Né le 7 novembre 1878 à Urdos, fils de Pierre Matthieu Portes-Narrieu (1840-1905), garde forestier et de Marie Rosalie Jeandedieu ( 1848-1871) tous deux d'Urdos.
Maire d'Urdos de 1919 à 1920 puis de 1925 à 1944, boulanger puis s'engage dans l'armée le 4 novembre 1897 pour quatre ans renouvelé plusieurs fois, caporal en 1898, sergent en 1900, adjudant en 1911 au 2e zouaves. Affecté en Algérie de 1900 à 1907 puis au Maroc de novembre 1907 à janvier 1908 pour participer aux combats dans l'Amalat d'Oudja, retour en Algérie en 1908, nouvelle campagne au Maroc en 1911, entre dans la réserve de l'armée en 1912. Mobilisé en août 1914, rejoint le 18e régiment d'infanterie, adjudant chef le 11 octobre 1914, sous-lieutenant à titre temporaire le 14 décembre 1914, passé au 34e R. I. le 5 février 1915, passé au 271e d'infanterie en mars 1915 puis au 418e d'infanterie le 9 mars 1916, promu lieutenant à titre temporaire en 1915, puis sous lieutenant à titre définitif le 15 juillet 1915 .
Blessé au bras, à la cuisse et à la jambe gauche par éclats d'obus le 24 septembre 1915, amputé du bras gauche, deux tympans percés ; fait chevalier de la Légion d'honneur le 8 novembre 1915 et titulaire de la croix de guerre avec palmes. Proposé pour la réforme le 22 avril 1916 à Rennes, pension d'invalidité à 90%.
Ambroise Portes est décédé en août 1965 à Urdos