DE TROUSSILH Jean

maire d'Etsaut, capitaine de compagnie franche en 1793

Bertrand

abbé laïque

Lassalle Isabeau


Capitaine de la 5e compagnie du 5e bataillon des Basses-Pyrénées lors de la bataille de Lescun (1794).Il assura la défense de Lescun au début de la bataille avant l'arrivée des compagnies Laclède et Minvielle. Avant d'être capitaine, il avait été maire d'Etsaut. Il était de famille noble et s'appelait de Troussilh. (Abbé laïque d'Etsaut)

Citations de l'ouvage de Schmuckel

p.45. "Le capitaine Ferrandou accourut de Lescun avec le reste de sa compagnie, suivi de près par le capitaine Troussilh. C'est sur le plateau de Prats, au débouché du ravin d'Itchaxe dans le cirque, que ces deux compagnies rallièrent le détachement du poste, et c'est dans une ravissante clairière…que les deux capitaines réussirent, un moment, à arrêter la marche de l'ennemi".
p.47. Vers huit heures du matin, "en dehors des trois compagnies Ferrandou (7e), Troussilh (5e) et Anchou (3e), qui sont ou vont être en ligne, le reste du bataillon avance rapidement".
p.48. "Dès que la ligne (ennemi) s'ébranle, Ferrandou et Troussilh sont vite ramenés jusqu'au gave, qu'ils traversent rapidement au pont du Moulin pour se reformer de l'autre côté. A onze heures, les débris des deux compagnies garnissent la rive gauche et renforcés par les habitants valides du village, armés des fusils des morts et des mourants, parviennent à s'y maintenir quelques temps, grâce à la force de la position".
p.50. Pendant que Laclède met en place le plan de bataille qu'il a concocté, "Guipouy, Ferrandou et Troussilh vont encourager leurs hommes dans une résistance désespérée".
p.57 "Les compagnies Ferrandou et Troussilh étaient très affaiblies et exténuées"en fin de bataille; "n'ayant plus ni forces ni munitions, elles furent obligées de s'arrêter un moment pour se reposer, manger et ramasser sur les morts et blessés des deux armées les munitions dont elles manquaient"pour la poursuite de l'ennemi en fuite.

Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004, p84-85