7 mars 1915
laitier à Bordeaux
Jacques
cultivateur
Anne, Marie Lacrouxet
Degré d'instruction 3, classe 1910, Pau, matricule 1812, incorporé le 9 octobre 1911 au 88e RI d'Auch, caporal le 6 octobre 1912, libéré le 8 novembre 1913, mobilisé le 2 août 1914 au 88e RI, au front le 7 août, Décédé à Bordeaux à l''hopital Pellegrin des suites de ses blessures, secours versé à son père en 1915, inhumé au carré militaire "Les Pins francs" à Bordeaux, rang 21, tombe 18.
Dans le bulletin paroissial de Lescun avril 1915, il est ecrit que c'est à Perthes les Hurlus qu'il a été blessé le 20 février 1915 par un éclat d'obus à l'épaule gauche provoquant une trés grave blessure. Il est dit nombreuses hémorragies, impossible de l'opérer, décédé le 7 mars à l 'hôpital de Grand Lebrun
Dictionnaire des365 poilus morts pour la France<br>Fiche Memoire des Hommes<br>Bulletin paroissial de Lescun avril 1915
25 mai 1916 à Douaumont
agriculteur
22 avril 1911 avec Marie Anne Lamazou
Marguerite Marie et Jean André
Barnabé de Lescun
agriculteur
Marguerite Bayé de Borce
Jean-Pierre Abancazot est né à Cette le 7 novembre 1884, de Barnabé Abancazot natif de Lescun et de Marguerite Bayé, native de Borce. Il exerce la profession de cultivateur et a un bon niveau d’instruction. Il se marie le 22 avril 1911 à l’âge de 27 ans avec Marianne Lamazou d’Urdos. Ils ont 2 enfants Marguerite Marie et Jean André.
En ce qui concerne son parcours militaire ; il est de la classe 1904 et a le 2316 pour numéro de matricule. Il est incorporé le 5 octobre 1905 comme 2ème classe au 18ème régiment d’infanterie jusqu’au 18 septembre 1906 où il est envoyé dans la disponibilité avec un certificat de bonne conduite.
Il est rappelé en 1914, arrive au corps le 5 août. Le 14 janvier 1916 il est nommé caporal. Il disparaît le 25 mai 1916 à Douaumont mais en raison des circonstances de guerre son décès, par suite de blessures dues à des éclats d’obus, ne sera officialisé que le 8 mai 1917 par un avis ministériel.
Dans les registres de l’Etat Civil de Cette Eygun à la date du 23 mai 1917, date de réception par la mairie de l’acte de décès de Jean-Pierre Abancazot, il y a sur la même page d’abord le décès à l’âge de 24 ans de Marianne Lamazou, celui à 15 mois de Jean André Abancazot, femme et fils de Jean-Pierre Abancazot et enfin en troisième position la
transcription de celui-ci. Au vu de ces faits on peut supposer que Marianne a commis un infanticide avant de se suicider.
Dictionnaire des poilus
militaire
marié le 22 juin 1836 à Basse Yutz (Moselle) avec Marie Joseph Dimel
inconnu
Elisabeth Abos
entré au service en 1828, tambour major au 49e de ligne en 1833, libéré en 1852, campagne de Belgique en 1832, chevalier de la Légion d'Honneur le 24 juin 1851,
- Acte naissance, archives départementales en ligne. Borce, naissance, 1793-1892 page 141/1623<br>- Acte décès, archives départementales en ligne, Biarritz, décès, 1855-1862 page 44/101<br>Acte mariage : Relevé d'Etat Civil de Groupement des Cercles Généalogiques de la Moselle
prêtre, curé
Apatye Jean
Cordonnier
Vergés Martine
Tisserante
ordonné prêtre en 1831, nommé curé d'Agnos en 1854
annuaire du diocèse 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Accous, naissance, 1793-1806 page 163/185 - Acte décès, archives départementales en ligne. Agnos, décès, 1863-1873 page 8/35
cultivateur
Bertrand Apatie
agriculteur, cultivateur
Françoise Soupessens
Ménagère
né le 10 septembre 1894 à Accous-Jouers, fils de Bertrand (décédé en 1899), et de Françoise Soupessens, degré d’instruction 3, profession cultivateur , classe 1914, Pau matricule 1873, incorporé le 11 novembre 1914 au 88e régiment d’infanterie comptant au 1er septembre 1914, tué à l’ennemi le 18 février 1915 à Perthes les Hurlus (Marne) tranchée 49-202-210, médaille militaire et croix de guerre à titre posthume. (Il était le dernier héritier direct de l’abbaye laïque de Jouers). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument aux morts d’Accous. Age au décès 20 ans
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.<br>- Acte naissance, archives départementales en ligne. Accous, naissance, 1893-1899 page 10/50
gendarme, maréchal des logis
marié le 25 octobre 1847 à Rose Loustaunau de Bedous
Arnaud Apiou Lannepouquet
Rose Diusabou
service militaire au 9e régiment d'artillerie comme remplaçant, libéré en 1846, engagé gendarme à cheval le 14 mai 1847, brigadier en 1856, maréchal des logis en 1861, maréchal des logis chef dans les Landes en 1865 puis passé la même année dans les Basses-Pyrénées. Médaille militaire en 1866, Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 octobre 1871, en retraite de la gendarmerie en janvier 1872
Fait enlever par décision du tribunal d'Oloron en 1859 le nom Lannepouquet et garde seulement Apiou
- Acte naissance, archives départementales en ligne. Bedous, naissance, 1813-1822 page 64/92 - Acte mariage, archives départementales en ligne. Bedous, mariage, 1843-1852 page 30/77 - Acte décès, archives départementales en ligne. Pau, décès, 1883-1893 page 636/1095
sergent au
Jacques
Eygun Iho Jeanne
sergent, gendarme de la compagnie des Basses Pyrénées, chevalier de la Légion d'Honneur 26 mars 1856, réside à Urrugne en 1872
curé de Bedous
Arnautin Jean
Menuisier
Maherle ou Maherbe Marie Anne
Né en 1837, ordonné prêtre en 1863, ancien curé de Bedous, cessation d'activité en 1879, en résidence à Oloron en 1895
annuaire du diocèse de Bayonne de 1895 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Oloron, 1833-1842 page 261/582 - Acte de décès, archives départementales en ligne. Oloron Sainte Marie, 1903-1908 page 53/273
prêtre
Arreugle Pierre
Maçon
Claverie Anne
ordonné prêtre en 1852, nommé curé d'Osse-en-Aspe en 1855
annuaire du diocèse de 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Osse en Aspe, 1823-1832 page 29/66 - Acte décès, archives départementales en ligne. Gère-Bélesten, 1740-1889 page 1049/1126
militaire
Jérome
berger
Geneviève Loustaunou-Alaman
chevalier de la Légion d'Honneur en avril 1855, officier de la Légion d'Honneur le 27 décembre 1865, retraite en 1875,
Jean Arrigas, ancien militaire qui a participé aux campagnes en Algérie, en Crimée puis contre l’Allemagne et la Commune avant de prendre sa retraite à Paris en 1875. Cet ancien officier d’administration avait épousé, le 18 septembre 1857, Catherine Thérèse Telhiard. Deux enfants sont nés au moins de cette union : un garçon et une fille (Julia). Au mariage d’Edmond Richardin et de Julia Arrigas le 24 février 1890, en l’église Saint-Pierre de Chaillot dans le XVIe arrondissement de Paris, Jean Arrigas n’est pas présent étant décédé deux ans plus tôt, le 14 décembre 1888, en son domicile du boulevard Latour-Maubourg à Paris. Ce fils de berger avait 74 ans. Il était né le 12 septembre 1814 à Lées-Athas, fils de Jérôme Arrigas et de Geneviève Loustaunou-Alaman. Engagé dans l’armée, il avait quitté très tôt la vallée d’Aspe mais avait gardé des liens très étroits avec son frère, resté au pays pour s’occuper de la ferme familiale. Son décès est signalé dans la Revue de Béarn, de Navarre et des Lannes (1888, p 492) où l’on précise : « officier principal d’administration en retraite ; officier de la Légion d’honneur et du Medjidié ; chevalier des saint-Maurice et Lazare ; Béarnais excellent dont l’hospitalière maison était celle de tous les jeunes compatriotes de passage ou de séjour à Paris. »
Bulletin Mémoire d'Aspe n°23 Dossier Légion d'Honneur
berger, pasteur, mendiant (sur son acte de décès)
Marié à Accous le 22 janvier 1815 à Menvielle Marie (couturière)
Arrigas Philippe
Claveranne (Claverane) Marie, de Bedous
couturière
entré à l'armée le 13 septembre 1808, licencié le 1er aout 1814
70 ans en 1857, journalier, ne possédant absolument rien en 1857
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Fait par Lacoarret maire le 20 août 1857 - Acte naissance, baptême: archives départementales en ligne. Accous, naissance, 1783-1792 page 55/126 - Acte mariage: archives départementales en ligne. Accous, mariage, 1813-1822 page 28/78 - Acte décès: archives départementales en ligne. Accous, décès, 1863-1873 page 20 et 21/88
agriculteur, laboureur
Marié le 7 février 1899 à Osse avec Miherre Marchand Francine
cinq enfants
- Jeanne 1899
- Joseph 1900
- Joseph 1902
- Mélanie 1904
- Marie 1907
Arrigas Joseph
Laboureur
Latour Magdelaine
Ménagère
dossier de demande de médaille du merite agricole 1912 :
Né le 24 mars 1873 à Osse
Cultivateur, dix hectares, cultures diverses, six chevaux et 10 bovins
Membre fondateur et trésorier du comice agricole du canton
Président de la Caisse du Crédit Agricole
Nombreuses récompenses à des concours
Conseiller municipal depuis 1900
Fondateur des assurance mutuelles contre les incendies
Avis du sous-préfet : "Républicain sûr et la récompense que je sollicite pour lui sera bien accueillie par tous nos amis du canton"
- Dossier demande"Mérite agricole" 1912 (ADAPA 3Z21) - Acte naissance, archives départementales en ligne. Osse en Aspe; naissance 1873-1882 page 3/56 -Acte mariage, archives départementales en ligne. Osse en Aspe; mariage 1899-1902 page 1/20
manoeuvre en 1915
Pierre
Cultivateur
Chourrout Marie Anne
Ménagère
Chevalier de la Légion d'Honneur
- Acte naissance, archives départementales en ligne. Lées-Athas, naissance, 1890-1898, page 36/103
curé de Cette Eygun et de Borce
Arrousès Chouerry Bernard
Laboureur
Casamayou Anastasie
Laboureuse
-
frère de Arrousez Etienne adjoint de Borce. Curé de Borce
Né en 1850 à Lescun, ordonné prêtre en 1875, nommé curé de Cette-Eygun en 1879 où il est en 1895 encore curé
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215) (annuaire du diocèse de Bayonne de 1895) -Acte naissance. Archives départementales en ligne; Lescun 1737-1889 page 1058/1409
agriculteur
épouse Adélaide Monique Laurent à Laruns le 21 octobre 1903
Bernard Arrousez
Laboureur
Troussilh Cousté Marianne décédée le 2 juin 1876
Ménagère
Cultivateur pâtre, peu aisé. Adjoint de Borce. Elu suppléant délégué pour les élections sénatoriales de 1881 à l'unanimité des onze présents.
"Vote douteux. M. Arrousez est fort peu lettré. Il peut avoir quelques idées libérales, mais il est frère du curé et c'est une influence que je redoute pour lui." (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215) - Acte naissance, archives départementales en ligne : Borce 1874-1882 page 2/41 - Acte mariage, archives départementales en ligne : Laruns 1903-1908 page 7/46
militaire, capitaine d'habillement
marié le 22 janvier 1918 avec Gracieuse Frisou d'Oloron
Pierre
militaire retraité, serrurier
Marie Bousquet
Ménagère
Incorporé le 15 novembre 1894 au 55e RI, passé à la 18e section d'infirmiers le 16 décembre 1895, caporal le 16 octobre 1895, sergent le 11 juillet 1897, rengagé pour 5 ans en juillet 1897, passé à la 15e section d'infirmiers pour faire partie de l’expédition de Chine en juillet 1900, en Chine d'octobre 1900 à août 1901, rengagé pour 5 ans en 1902, adjudant le 21 décembre 1908 à la 21e section d'infirmiers en Tunisie où il embarque à Bizerte pour Casablanca le 5 août 1912, promu adjudant chef en 1913, campagne du Maroc, promu à Marrakech officier d'administration en avril 1916, rapatrié en France en avril 1917 affecté au service de santé du 2e corps d'armée
médaille commémorative de l’expédition de Chine, médaille coloniale Maroc, chevalier de l'ordre de Ouissam Alaouite, médaille militaire, Chevalier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1918, officier d'administration de 2e classe, gestionnaire d'un groupe de brancardiers divisionnaire durant la première guerre, réside en juillet 1918 à Oloron 26 rue Labarraque
- Acte naissance, archives départementales en ligne. Bedous, naissance, 1863-1873 page 100/116
curé de Bedous
Joachim Badenas originaire de Longares (Aragon - Espagne)
charretier, chocolatier
Bayol Catherine
ordonné prêtre en 1879, nommé curé de Bedous-Orcun en 1889
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895) Acte naissance, archives départementales en ligne : Oloron 1853-1858 page 141/234
berger, cultivateur, ancien soldat de la Grande Armée
marié à Accous le 10 novembre 1823 avec Engrâce Toulouse d'Accous
Au moins 6 enfants (noms écrits comme sur actes de naissance) tous nés à Accous
- Ballé Marthe 28 mai 1825
- Balé Gourdou Claire 5 avril 1827
- Ballé Sébastien 7 juillet 1828
- Ballé Gourdou Jeanne 23 février 1831
- Ballé Jean Pierre 26 mai 1834
- Ballé Jean 26 juin 1837
Jean Ballé ou Balé
Jeanne Loustau ou Loustau Gourdou
notice faite par Lacoarret maire le 20 août 1857
"entré au service le 13 septembre 1808, licencié le 1er aout 1814,
berger, ayant un peu de biens, atteint de surdité"
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Naissance et baptême, archives départementales en ligne, Accous, 1773-1782 page 111/124 Mariage, archives départementales en ligne, Accous, 1823-1832 page 7/74 Décès, archives départementales en ligne, Accous, 1863-1873 page 23/88
prêtre
Barbé Bernard
Pasteur
Labourdette Marguerite
ordonné prêtre en 1842, nommé curé d'Etsaut en 1854.
- Sur son acte de décès en 1873 à Lescun il est dit "curé desservant de Lescun"
annuaire du diocèse 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Bedous, naissance, 1813-1822 page 16/92 - Acte décès, archives départementales en ligne. Lescun, décès, 1793-1889 page 1229/1345
militaire, capitaine d'habillement au 40e R.I.
marié le 5 septembre 1872 à Pierrette Félicie de Villecours domiciliée à Nevers dans la Nièvre
Jean Pierre
militaire retraité
Catherine Duisabou
Engagé comme soldat au 8e regiment de chasseurs en 1848, passé au 40e régiment de ligne en 1849, caporal en 1849, sergent en 1851, sergent fourrier en 1852, sergent major l'année suivante, adjudant en 1855, sous lieutenant en 1856, lieutenant en 1863, capitaine en 1870,
campagne en Italie, à Rome de 1852 à 1861, engagé dans la guerre de 1870-1871, fait prisonnier à Metz, libéré en mai 1871,
chevalier de la Légion d'honneur en mai 1874 alors qu'il est capitaine du 40e de ligne basé à Ajaccio, en retraite en 1879 s'installe à Lormes dans la Nièvre, habite Bedous en 1884
journalier - berger-cultivateur
marié le 25 octobre 1821 avec Françoise Lacaze ou Lacaze Prette, tisserande d'Accous
Au moins 8 enfants, tous nés Barboulet et à Accous
- Jean et Pierre (jumeaux) : 17 mars 1823
- Jean-Pierre : 21 mai 1825
- Honoré : 2 juillet 1827
- Marie-Jeanne : 15 août 1830
- Pierre : 11 juillet 1834
- Jean : 25 mai 1836
- Michel : 8 mai 1840
Gané Rémi (déclaré par Marie Pelouyet Barboulet la mère) mais n'a pas reconnu l'enfant
Marie Barboulet ou Pelouyet Barboulet
notice faite par Lacoarret maire le 20 août 1857
de la classe 1810, caporal en mars 1813 au 122e régiment , matricule 5964, congé de réforme à Vendôme le 1er décembre 1813, perte de l'auriculaire droit, une hernie sur le côté droit, blessure à la jambe gauche. A fait campagne de 1811, de 1812 en Espagne, 1813 en Saxe.
Berger ayant une petite maisonnette et une petite pièce de terre. Insuffisant pour son entretien et celui de sa famille
Acte naissance : archives départementales en ligne; Accous 1783-1792 page 98/126 Acte mariage : archives départementales en ligne; Accous 1813-1822 page 70/78 Acte décès : archives départementales en ligne; Accous 1863-1873 page 49/88
ancien soldat de la Grande Armée, mendiant (sur son acte de décès)
marié le 20 avril 1813 à Jeanne Marie Barétou
Au moins 4 enfants
- Françoise 1814
- Joseph 1816
- Engrace 1825
- Catherine 1829
Jean Bascouert
Davancaze Engrâce
Laboureuse
entré au service le 5 février 1811, blessé le 17 août 1812 à la bataille de Smolensk, mis en congé de l'armée à Mayence le 20 février 1813,
En 1857, sans profession, ne possédant absolument rien, aveugle depuis 17 ans, vivant de la charité publique.
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Fait par Lacoarret maire le 20 août 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Accous, naissance : 1783-1792 page 83/126 - Acte mariage, archives départementales en ligne. Accous, mariage : 1813-1822 page 5/78 - Acte décès, archives départementales en ligne. Accous, décès : 1863-1873 page 19/88
laboureur en 1814
Mariage le 15 août 1814 Bascouert (tout court) il est laboureur et épouse Thérèse Hourcatte
Au moins 6 enfants
- Joseph 1815
- Marie 1817
- Engrace 1819
- Jean Pierre 1821 (décédé en bas âge)
- Jean Pierre 1825
- Catherine 1827
Joseph
Catherine Laplace
- Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004
p.73. En 1813, "des compagnies de chasseurs de montagne sont formées avec les ressources locales et des détachements de cette nouvelle troupe envoyée à Lescun, Borce et Urdos. Sur la frontière même, une garde de 48 pasteurs est armée et organisée militairement sous les ordres de l'un d'entre eux, Bertrand Bascouert. Cette garde est chargée de défendre les gorges de la frontière contre les insultes des maraudeurs espagnols et de servir d'éclaireurs ou d'avant-postes aux chasseurs de montagne et à la garde nationale. Des piétons sont chaque jour envoyés vers eux. Accous fournit 8 hommes pour cette garde-frontière, Bedous 4, Osse 8, Léés 4, Lescun, Borce et Urdos chacune 8."
p.76.En février 1814, les gardes de Bascouert sont réactivés et reprennent leurs postes aux frontières.
- Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004 p.73. archives départementales en ligne Accous 1763-1772 page 114/134 archives départementales en ligne Accous mariage 1813-1822 page 22/78 archives départementales en ligne Accous décès 1823-1832 page 34/76
militaire, lieutenant du train des équipages militaires
marié le 5 février 1898 à Marie Alphonsine Pradel, d'Orange dans le Vaucluse
Bertrand
Rose Pouey Lazare
engagé volontaire en 1882 au 24e régiment d'artillerie, passé au train des équipages en 1883, adjudant en 1889, lieutenant en 1897,
chevalier de la Légion d'Honneur 31 decembre 1907
curé de Lées Athas
Jean Pierre Bégué
Cultivateur
Pissou Hourclats Marie
Cultivatrice
Né en 1845 à Ogeu, ordonné prêtre en 1872, nommé curé de Lées-Athas en 1878
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895) - Acte naissance, archives départementales en ligne. Ogeu, naissance, 1793-1889 page 445/1670
officier de santé à Sarrance en 1826
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
militaire
Bernard, domicilés à Borce
Louise Lacau
registre état civil Borce
Service des hôpitaux, hôpital d'Orange, Bergerot Jean, cavalier 2e classe, 1er escadron, du train des équipages, militaire en garnison à Orange, n°5903, né le 30 août 1831 à Urdos, domicilé à Borce avant son entrée au service, fils de Bernard et Louise Lacau, est entré à l'hôpital le 29 avril 1855 et y est décédé le 2 juin 1855 de petite vérole.
registre état civil Borce
huissier
marié en 1821 à Franchou Marguerite, fille de Franchou Jean et Laborde Geneviève
- Huissier à Accous
- Secrétaire de mairie de Lées-Athas à partir de 1881. Signalé comme républicain par le sous-préfet d'Oloron et ayant une influence sur le conseil municipal. On lui avait promis la recette de buraliste mais il n'a pas voulu laisser ses fonctions de huissier.
(annuaire administratif des Basses Pyrénées 1851) (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
vicaire d'Accous
Né en 1823, ordonné prêtre en 1848, nommé prêtre auxiliaire à Bétharram en 1854, ancien vicaire d'Accous, cessation d'activité en 1888, en résidence à Accous en 1895
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
praticien (droit)
marié à Accous le 30 octobre 1821 mariage de Jean Bergez, praticien né Cette le 6 ventose an 3 (pas la même date de naissance) 24 février 1795, avec Marie Marguerite Franchou née Accous le 29 ventose an 10 de Jean Franchou, huissier et Geneviève Laborde, ménagère 1813-1822 page 70/78
au moins un enfant
le 29 décembre 1823 naît Bergez Jean Baptiste Julien fils de Jean Bergez, praticien et Marguerite Franchou
Jean (décédé le 8 décembre 1794)
Jeanne Labourdette Dios
prêtre
Jean Bernard
Martine Rouglan d'Etsaut
ordonné prêtre en 1837, nommé curé de Cette-Eygun en 1854
annuaire du diocèse 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne, Borce. 1793 - 1892 page 161/1623 - Acte décès, archives départementales en ligne.Accous. 1873 - 1882 page 26/74
curé d'Aressy
Joseph Beudou
cordonnier
Latourette Casamayou Marcelle
Ménagère
Né à Osse en 1849, curé de Aressy en 1895, ordonné prêtre en 1875, à Aressy depuis 1887.
(annuaire du diocèse de 1895)
(annuaire du diocèse de 1895) Acte naissance, archives départementales en ligne. Osse-en-Aspe 1843 - 1852 page 40/60
Militaire, capitaine
Marié à Henriette Harreguy, fille du docteur Harreguy, juge de paix de la vallée d'Aspe, le 19 septembre 1906 à Bedous
Pierre Bignalet (natif de Bénéjacq)
Instituteur
Jamet Julie Valerie
Institutrice
Né à Bizanos le 27 novembre 1867, Jean Séverin Bignalet s'était engagé comme soldat en 1886. Caporal un an plus tard, Il fut successivement , sergent en 1889 au 17e régiment d'infanterie, sous-lieutenant en 1892 au 142e d'infanterie puis lieutenant en 1894 au 18e de Pau. Capitaine en 1905, il part au front en septembre 1914 avec le 218e regiment d'infanterie, régiment de réserve du 18e.
Il est tué alors qu'il est à la tête de la 22e compagnie le 16 décembre 1914 dans les tranchées du plateau de Paissy (Aisne, secteur du chemin des Dames). Le capitaine Bignalet était chevalier de la Légion d'Honneur depuis 1912. La croix de guerre lui fut attribuée à titre posthume. L'avis de sa mort portant la mention "tué à l'ennemi" fut adressé à son épouse, Henriette Harreguy, fille du docteur Harreguy, à Bedous, propriété "La Coudure" où le capitaine était domicilié avant son départ au front. Il avait épousé Henriette Harreguy le 19 septembre 1906 à Bedous.
D. Barraud, Destinée de poilus, ed Mon Helios, 2014 J. Bladé, Mémoire d'Aspe n°11 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Bizanos. 1863 - 1873 page 46/107
garçon d'Hôtel
marié à Bordeaux en 1914 avec Françoise Dufour
Joseph
Lapachet Marie
chevalier de la Légion d'Honneur
berger
Rolande
André BISCOS, né le 15 décembre 1929 à Bedous, est le cadet d’une famille de trois enfants. Ses arrière-grands-parents faisaient déjà la transhumance du printemps à l’automne jusqu'à Paris avec des chèvres. Ils vendaient le lait sur place tout frais tiré. Ses parents étaient paysans, avec vaches, brebis, juments, et les ânes bâtés pour transporter le paquetage de la transhumance. André a pris la suite tout naturellement. A l’âge de 15 ans il a connu la dureté de la guerre et a aidé des maquisards à traverser la montagne d’Ourdinse. A l’âge adulte prenant la relève des parents, il a souhaité agrandir son troupeau de brebis ce qui l’a obligé à transhumer d’octobre en mai. Il partait de Bedous en train via Bordeaux et Saint Macaire, puis à pieds il rejoignait le village d’Arbis où de beaux pâturages l’attendaient. Lors d’un de ces déplacements et à l’occasion d’un bal, il a rencontré Rolande, qui est devenue sa femme : «on s’est rencontrés à minuit, André était excellent danseur, et on ne s’est plus quittés» L’union s’est conclue en 1965. En 1966 ils achètent une petite propriété dans le Langonais, où ils créent famille. Jusqu’en 1977, André transhume, de la Gironde en vallée d’Aspe du printemps à l’automne.
A la suite du décès de ses parents, André et la jeune famille rejoignent Bedous dans la maison natale. De nouveau s’organise une transhumance d’été, à la cabane de Lurbe (propriété de la commune de Borce) au plateau de Banasse. Ce déplacement est nécessaire afin que le bétail profite de la bonne herbe d’altitude faite de plantes inexistantes dans la plaine, entre autres la « fameuse réglisse » qui donne ce parfum irremplaçable au fromage de haute montagne. Ensuite cela permet de faire les foins dans la plaine.
PRYSKA
conseiller au parlement de Navarre, rentier sur son acte de décès
épouse en 1781 Marthe Victoire de Borye (née en 1766 à Soeix), fille de Joseph Firmin de BORIE, Noble (1730-1777) Chevalier de l'ordre de Saint Louis, Gouverneur de la vallée d'Ossau et de Marguerite de LARBORIE 1744-1769
Pierre Antoine Joseph de BOIS-JUZAN 1782-1841
Jean Jacques François Xavier de BOIS-JUZAN 1784-
Marie Josèphe Égalité de BOIS-JUZAN 1794
François de Bois Juzan (1698- 1781)
abbé laïque d'Accous, négociant
Anne de Lasserre (1728-1782)
Fils d'un négociant qui acquit l'abbaye de Jusan d'Accous, marié le 20 février 1781 à Victoire de Borie, écuyer, seigneur de Louvie-Juzon, il est conseiller au Parlement et réside à Pau "grande Rue". Franc maçon, il apparaît pour la première fois sur le tableau de la loge "La Sincère réunie" de Pau en 1775. En 1776, il est qualifié de "membre né". Le tableau de 1777 nous apprend qu'il a été initié le 14 septembre 1775 et qu'à cette date il est devenu Maitre.
G. Cano, La franc-maçonnerie paloise au XVIIIe siècle: essai de prosopographie, TER 2001, p.168) Acte décès, archives départementales en ligne. Oloron. 1807 - 1812 page 19/256 https://gw.geneanet.org/aleger?lang=fr&n=de+bois+juzan&oc=0&p=louis+grat
militaire, lieutenant au 5e tirailleurs en 1920
Bertrand
agriculteur
Madeleine Loustau
ménagère
chevalier de la Légion d'Honneur le 16 juin 1920
directeur d'école
marié à Marie Francine Laborde Ganade
Joseph
charpentier
Françoise Casau
ménagère
chevalier de la Légion d'Honneur le 7 septembre 1927, directeur de l'école primaire supérieure et professionnelle Saint Cricq à Pau, habite rue des Faisans à Pau en 1927, réside en 1953 à Pau 17 rue Jeanne d'Arc
AN dossier Legion d'honneur
agriculteur, garde-forestier
Marié à Bedous le 20 septembre 1881 avec Rose Eugénie Castéra de Sarrance
Au moins 2 enfants
- Joséphine Engrace née en 1882
- Jean pierre né en 1885
Jean Bousquet
Cultivateur
Engrâce Bourda
Ménagère
Cultivateur, 15 hectares de cultures diverses, 4 chevaux et 10 bovins.
Membre fondateur du Comice agricole du canton d'Accous, Président de la Caisse d'assistance mutuelle contre les incendies de Bedous,
Membre du conseil d'administration du Crédit agricole de Bedous,
secrétaire de la société mutuelle de mortalité du bétail de Bedous
avis du sous-préfet : "artisan du progrès"
- Dossier demande"Mérite agricole" 1912 (ADAPA 3Z21) - Acte naissance, archives départementales en ligne. Bedous.1843-1852 page 83 et 84/108 - Acte mariage, archives départementales en ligne. Bedous. 1871-1882 page 84/91
cultivateur puis employé de bureau
marié un enfant,
Jean
Engrâce Ballé Gourdou
Participe à la première guerre mondiale comme soldat au 83 e R.I.classe 1909 matricule 1961 à Pau, blessé par balles à la jambe gauche et à l'épaule le 22 août 1914 à Géhonville (Belgique), fait prisonnier, garde des handicaps de ses blessures, médaille militaire attribuée en 1927,
Chevalier de la Légion d'Honneur 23 novembre 1938, réside à ce moment là à Bordeaux au 105 rue Billaudel,
dossier Légion d'Honneur
30 juin 2011 à Talence (33)
médecin
Henri
ingénieur
article Sud Ouest du 4 juillet 2011 :
Le monde bordelais des chemins de fer connaissait bien Jean Brenot, médecin à la SNCF auprès des cheminots pendant plus de trente ans, Président fondateur de l'ABAC, l'Association Bordelaise des Amis des Chemins de fer et de sa revue Ferrovia Midi. C'est ainsi, dès 1976, qu'il a dirigé la remise en service de la ligne de Laboueyre à Sabres (Landes) et organisé le train touristique de Marquèze, que tant d'Aquitains ont ensuite emprunté pour visiter l'Écomusée des Landes de Gascogne
Jean Brenot avait de qui tenir : son père, Henri Brenot, ingénieur et correspondant de la Petite Gironde à Gabas, fut l'un des architectes du barrage d'Artouste et le constructeur du train du chantier devenu le « petit train touristique », qui mène de la gare du téléphérique au barrage, avec la particularité d'être la ligne de chemin de fer la plus haute d'Europe.
Fondateur du Creloc
Toujours mu par la passion du rail et ses origines béarnaises - il était né à Bedous en vallée d'Aspe - Jean Brenot réagit à l'interruption, en 1970, de la voie ferrée transpyrénéenne par le Somport en fondant le Creloc (Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc) dont il fut le premier président, combat toujours d'actualité tant les régions d'Aquitaine et d'Aragon désirent renouer avec ce lien ferroviaire. Il publia d'ailleurs un magnifique ouvrage sur cette région, les Trois vallées, Ossau-Aspe-Baretous, en 2007 (1).
article Sud Ouest 2011
militaire, sous lieutenant, puis directeur d'école à Biarritz
marié à Marie Octavie Soumet
Bertrand
Anne Barthou
sous lieutenant au 121e régiment d'infanterie, chevalier de la Légion d'Honneur le 4 février 1921, réside à Ogeu en 1923, réside à Biarritz à son décés en 1930, avenue de la reine Victoria, Ecole des Thermes dont il est le directeur.
avocat
marié 10 novembre 1903 à Melle Point Nelly Yda domiciliée à Moncoutant (Deux-Sèvres)
Paul Alfred
pasteur protestant
Bost Héléne Mary
Mobilisé en août 1914, sous-lieutenant au 143e RIT durant la première guerre mondiale, cité à l'ordre du régiment le 16 octobre 1916 "gradé courageux et dévoué, s'est particulièrement distingué par son sang froid en Artois et à Verdun en accomplissant sous de violents bombardements des missions difficiles".
Blessé le 20 août 1917 à la côte 304 au bras gauche par balle, cité à l'ordre du corps d'armée en septembre 1917 " officier très brave, d'une belle constance, véritable entraineur d'hommes, s'est particulièrement distingué le 20 août 1917, blessé sur sa position en observant le tir de ses mitrailleuses" , démobilisé en 1919 , croix de guerre, se retire à Moncoutant, nommé lieutenant dans la réserve en 1920, chevalier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1921 au titre du ministre de la guerre, décoration reçue à Oloron en 1924, Président de l'amicale des anciens mobilisés de la grande guerre d'Oloron, réside 24 rue Serviez à Pau en 1950, réside à Moncoutant dans les Deux-Sèvres dans les années soixante
AN dossier Légion d'Honneur
Général
Pierre Camou
Papetier
Marthe Graciette (née à Bagnères de Bigorre)
sans
CAMOU Jacques
1792 - 1868
Né à Sarrance le 1 mai 1792, fils de Pierre Camou, papetier à Sarrance, et de Marthe Graciette de Bagnères de bigorre, Jacques Camou s'engage à 16 ans comme soldat au 1er bataillon des chasseurs de montagne des Pyrénées en 1808 et à ce titre fit la campagne d'Espagne. Sous lieutenant le 1er mai 1807, il est licencié en juin 1810 lors de la dissolution du premier bataillon.Il se réengage au 35e léger en 1811, sert en Corse, à l'île d'Elbe. Il est promu lieutenant le 10 avril 1813. Blessé de trois coups de sabre, il est fait prisonnier le 28 septembre suivant en Illyrie au combat de St Hermagor. Il est conduit en captivité durant de longs mois en Hongrie. A son retour, il est mis en non activité.
Il revient au service dans la Légion des Basses Alpes le 5 août 1817, fait la campagne en Espagne en 1823. Capitaine de grenadier en 1830, il est participe à l'expédition d'Alger en 1830-1831. Chef de bataillon en 1837, lieutenant colonel en 1841, il retourne en Afrique du Nord jusqu'en 1854. Cité cinq fois et il est fait commandeur de la Légion d'honneur.
Il est colonel au 33e de ligne le 24 avril 1844, puis général de brigade le 25 avril 1848. Le 6 février 1852, il devient général de division et prend le commandement de la division d'Alger où il pense attendre tranquillement la retraite.
Une nouvelle guerre change une fois de plus sa destinée. Il prend la tête d'une division à l'Armée d'Orient en 1855 avec laquelle il s'illustre lors de la prise du Mamelon vert devant Sébastopol, victoire déterminante dans le sort de la guerre de Crimée. Il commande par la suite le 2e corps d'armée.
A son retour en France, il reçoit le commandement d'une division de la Garde impériale le 7 février 1856.
Promut Grand croix de la Légion d'honneur le 17 octobre 1857, il participe à la campagne d'Italie et prend une part importante à la bataille de Solférino.
Il devient Inspecteur général au cadre de réserve le 1er janvier 1864 puis entre au Sénat où il siège avec la majorité dynastique. Décédé à Paris le 6 février 1868, son corps est déposé dans le caveau familial de Notre Dame d'Oloron.
sources : Dictionnaire des biographies françaises et H. Lucbereilh, Jacques Camou, d'Aspe en Algérie, communication présentée à Sarrance le 5 août 1981 à l'occasion des Vème entretiens d'Aspe. 18p. Dossier Légion d'honneur AN/L0414062
agriculteur
Pierre
journalier
Peyré Jane
CAMPAGNE Pierre
Cultivateur. Adjoint au maire de Lescun. Elu à l'unanimité de 11 voix suppléant au délégué pour les élections sénatoriales de 1881.
avis du sous-prefet :"Opposant. M. Campagne est un cultivateur peu lettré, clérical qui prendra son bulletin de vote de la main des électeurs de droit réactionnaires".
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
instituteur à Lescun en 1914-1915
mobilisé en 1915
Bulletin paroissial de Lescun 1915
prêtre
Joseph
Laboureur
Abadie Marianne
Laboureuse
ordonné prêtre en 1838, nommé curé de Lanne en 1853
annuaire du diocèse de 1857 - Acte naissance, archives départementales en ligne. Accous. 1807 - 1812 page 52/75
agriculteur
Marié en 1822 avec Jeanne Lapêtre (1777-1856)
Jean Camy
cultivateur
Anne Marie Claverie (Urdos)
liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Fait par Lacoarret maire le 20 août 1857
71 ans en 1857, "né à Accous, entré au service le 30 septembre 1806, congé définitif le 9 octobre 1815, blessé à Baliro (?) et à Ligny. Laboureur, travaillant, ayant un peu de biens."
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857.
laitier
marié à Catherine Care en 1910
Jean-Pierre
agriculteur
Marie Bergez
Candalot Jean Baptiste, né le 14 avril 1881 à Accous, fils de Jean Pierre et Marie Bergez (décédée en 1898), profession laitier à Accous habite Toulouse de 1905 à 1909, marié à Catherine Care le 8 octobre 1910, classe 1901 Pau matricule 1777, incorporé le 15 novembre 1902 au 24e bataillon de chasseurs à pied, chasseur de première classe le 25 octobre 1904, libéré le 23 septembre 1905. Mobilisé le 2 août 1914, aux armées le 12 août au 18e régiment d’infanterie, passé au 14e régiment d’infanterie le 30 avril 1915, passé au 269e régiment d’infanterie le 31 décembre 1915, passé le 20 janvier 1918 au 226e régiment d’infanterie. Tué à l’ennemi le 12 juin 1918 à 23h à Sultzeren (aujourd’hui Soultzeren, Haut-Rhin). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 37 ans. (A noter sur la photographie fournie par la famille, il porte l’uniforme du 83e dont, d’après le registre de matricule, il n’a jamais fait partie).
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
vicaire à Pau
Marin
laboureur
Lapoumère Joséphine
Vicaire de Saint-Martin de Pau en 1895. Né à Aydius en 1862, ordonné prêtre en 1888, nommé à Pau en 1892.
(annuaire du diocèse de 1895)
militaire
marié le 15 décembre 1917 à Saigon avec Marie Joséphine Gabrielle Insernet
marié le 4 avril 1931 à Marquise (Pas de Calais) avec MarieOussely
Pierre
préposé des douanes
Anne Verges
ménagère
Engagé volontaire au 65e d'infanterie en 1905, sergent en août 1914, élève officier en 1920, en Indochine, rapatrié de Haiphong en 1925
campagne au Sénégal en 1908-1911, en Cochinchine puis au Tonkin de 1912 à 1919, en France puis en Allemagne en 1919, en Indochine de 1920 à 1925
Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1926 alors qu'il est officier d'administration à la direction de l'Intendance du corps colonial , officier de la Légion d'Honneur le 25 octobre 1941 alors qu'il est commandant d'administration du service de l'Intendance à Tananarive (Madagascar)
AN dossier Légion d'Honneur
prêtre
ordonné prêtre en 1840, nommé curé de Berenx et Salles Montgiscard en 1854
annuaire du diocèse 1857
curé
Joseph
Charpentier
Casaubon Pée Marguerite
Né en 1843 à Aydius, curé de Nousty en 1895, ordonné prêtre en 1869, nommé à Nousty en 1892.
annuaire du diocèse de 1895
Agriculteur maire d'Etsaut
épouse en 1873 Jeanne Marie Lamazou d'Etsaut
Thomas
Bergon Marie
Propriétaire cultivateur riche. Maire D'Etsaut. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 9 voix contre 1.
"Vote probablement bon. M. Capdevielle n'est pas un ardent républicain, mais il est libéral et n'aime pas les révolutions. C'est ce qui le met avec nous. Le remplacement de M. l'instituteur Lamazou par M. Sottou a fait sur lui d'autant meilleur effet que celui-ci a remplacé comme secrétaire de mairie un certain Casadepats, fils de l'ancien maire bonapartiste. J'espère que M. Sottou exercera une influence très heureuse sur M. Capdevielle."
P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215
curé d'Aydius
Michel
Héléna Lacrampe
Né en 1861 à Igon, ordonné prêtre en 1888, nommé curé d'Aydius en 1891
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
curé d'Urdos
Sylvestre Caperan
maçon
Médevielle Marie Anne
Né en 1852 à Laruns, ordonné prêtre en 1876, nommé curé d'Urdos en 1881
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
négociant/ maire de Bedous
Marié en 1897 à Clémence Maysonnave (née en 1875)
François Carles
commerçant
Soubie Anne-Marie
commerçante
Négociant
domicile à Bedous, réside à Pau
Adjoint au maire de Bedous 1896- 1900
Conseiller d'arrondissement du canton d'Accous de 1904 à 1907
Conseiller général du canton d'Accous de 1907 à 1919
Maire de Bedous de 1912 à 1919
Délégué cantonal aux écoles primaires sans interruption "depuis 1900 à nos jours"
Président du Cercle de Bedous qui s'affiche comme républicain, créé en 1897 (ADPA 2 I 7)
suppléant du juge de paix depuis "les environs" de 1912 au 30 septembre 1936 (limite d'âge)
Service militaire de 24 mois au 14e régiment d'artillerie à Tarbes (? peu lisible), maréchal des logis à sa libération
Sous-préfet : "Républicain convaincu aux sentiments laïques"
ADAPA 3Z20 Fiche rédigée en 1937 pour une demande de Légion d'honneur
gendarme, maréchal des logis chef
chevalier de la Légion d'Honneur 22 décembre 1866
agriculteur/ aubergiste
marié en 1884 à Marie Casabonne
François Carrafancq
Marie Cazou
Maire de Lescun
Né le 1er septembre 1859 à Lescun
Agriculteur, superficie en hectares 20, nature : blé, maïs, prairies, cultures potagères;
espèces animales élevées : Chevaline, mulassine, bovine, ovine.
Services rendus : Vice-président du comice agricole du canton d'Accous depuis la création de cette association, divers prix à des concours pour espèces chevaline et bovine ; sous-lieutenant de réserve au 5e regiment d'infanterie ; conseiller municipal de Lescun pendant 16 ans ; maire pendant 4 ans; officier commandant la subdivision des sapeurs pompiers de Lescun pendant 12 ans
Distinctions honorifiques : médaille coloniale (Tunisie)
Avis de J. Carles, maire de Bedous 25 octobre 1908
"M. Carrafancq a toujours été un républicain militant et propagandiste, dévoué et intéressé de toutes les voies du progrès. Il s'est employé par tous les moyens et surtout par l'exemple pour démontrer aux agriculteurs du canton d'Accous les résultats heureux et les bienfaits que l'on peut obtenir par l'application scientifique des nouveaux procédés de culture et d'élevage".
Avis du sous-préfet
"Esprit ouvert au progrès, avide de savoir mais soucieux en même temps de soumettre au contrôle de l'expérience pratique les théories nouvelles. M. Carrafancq a rendu et continue de rendre dans la région montagneuse qu'il habite, les plus civils services. Républicain actif et très ferme"
Dossier demande"Mérite agricole" 1909 (ADAPA 3Z21)
mobilisé en mars 15, classe 16
Bulletin Paroissial de Lescun mai 1915
militaire
marié le 2 août 1879 à Marie Josephine Lebrun (Paris 15e)
Jean
cantonnier des Ponts et Chaussées à Etsaut
Engrâce Cazaux
cultivatrice
engagé volontaire pour la guerre en 1870 section des infirmiers militaires, rengagé jusqu'en 1895, commis principal au ministère de la Guerre, officier d'administration du cadre auxiliaire de santé, campagnes contre l'Allemagne et à L'Interieur
chevalier du mérite agricole
chevalier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1910
Jean Marie
Préposé des douanes
Fourtine Louise
ménagére
soldat de 2e classe en août 1914, caporal en avril 1915, sergent en juillet 1916, adjudant en avril 1918, lieutenant en septembre 1918, lieutenant de réserve en 1922,
Blessé à Souain, brulure à la main le 25 septembre 1916 par des fusées éclairantes, cité à l'ordre du régiment le 28 septembre 1916 pour son sang froid lors d'une attaque, cité à l'ordre de la Division le 2 septembre 1917 : "sergent mitrailleur d'un calme et d'un sang froid remarquables, S'est distingué dans l'attaque du 15 août 1917, son chef étant blessé, a pris le commandement dans des circonstances particulièrement difficiles. A mis une mitrailleuse boche en batterie et personnellement contribué à repousser plusieurs contre-attaques ennemis à la grenade."
Chevalier de la Légion d'Honneur le 13 mars 1933, lieutenant au centre de mobilisation colonial d'infanterie, reside à Bordeaux en 1933 cours A. Briand, inspecteur des contributions indirectes
AN dossier Legion d'Honneur
gendarme, brigadier à la 18e légion
Jacques
platrier à Orcun
Jeanne Rangole
Engagé dans la gendarmerie en 1845, gendarme mobile en 1850 , passé au régiment de la Garde en 1854, gendarme à cheval de la compagnie du Loiret en 1855 puis brigadier à cheval de la la Sarthe en 1864, médaille militaire en 1867, chevalier de la Légion d'Honneur le 31 décembre 1872, en retraite en 1875
campagnes : en Afrique de 1846 à 1848, à l'Interieur en 1851 (coup d'Etat de Napoléon III), contre l'Allemagne 1870-1871
gendarme à cheval
marié le 27 septembre 1860 à Marguerite Zélie Eloi
Pierre Casabonne de Haut
laboureur
Catherine Espiaubot
ménagère
incorporé au 2e dragon en septembre 1849 comme appelé, passé au 1er escadron des guides en septembre 1851, nommé gendarme au 2e bataillon d'élite en février 1854, passé au régiment de la garde impériale le 2 juin 1854, engagé volontaire pour 7 ans en 1856, noùùé brigadier à cheval de la légion d'Afrique en 1858, rengagé à Blidah en 1863 pour 7 ans, nommé maréchal des logis à la légion de gendarmerie d'Afrique en 1866,
chevalier de la Legion d'Honneur le 21 avril 1874, en retraite la même année, quitte Alger pour Nice où il s'installe pour des raisons familiales jusqu'en 1884, à cette date s'installe à Castiglione près d'Alger
AN dossier Legion d'honneur
Casadepats
maire d'Etsaut
fils de l'ancien maire d'Etsaut en 1881, qualifié de Bonapartiste par le sous-préfet d'Oloron. Il était secrétaire de la mairie jusqu'en 1881 date de son remplacement par l'instituteur Sottou jugé plus républicain par le sous-préfet.
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
CASADEPATS
Ancien maire d'Etsaut en 1881, qualifié de Bonapartiste par le sous-préfet d'Oloron. Son fils était secrétaire de mairie jusqu'en 1881.
P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
sous-lieutenant en 1793, puis capitaine
marié à Pomps le 1er août 1815
Alexis
Anne-Marie Fondevielle (d'Athas)
p.84 et 39. sous-lieutenant de la 1er compagnie du 5e bataillon des basses-Pyrénées lors de la bataille de Lescun (1794).Il y fut blessé d'un coup de feu. Il devint capitaine et fut fait chevalier de la Légion d'honneur.
p.49."Laclède , qui a laissé sa compagnie aux ordres de son lieutenant Sallenave pendant qu'elle recevait ses munitions, l'a précédée d'une demi-heure à Lescun et lui, qui allait recevoir le baptême du feu, apprécie la situation d'un coup d'œil."
En 1817, il est capitaine retraité, percepteur à vie de l'arrondissement de Morlanne, installé à Pomps. il est mentionné dans l'avis d'individualité "qu'il déclare n'avoir jamais porté d'autre nom que Salenave, nom de la maison de son père, cadet de la maison Casamajor, maison acquise en se mariant"
chevalier de la Légion d'honneur le 24 août 1814
Appelé par la loi de 1794 (4 pluviose an II) au 5e bataillon des Basses-Pyrénées, caporal le 28 pluviose an II, sergent le 24 germinal an II, sous-lieutenant au 22e léger par ordre du général Hilaire en l'an 8, lieutenant le 1er pluviose an 8, capitaine le 30 avril 1808, passé avec le grade de capitaine au régiment de vélites de Florence en 1812
blessé d'un coup de feu de l'ennemi à la partie antérieure et supérieure de la cuisse gauche le 11 fructidor an II à Lescun
campagnes en Italie, à Naples et en Calabre
Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004
prêtre
Jacques
Lassalette Marguerite
ordonné prêtre en 1833, nommé curé de Jasses et Berenx en 1849
annuaire du diocèse 1857
militaire 1881-1898
marié avec Jeanne Carles, soeur du maire de Bedous Joseph Carles
Simon
Cultivateur
Labourdette Anne
Engagé en novembre 1881 au 59e régiment de ligne, caporal en octobre 1882, sergent en septembre 1883, sergent fourrier en septembre 1885, rengagé pour 5 ans en octobre 1885, sergent major en septembre 1886, rengagé pour cinq ans en septembre 1891, passé comme sergent et pour convenance personnelle au 7e régiment d'infanterie de marine en avril 1891, sergent major en septembre 1891, passé au 2e régiment de tirailleurs tonkinois le 15 juin 1892, adjudant le 6 juin 1895, passé au bataillon de la Martinique le 9 mai 1897, passé au 7e régiment de marine le 30 juin 1898, libéré du service actif le 1 octobre 1898, en réserve au 143e de Pau, en résidence à Tours en 1899, nommé sous-lieutenant de réserve en 1900 au 4e d'infanterie de marine
Campagnes : Sur le Comorin du 13 juin 1892 au 20 juillet 1892 (bateau de la compagnie nationale de navigation de Marseille construit en 1882, détruit par le feu à Marseille en 1895), au Tonkin (en guerre) du 21 juillet 1892 au 30 juillet 1895 ; sur L'Annamite du 31 juillet 1895 au 16 septembre 1895 (bateau construit à Cherbourg en 1876, sert de navire-hôpital) ; en Martinique du 9 mai 1897 au 13 juillet 1898.
médaille du Tonkin, chevalier impérial de l'Annam le 10 septembre 1895, médaille militaire en 1897
Dossier ADPA, registre matricule Diplome de l'ordre imperial du dragon (archives S. Carles)
maire d'Osse en 1881
marié en 1853 à Jane Lahouratate Beudou
Pierre
berger
Marie Beudou
CASAMAYOU
Maire d'Osse en 1881. Mis en minorité lors de la désignation des délégués pour les élections sénatoriales de 1881. Républicain d'après le sous-préfet d'Oloron. (Voir fiche Loustalot Joseph) (
P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216-217)
cultivateur
Jean Bertrand Casamayouret Lengragnat
agriculteur
Anne Bergez
né le 9 mars 1885 à Accous, fils de Jean Bertrand et Anne Bergez (décédée en 1895), profession cultivateur à Accous, classe 1905 Pau matricule 1891, degré d’instruction 3, incorporé 7 octobre 1906 au 6e bataillon de chasseurs, libéré 25 septembre 1908 (réserve 18 RI). Mobilisé le 2 août 1914, arrivé au corps le 5, aux armées le 12 avec le 218e régiment d’infanterie. Tué à l’ennemi le 29 mars 1918 à Rubescourt dans la Somme. Citation à l'ordre du régiment n°242 du 3 janvier 1918 : "Au front depuis le début de la campagne, a pris part aux combats de la Marne, de Verdun, de Craonne et s'y est conduit en brave". Croix de guerre avec étoile de bronze. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 33 ans. Inhumé à la nécropole nationale de Lihons dans la Somme tombe 1777 bis.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p
intendant général de 1er classe, commandeur de la Légion d'Honneur
Marié à Maria Augustine Louise Mallard.
Pierre
Catherine Guillers
chevalier de la Légion d'Honneur en février 1919, officier de la Légion d'Honneur le 17 décembre 1933, commandeur de la Légion d'Honneur le 7 mai 1946
Jean Emile Casanoue est né à Bedous le 24 août 1888 de Pierre et Guillers Catherine. Il est instituteur à Laruns en 1908 quand il est appelé pour passer le conseil de révision. Apte, il est affecté de 1909 à 1911 au 88e d'infanterie de Mirande dont il sort sergent. il redevient instituteur à Lescun en 1912 puis Pau en 1913. Mobilisé en août 1914, il s’est illustré pendant toute la durée de la guerre. Six fois cité – dont quatre fois à l’ordre de l’armée –, six fois blessé, il termine la guerre avec le grade de capitaine. Il est volontaire, en 1920, pour faire partie de l’armée du Levant qui embarque en août à Marseille. De retour en 1922, il est promu au service de l’Intendance. En 1939, on le retrouve Intendant général de la ville de Paris. Pendant toute la deuxième guerre mondiale, il œuvre auprès du secrétariat d’État au ravitaillement pour alimenter la population de la capitale. À la Libération, il est maintenu dans son grade puis est nommé en 1945 à la direction de l’Intendance des troupes françaises en Allemagne. Intendant général de 1er classe, il prend sa retraite en 1948. Décoré de la croix de guerre et de la Military cross, il est fait commandeur de la Légion d’honneur en 1946. Le 16 août 1948, le général Koenig, commandant en chef des troupes françaises en Allemagne, tient à lui adresser personnellement ses félicitations et ses remerciements dans la tâche qu’il a menée pour le ravitaillement des troupes et il salue sa carrière exceptionnelle. Marié à Maria Augustine Louise Mallard.
Décédé le 14 décembre 1955
Dossier de la Légion d'Honneur (AN) Dossier du service historique de l'Armée (Vincennes)
prêtre
Michel Casaubon
négociant
Casales Marie
CASAUBON
Né à Sarrance en 1863, curé de Jurançon en 1895, ordonné prêtre en1888, nommé à Jurançon en 1893
annuaire du diocése
prêtre
ordonné prêtre en 1838, curé de Abidos et Marsillon en 1853
annuaire du diocèse 1857
Né en 1847 à Pardiés, ordonné prêtre en 1874, nommé curé de Borce en 1890
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
Cauhapé Jean
Vignau Anne
CAUHAPE
Né en 1858 à Lées-Athas, ordonné prêtre en 1884, nommé curé de Dognen, Lay Lamidou en 1891. (annuaire du diocèse de 1895)
(annuaire du diocèse de 1895)
cultivateur avant la guerre, aubergiste en 1932
marié à Françoise Claverie
Bernard
laboureur
Marianne Faurie
ménagère
jeune soldat appelé au titre de la classe de 1897, chevalier de la Légion d'Honneur 10 mars 1932 au titre de soldat au 288e RI, mobilisé le 19 mars 1915 au 283e RI de Saint Gaudens, blessé le 5 septembre 1916 à Verdun, Vaux-Chapitre, amputation jambe gauche, rentré dans ses foyers le 21 janvier 1918, grand mutilé de guerre résidant à Cette en 1932, médaille militaire en 1932
prêtre
Né en 1821 à Lées, ordonné prêtre en 1852, nommé vicaire de Monein en 1853, nommé curé de Gurmençon en 1858
(annuaires du diocèse de 1857 et 1895)
prêtre
Jean François
Julie Cazaurang
Né en 1860 à Escot, ordonné prêtre en 1885, Prêtre de la société des missions étrangères, en poste depuis 1885 à Pulo-Pinang (annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
Baptiste
berger
Monrepaux Thérese
ordonné prêtre en 1828, nommé curé de Lème, hameau de Mousté en 1848
Annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1848, nommé curé d'Aubertin Lacommande en 1855
annuaire du diocèse 1857
curé à Aubertin en 1857
curé d'Aubertin en 1857
prêtre
Cazenave Jean
berger
Vignau-Lous Louise
ordonné prêtre en 1871, aumonier des Sœurs de Nevers à Oloron
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
manoeuvre avant la guerre, puis mutilé de guerre
marié 8 octobre 1904 à Accous
François
Ruiz Prudencia
Mobilisé en 1914 au 46e régiment d'artillerie, recrutement de Marmande de 1903, matricule 887, mobilisé en 1914, blessé par éclats d'obus à la jambe droite à Auberive le 10 octobre 1915, amputation de la cuisse droite, moignon atrophié douloureux, médaille militaire le 11 avril 1916, chevalier de la Légion d'Honneur au 31 mars 1939, réside à Nérac depuis mars 1938 rue du champ de foire(Lot-et-Garonne) d'après un rapport de gendarmerie de 1939 qui le juge trés apprécié et vivement modestement, non engagé dans aucune faction extrémiste , réside à Toulouse en 1964,
garde champêtre à Borce
marié à Borce le 8 janvier 1902 avec Françoise Asso
Jean Pierre
cultivateur
Engrace Labourdegne Lapachet
classe 1897 Pau 2265, degré d'instruction 3, incorporé le 15 novembre 1898 au 57e régiment d’infanterie, libéré le 15 octobre 1901, en réserve au 18e R.I. Dispensé de période de réserve en 1907, garde champêtre à Borce jusqu'au 14 décembre 1915. Mobilisé et affecté au 143e reg infanterie territoriale le 20 décembre 1915 puis au 310e R.I. le 18 mars 1916, aux armées à partir de cette date, passé au 208e R.I. le 1 juin 1916. Tué à l’ennemi par éclats d’obus le 26 juillet 1916 à Herleville (Somme, arrondissement de Péronne). Déclaré mort pour la France et inscrit sur les monuments de Borce et Urdos. Age au décès 38 ans.
ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
cultivateur à Féas
inconnu
Elisabeth Chabanne
classe 1915 Pau 78, degré d'instruction 2, incorporé le 16 décembre 1914 au 7e régiment d’infanterie coloniale, blessé le 27 juin 1915. Décédé des suites de ses blessures le 29 juin 1915 à Seddul Bahr (Turquie). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Lourdios. Age au décès 20 ans. Avis de décés transmis à Arette le 12 février 1918
ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
Prêtre
Jean Chourrout
agriculteur
Marie Chourrout
Jean Chrysostome Chourrout, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est né le 1er janvier 1878 à Sarrance dans la maison Franciman qui se trouve entre Ponsuzon et le col d’Ichère. Ses parents Jean Chourrout de Sarrance et Marie Chourrout de Bedous, cousins germains, ont eu 7 enfants, Jean Chrysostome était le 5ème. . Son frère aîné prenant la succession des parents à la ferme familiale Jean Chrysostome entra, après des études secondaires terminées à Bethléem par des études de philosophie et de théologie, dans la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram .
Jean Chrysostome fut ordonné prêtre le 10 août 1902 et envoyé en Argentine au collège San José de la Plata. Pendant plus de 20 ans il se consacra là-bas à l’enseignement de plusieurs matières. En 1921 il prit la direction de ce collège puis devint Délégué du Supérieur Général en Amérique du Sud avant d’administrer la résidence du Sacré-Cœur à Buenos-Aires. C’est là qu’il se lia d’amitié avec les docteurs Leonardo Pereyra Iraola, Romulo Amadeo et Mario Gorostarzu notablement connus en Argentine.
Parallèlement à ces activités religieuses il se mit à écrire des manuels scolaires en espagnol. Les plus connus : « Traité de logique » et « Histoire de la littérature espagnole » furent même utilisés dans les collèges d’Etat. Il écrivit aussi une « Histoire de la littérature argentine »qui fut très appréciée. Jean Chrysostome Chourrout signa ses publications du pseudonyme Tristan Valdaspe. Avec Valdaspe il faisait un clin d’œil à ses origines, pour ce qui est de Tristan, même si aucun indice ne vient le confirmer, on peut supposer qu’il a utilisé ce prénom en référence au curé Tristan dont Valentin Lespy a publié la correspondance en 1879 sous le titre « Un curé béarnais au dix-huitième siècle ».
En 1928 sa santé faiblissant, il fut renvoyé en France où il fut nommé Supérieur de la résidence de Pau. Il décédera à Pau le 15 février 1932 et y sera inhumé. Un service funéraire fut organisé dans l’église paroissiale du Sacré-Coeur de Buenos Aires et la Revue des Collèges Bétharramite d’Argentine lui rendit hommage en publiant deux articles dans ses numéros de mars et mai 1932. Le 18 mars 1932 le journal « El Pueblo »publia un article du prêtre Don Alfonso Duran sous le titre « Mort d’un grand littérateur et d’un grand religieux »
Merci au Père Domecq dernier père Bétharramite du monastère de Sarrance et à Marilyn Szalaï, canadienne, petite nièce de Jean Chrysostome Chourrout.
Mémoire d'ASpe bulletin 16
instituteur à Lescun en 1914-1915
mobilisé en 1915
bulletin paroissial de Lescun
prêtre
Jean-Pierre Claverie
boucher
Minguet Marie
Né en 1849 à Sarrance, ordonné prêtre en 1873, aumonier des Servantes de Marie à Anglet depuis 1886 (annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
lieutenant de gendarmerie
Jean
Journalier
Plandé Martine
chevalier de la Légion d'Honneur 13 octobre 1858, réside à Paris à cette date
Dossier Legion d'Honneur
Jean-Pierre Claverie Bergé
Anne-Marie Casahoursat
Claverie Bergé Jean Chrysostome (adjudant), né le 7 avril 1882 à Accous, fils de Jean Pierre, propriétaire, et Anne Marie Casahoursat, profession sabotier à Accous puis engagé, classe 1902 Pau matricule 2036, degré d'instruction 3, incorporé le 25 novembre 1903 au 30e bataillon de chasseurs, caporal le 21 septembre 1904, sergent le 2 octobre 1905, engagé pour deux ans le 23 mai 1906 à compter du 1 octobre 1906, engagé pour un an le 30 septembre 1908, engagé pour un an le 24 septembre 1909,rengagé pour un an le 13 août 1910, rengagé pour deux ans le 1 avril 1911 à compter du 1 octobre 1911, passé du 30e bataillon de chasseur au 4e régiment d’infanterie coloniale le 13 août 1911 par permutation pour convenance personnelle, incorporé le16 août comme sergent, passé au 2e régiment sénégalais le 30 novembre 1911, rengagé pour 5 ans le 7 novembre 1912 à compter du 1 octobre 1913, passé au 9e bataillon sénégalais du Maroc le 1 janvier 1913, adjudant le 16 mars 1914, blessé le 28 avril 1913 à la jambe droite par une balle qui a effleuré la partie supérieure et externe et a déterminé une plaie large comme une pièce de 1 franc sur la face antérieure de la jambe, l'os a été contusionné. Tué à l’ennemi vers midi le 20 août 1914 à Khenifra au Maroc, oued Zem, combats de la colonne Duplessis. Croix de guerre. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 32 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
prêtre
Jean
Marguerite Carreret
ordonné prêtre en 1831, nommé curé du hameau de Bétharam en 1844
Annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1838, nommé curé d'Urdos en 1841
annuaire du diocèse de 1857
officier de santé à Lées Athas attesté en 1821
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
12 septembre 1891
caporal au 91e de ligne
chevalier de la Légion d'Honneur le 12 août 1861 réside à cette date dans la Drôme, à Sauzet
dossier Légion d'Honneur
militaire, mlieutenant d'infanterie
Jean
directeur du cours superieur de Bedous
Jeanne Marie Minvielle
Appelé en 1909, centre de recrutement d'Angoulême, incorporé au 107e d'infanterie, caporal en février 1911, suit les cours en 1911 de gymnastique et d'escrime de Joinville, sergent en 1912, passe au 307e d'infanterie en août 1914, sergent major en septembre 1914, adjudant en octobre 1914, sous lieutenant en décembre 1914, blessé le 16 novembre 1916, promu lieutenant en 1917, mis à la disposition du commandement de l'armée d'Orient en août 1917, passé au 2e zouaves, mis en disponibilité en 1920 pour invalidité, croix de guerre étoile de bronze, Chevalier de la Légion d'Honneur le 27 décembre 1923, réside à Saint-Estephe près de Roullet en Charente en 1963
Directeur de l'école supérieure de Bedous
marié à Jeanne Marie Minvielle
un fils Michel Lucien né en 1889 à Bedous maison Carles rue Notre Dame
prêtre
Jean
berger
Esperaber Marguerite
ordonné prêtre en 1817, nommé curé de Lassebetat en 1845
annuaire du diocèse 1857
militaire, sous lieutenant
Augustin
Casamayou Dominique
chevalier de la Légion d'Honneur le 14 août 1865
affecté en Algérie en 1873
instituteur à Accous
marié à Marthe Paillé, institutrice
Jean
douanier à Lescun
"Joseph Darriere né à Hendaye d'un père douanier, se retrouve à 2 ans à Lescun où son père a été nommé. Son instituteur, M. Manauthon, grand montagnard et chasseur d'isards, va susciter chez lui, cet amour profond et total pour la montagne qu'il gardera jusqu'à ces derniers jours.
Son père, fils de menuisier, lui confectionna une paire de petits skis, les premiers dans la vallée. Reçu à l'école normale de Lescar, il n'y fera pas la 3e année etant appelé au front en avril 1917. Il incorpora le 88e régiment d'infanterie d'auch fut envoyé au front, dans les tranchées de la Marne puis en Champagne"..."A la fin de la guerre, il fut envoyé avec les troupes d'occupation dans les Pays rhénans. il y resta jusqu'à la démobilisation en mai 1920. Dès juin, il fut nommé stagiaire à Accous. Titularisé il y restera jusqu'en 1923. Après un passage à l'école Saint-Croix (aujourd'hui J. Prévert) d'Oloron, de 1923 à 1925, il posa ses valises à Trois Villes (1925-1928) puis définitivement à Tardets. Entre temps il épousa Marthe Paillé, institutrice..."
Entré dans l'Armée secréte en 1942, servant de relais entre le Pays basque et le Bearn.
A partir de 1964, avec le soutien de son inspecteur et ceui de l'inspecteur d'Académie (mais pas de celui du recteur), il fit monter une première classe de montagne au refuge de l'Abérouat. Il prit la présidence de la section Ski et montagne de la Fédération des oeuvres laïques, prit sa retraite en 1957 à Lons
La promo 1914 -1917 à la guerre 14-18, publication de l'Amicale des Anciens Elèves des Ecoles Normales d'Instituteurs des Pyrénées-Atlantiques, sd, pp.13-18
médecin à Osse en 1766
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
avocat au Parlement de Navarre
Jean de Laclède,
notaire et syndic de la vallée d'Aspe
Marie Latourette
Né le 24 septembre 1690 à Bedous et mort le 6 janvier 1776. Avocat au Parlement de Navarre., fils de Jean de Laclède syndic d'Aspe et de MarieLatourette, père de Jean de Laclède, maitre des eaux et forêts, grand père de Pierre Armand Laclède, colonel des dragons mort à Saragosse en 1808. Mari de Magdelaine d'Espoey d'Arance (1697-1733).
Un frère connu Jean Joseph de Laclède (1689-1736) écrivain, ami de Voltaire.
extrait de Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, p7
"Nous avons, paradoxalement, peu de renseignements sur lui, si ce n'est sa défaite dans un procès, jugé en février 1752, qui lui valut de devoir payer 6000 livres qui étaient une dette de son père".
Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, p7
colonel de dragons
Jean Laclède
maitre particulier des eaux et forêts
Cécile Bourbon
Laclède Pierre Armand, né à Pau le 12 novembre 1769, fils de Jean Laclède, maitre particulier des eaux et forêts, et de Cécile Bourbon.
Elu capitaine d'une compagnie franche le 19 mai 1792, il combat à l'armée des Pyrénées occidentales en 1793. est blessé par un eclat d'obus à la jambe gauche le 12 fevrier 1794; il continue à servir à l'armée des Pyrnées occidentales lorsqu'il devient capitaine de grenadiers au 5e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées le 12 février 1795 et aide de camp du général Marbot le 1 mai 1795. il accompagne ce dernier au cours de ses divers commandements aux armées de l'Ouest, des côtes de l'océan, de Rhin et Moselle et dans la 8e division militaire. Capitaine à la suite du 18e regiment de dragons le 17 mars 1797, il est employé aux armées du Rhin et d'Angleterre de 1797 à 1799 comme adjoint à l'adjudant-général Lamarque le 19 juillet 1797 puis dans la 11e division militaire comme adjoint à l'adjudant général Verger-Desbarreaux 30 avril 1799. Il rejoint l'armée du Rhin comme adjoint aux adjudants generaux le 12 mars 1800, reçoit un coup de sabre à la tête à la bataille de Moesskiich le 5 mai 1800 et est nommé chef d'escadron à titre provisoire par le général en chef de l'armée du Rhin le 18 juin 1800. Confirmé dans ce grade à la date de sa nomination provisoire le 2 janvier 1801. il est affecté au 13e régiment de dragons le 8 février 1801 puis au 1er régiment de dragons le 19 février 1803 prenant part à la campagne de la Grande Armée en 1805 et recevant un coup de pointe à la main dans une charge en Bohême. Major du 2e regiment de dragons le 14 mars 1806, il est appelé à commander le 6e regiment provisoire de dragons à l'armée d'Espagne le 26 avril 1808. S'étant particulièrement distingué au siège de Saragosse, notamment au cours de l'attaque du 23 juillet 1808, il est promu colonel de cavalerie le 1er août 1808 à l'âge de 38 ans et après 16 ans de service.
Tué à Saragosse le 5 août 1808.
Décoration, chevalier de la Légion d'Honneur le 14 juin 1804
Ce qu'en dit le Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004
p.85-86
"N. de Laclède est né à Bedous en 1773. Plusieurs de ses ancêtres furent syndics de la vallée et son père, Jean de Laclède, maître particulier des eaux et forêts, fut conseiller du Roi en 1789; c'est lui qui a créé la forêt du Bastard (bois de Pau) et qui entreprit les travaux de dessèchement du Pont-Long.
Le jeune Laclède n'avait que 19 ans au moment où s'organisèrent les compagnies franches de la montagne, qui formèrent plus tard le 5e bataillon des Basses-Pyrénées. A cette époque il avait déjà renoncé à la particule qu'il ne porta plus jamais.
D'une famille très connue et très considérée dans le pays, le jeune volontaire avait reçu une instruction assez soignée pour l'époque; de plus, son intelligence, sa belle taille et son enthousiasme en avaient, dès l'organisation des gardes nationales, imposé à ses compatriotes de Bedous, qui le nommèrent leur chef.
Après l'affaire de Lescun et la campagne de 1795 en Espagne, Laclède passa à l'armée d'Italie servit dans une demi-brigade basco-béarnaise.
Pendant un séjour qu'il fit à Marseille à la fin de la campagne de 1796-1797, il faillit épouser une sœur de Bonaparte.
C'est peut-être sous l'influence de la rupture de ces négociations matrimoniales, qu'il passa à l'armée du Rhin. Toujours est-il que pendant la campagne de Moreau en Allemagne (1800), nous le retrouvons chef d'escadrons au 1er régiment de dragons.
Au moment de la disgrâce du général, l'avancement du jeune chef d'escadrons se ressentit de l'admiration qu'il professait pour ce grand homme de guerre, à la personne duquel il avait été très attaché, cette admiration eût certainement cessé complètement si Laclède n'était mort avant la trahison du général. Quoi qu'il en soit, le commandant parvint à triompher des préventions qui pesaient sur lui. Il fit de nouveau campagne en Allemagne et, en 1808 nous le retrouvons colonel du 6e dragons sous les murs de Saragosse.
C'est pendant le deuxième siège de la ville qu'il trouva une mort glorieuse.
Il commandait une colonne chargée de prendre le grand pont de l'Ebre, au nord de la ville, pont par lequel s'échappaient de nombreux espagnols. Il se trompa de chemin et s'engagea dans une rue sans issue près de la calle dom Gil, qui conduit au port.
C'est dans cette impasse qu'il tomba de cheval, assommé à coups de pierres et de grosses briques, que des femmes lui jetaient du haut des toits en terrasse. Dégagé par ses hommes, Laclède fut transporté dans une maison qui servait d'ambulance.
Le maréchal Lannes, prévenu aussitôt, et bien que sachant qu'il n'y avait plus aucun espoir de sauver son vaillant lieutenant, fit porter sur son lit de mort les insignes de général : et c'est avec ce titre qu'il fut enterré (décembre 1808) .
Il avait 35 ans
Pour honorer le nom de cette famille qui rendit de si grands services au Béarn et à la Patrie, les villes de Pau et Bedous ont toute deux donné le nom de Laclède à une de leurs rues."
La bataille de Lescun (septembre 1794)
p.34-35. La garde nationale de la vallée est formée à partir du 20 janvier 1793, date de la première réunion d'élection de ces chefs. "Laclède de Bedous… et Minvielle, d'Accous,
p.42. "La 1er compagnie (Laclède) occupait Bedous"
p. 46 "A la même heure (8 heures du matin le 7 septembre 1794) le capitaine Laclède, de Bedous, se rendant à l'exercice avec sa compagnie(1er compagnie), entendit le bruit lointain des détonations, répercutées par les échos de la montagne. Sans perdre une minute il fait chercher des munitions et prévenir à Accous la compagnie Minvielle qui allait partir pour la manœuvre."
p.49."Laclède , qui a laissé sa compagnie aux ordres de son lieutenant Sallenave pendant qu'elle recevait ses munitions, l'a précédée d'une demi-heure à Lescun et lui, qui allait recevoir le baptême du feu, apprécie la situation d'un coup d'œil."
p.49 Vers 10 heures du matin, les compagnies Minvielle d'Accous et Laclède surgissent sur le champs de bataille et se déploient."Laclède est arrivé par le chemin de la rive gauche, Minvielle, un peu en arrière, par celui de la rive droite. Eux aussi ont eu de la peine à gravir les deux sentiers de chèvres où tout le monde doit marcher en la file indienne. Des paysans leur avaient déjà annoncé la prise et le pillage de Lescun par l'ennemi, mais cette nouvelle n'avait fait que redoubler leur ardeur et leur désir de se mesurer avec lui."
p.50. "La 1er compagnie électrisée par son chef franchit le gave sur quelques madriers à l'extrémité de la ligne espagnole et enlève la rive droite à la baïonnette aux cris de 3Vive la France".
p. 50. les deux compagnies, Minvielle et Laclède sont réunis. Elles prennent de flanc les troupes aragonnaises. "Laclède, qui a pris le commandement des deux compagnies, fait battre la charge et pour la deuxième fois enfonce l'ennemi à la baionnette". Nouvel arrêt des espagnols qui se reforment et refoulent les deux compagnies.
p.52. A 13 heures, "les compagnies Minvielle et Laclède enlevaient par une troisième charge à la baionnette et après une lutte acharnée, un petit mouvement de terrain situé au nord-est de Langlade".
p.57. Laclède, Minvielle d'Accous et Castaing poursuivent l'ennemi et le chargent plusieurs fois.
p.58. "Comme Ney et Richepause devaient le faire six ans plus tard à Hohenlinden, Guipouy, Laclède et Pélissié s'embrassèrent au col de Pau; puis sans perdre de temps continuèrent la poursuite".
p. 67. "Parmi les prisonniers se trouvait beaucoup de gardes wallons et leur chef blessé, le baron prussien Hoortz. Laclède qui l'avait fait prisonnier de sa main à l'attaque du moulin où il avait, quoiqu'étourdi seulement, été laissé pour mort, Laclède, dis-je, arriva fort à-propos pour l'arracher aux mains des Lescunois qui allaient lui faire un mauvais parti. Après que sur son ordre, Sarraillé eût pansé le colonel, il le fit fouiller; on trouva sur lui un état de renseignements donnant la composition et l'effectif de la division aragonaise. Cet officier , "de haute et belle stature, d'une figure et d'une éducation très distinguée" s'était bravement comporté.
Laclède lui rendit son sabre, "arme d'honneur" à laquelle il paraissait tenir beaucoup; le lendemain, il l'envoya à Bedous avec une escorte sans armes : le colonel de Hoortz parut très sensible aux sentiments généreux et chevaleresques de son vainqueur".
Dictionnaire des colonels de Napoléon, Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004
Maitre particulier des Eaux et Forêts
Pierre Laclède (1690-1176)
avocat au Parlement de Pau
Marguerite d'Espoey d'Arance (1697-1733)
De LACLEDE Jean
1728-1813
Né à Bedous le 26 janvier 1728, fils de Pierre Laclède (1690-1776) et Magdeleine d'Espoey d'Arance (1697-1733), frère de Pierre de Laclède, fondateur de Saint Louis du Missouri.
extrait du TER de Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp2-3
"Fils de Pierre de Laclède, avocat au Parlement de Navarre et de Magdeleine Espoeys d'Arance. Il fit ses études au Collège des Jésuites de Pau, puis à l'Université de Toulouse. Ensuite, il prit la succession de son père dans sa charge d'avocat au Parlement de Navarre, mais il semble n'avoir eu que peu de goût pour cette profession. Esprit très ouvert et fin lettré, il fut élu le 1er juillet 1751 à l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de Pau, où il fut reçu le 13 juillet suivant. A partir de 1755, il tenta de développer en Béarn la culture du murier et l'industrie de la soie, mais nous verrons que des obstacles multiples empêchèrent ce développement.
Une deuxième période de sa vie s'ouvre avec sa reception, le 9 mars 1763, comme maître particulier des Eaux et Forêts de Pau, fonction qui allait lui permettre d'exercer son goût pour l'agronomie et sa passion du bien public, et de tenter de remédier à la grave situation des forêts béarnaises. En 1770, le Roi, pour le récompenser des services rendus, lui concéda à titre de fief, dans les landes du Pont-Long, l'ancienne forêt royale de l'Ousse, qui était à ce moment-là ruinée et transformée en lande marécageuse. Laclède draina les marais, défricha les touyas, et fit de cette lande un beau domaine, sorte de ferme modèle, connu sous le nom de St-Sauveur de l'Ousse. Ces années constituèrent véritablement l'apogée de la carrière de Jean de Laclède.
La révolution de 1789 allait ouvrir dans sa vie une troisième période qui devait être particulièrement désastreuse. A la faveur des troubles de cette époque, il y eu parmi les paysans du Hameau de Pau un déchainement de violence contre Laclède, et le domaine de St-Sauveur fut entièrement pillé et saccagé. Laclède, qui avait entretemps renoncé à ses droits féodaux le 21 octobre 1789, quitta Pau en 1791 et se retira chez lui à Bedous, ruiné et sérieusement menacé. Il fut inscrit sur la liste des suspects comme "aristocrate dangereux", arrêté le 8 novembre 1793 et interné à Condom. Libéré en octobre 1794, il chercha à rentrer aux Eaux et Forêts, puis fut nommé conseiller général d'Accous en 1800, et se cantonna dans cette fonction jusqu'à sa mort, survenue le 24 novembre 1813."
p.4 -"La famille Laclède etait implantée dans la vallée d'Aspe depuis fort longtemps". On trouve des Laclède à Bedous en 1385 dans le dénombrement de Fébus
Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp2-3
notaire, syndic de la vallée d'Aspe
Pierre Laclède
notaire,
Anne de Fondsvieille (2e mariage)
Né le 22 novembre 1660 à Bedous, fils Pierre Laclède, notaire, et deAnne de Fondsvieille (2ème mariage), notaire comme son père, décédé le 5 janvier 1725, (grand père de Jean de Laclède maitre des Eaux et Forets, arrière grand-père de Pierre Armand Laclède, colonel de dragons tué à Saragosse en 1808)
Syndic d'Aspe, marié à Latourette Marie (1661-1731), père de Pierre Laclède(1690-1776) avocat au Parlement et de Jean-Joseph Laclède (1689-1736), écrivain ami de Voltaire
Extrait de Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp4-6
"Il fit ses études au Collège des Jésuites de Pau : le programme des exercices littéraires de ce collège, tenus les 26-28 août 1688, nous cite un "Joannes Laclède, a valle Aspensi" parmi les élèves de la classe de rhétorique. Par la suite, il exerça la fonction de notaire, mais peut-être apporta-t-il quelque négligence à cette tâche, car en août 1734, lorsque les Etats s'occupèrent de préparer l'érection en offices des notairies du Béarn, ils s'parçurent que Jean Laclède, alors décédé, n'avait plus remis ses registres paroissiaux depuis 1698, et son fils dut les porter lui-même au chef-lieu de la vallée, en avril 1736.
Il exerça aussi la fonction de syndic d'Aspe et siégea aux Etats à ce titre. Il fut nommé deux fois commissaire député pour recevoir les comptes des Etats en 1702-1703 et 1716. En 1682-1683, il servit de procureur à Jean de Poey, abbé de Bedous, Jean de Gère, abbé d'Aydius, François de Goés, abbé d'Aydius, et Bertrand d'Appatie, abbé de Jouers, pour faire procéder à la publication en vallée d'Aspe des aveux et dénombrements de leurs biens.
Mais son plus grand titre de gloire fut d'avoir défendu en 1693, en tant que syndic d'Aspe, les droits et privilèges de cette vallée. Un fermier des domaines royaux, Etienne Chapellet, avait prétendu qu'ils étaient nuls et non avenus, dans la mesure où la vallée ne les avait pas fait confirmer par le Roi. Jean de Laclède écrivit alors une requête au Parlement de Navarre pour démontrer que ces droits étaient imprescriptibles et n'avaient pas besoin de confirmation…
Il participa, en tant que lieutenant de maire d'Aspe, à la procédure de liquidation de l'indemnité due aux communautés d'Aspe pour le passage de troupes royales dans la vallée en 1707-1709, procédure qui fut ouverte le 2 décembre 1713.
En outre, l'intendant de Béarn et Navarre, Louis de Harclay, le chargea en novembre 1714 de préparer le passage à Pardies de la reine douairière d'Espagne, Marie-Anne de Neubourg, exilée à Bayonne depuis 1706, et de la reine régnante la duchesse de Parme. A ce titre, Laclède résida à Pardies du 18 novembre au 5 décembre 1714. Et consigna les résultats de sa mission dans un très vivant procés-verbal".
- Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp4-6
écrivain
Jean de Laclède
notaire syndic d'Aspe
Marie Latourette
Jean Joseph de Laclède (1689-1736) écrivain, ami de Voltaire.
1689 – 1736
Oncle de Jean de Laclède maître particulier des eaux et forêts.
Né le 1er mai 1689, décédé en janvier 1736. S'est tourné vers la littérature et l'histoire.
Extrait de Pierre Fréchou : "Assez peu de temps avant sa mort, il devint, grâce à l'influence de Monsieur D'Argental, secrétaire de François Franquetot, maréchal de Coigny. Il était aussi l'ami de Voltaire; et si J.G. de Laussat dit que Voltaire "se plaint, ce me semble, de ce qu'il avait été dupe", la "Biographie Hoefer" dit pour sa part qu'il "lui a consacré quelques lignes touchantes et qui témoignent d'une estime réelle pour sa personne", à l'occasion de sa mort.
Son œuvre principale est une "histoire générale du Portugal" éditée en 1735, rééditée en 1828 avec d'importantes modifications par M.Mielle et le marquis Fortin d'Urban et qui eut l'honneur d'être traduite en portugais par Manuel de Souza et J. da Silveira Lara en 1781-1797, avec reimpression partielle en 1792-1814……"
Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, p7
médecin
De Laclède Joseph
médecin
De Laclède Jean-Pierre-Joseph
Né le 15 avril 1668 à Bedous, fils de Joseph Laclède (médecin à Bedous), Jean-Pierre-Joseph Laclède (dit Angoustures) est le grand oncle de Jean de Laclède, maitre des Eaux et Forêts, le frère de Jean de Laclède, notaire défenseur de la vallée, conseiller au Parlement de Navarre.
extrait de Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp6-7
"fit lui aussi ses études au collège des jésuites de Pau où un "Joannès Petrus Laclède, a valle Aspensi" est signalé en 1688.
Il épousa vers 1703 Marie de Lamothe, puis devint médecin à Bedous. A ce titre, il eut à soutenir plusieurs procès, dont un en 1734 où l'évêque d'Oloron fut impliqué, et un contre la communauté d'Aydius qui refusait de lui payer ses gages de septembre-Décembre 1720, qu'il gagna en juillet 1735 seulement.
Il eut cinq filles et cinq fils, dont l'un, Jean, né le 2 juin 1705, embrassa lui aussi la carrière médicale, obtint son diplôme à l'Ecole de Médecine d'Avignon en 1728, et exerça à Bayonne".
Un autre fils décéda en 1755 à Port aux Princes
Pierre Frechou, Jean de Laclède (1728-1813), TER sous direction Tucoo-Chala, Pau 1971-1972, pp6-7
De Laclède Jean-Pierre-Joseph dit Angoustures
médecin
Né à Bedous, décédé à Port aux Princes en 1755
Il est le frère de Jean Laclède-Lamothe, docteur en médecine installé à Bayonne
J.C. Paronnaud, Vers St. Domingue au XVIIIème siècle dans Emigrands des Pyrénées Atlantiques et régions, publication du centre généalogique des P. A., p.34)
militaire
marié avec Mary Maury, fille de Jean Baptiste Auguste Maury
Pierre César de Poge
capitaine de navire
Marie Detcheverry (de Saint-de-Luz)
Son père, capitaine de navire, travaillait à la mâture. Son parrain à sa naissance est Jean Baptiste de Laban, commis du bureau de la mâture à Athas et sa marraine Etienette Cazade Pourrailly de Bayonne
chevalier de la Légion d'Honneur le 3 messidor an XII, il est alors capitaine au 101e régiment d'infanterie de ligne
officier de la Légion d'Honneur le 21 juin 1819
chef de bataillon au 14e léger en 1813. il est grièvement blessé en juin 1813 et ne reçoit pas sa nomination, courrier intercepté par les cosaques en Saxe. en octobre 1813 il soigne sa blessure aux "eaux de Wiesbaden". En retraite à Oloron en 1816 lorsqu'il reçoit son brevet.
17 mai 1975
artiste peintre
Derey
magistrat
Madeleine Pommier
sans
Jacques-Charles DEREY
(1907-1975)
Il nait à Toulouse le 22 septembre 1907 d'un père Béarnais, magistrat, qui meurt quand Jacques -Charles a 6ans. La mère de famille, Madeleine accompagnée de ses deux enfants rejoint Nantes où son père Félix Pommier est directeur du musée des Beaux Arts.
.Bachelier es lettres, Jacques-Charles est deux fois lauréat au Concours Général de Dessin. Il sera élève an à l'école des Beaux Arts de Nantes (1926, 1927) puis poursuivra sa formation ( de 1928 à 1935) à l'école des Beaux Arts de Paris.
En 1936, il est premier grand prix de Rome ( gravure taille douce) après avoir été 2ème grand prix en 1932,dans la même discipline. En 1937, il rejoint avec son épouse Madeleine, la Villa Médicis. Le séjour romain sera interrompu en 1939 par la guerre.
De retour à Paris , il étudie la fresque. Il dessine, peint , fait des illustrations. Au décès de sa grand mère paternelle paloise, il, fait l'acquisition d'une maison à Lées-Athas, l'ancienne maison de l'abbé Pon (voir article de Louis Lousteau-Chartez dans le bulletin n° de Mémoire d'Aspe)
Il opte pour l'enseignement, car il ne se sent pas prêt pour affronter le monde du marché de l'art des années 50 dont il désapprouve les orientations. Il est à partir de 1950, professeur à l'école des Beaux-Arts de Valenciennes dont il devient directeur de 1952 à 1956. Cette année là, il est nommé Maitre de dessin à l'Ecole Polytechnique. IL y fonde un atelier de gravures e t y enseignera jusqu'à sa retraite en 1973.
De 1958 à 1960, il séjourne à Lacq pour illustrer un compte rendu de gestion de la Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine ( SNPA). Il continue également son métier de graveur en réalisant des créations de timbres pour la Poste.
Ce sont, bien entendu, ses séjours en Béarn et vallée d'Aspe qui présentent le plus d'intérêt pour nous. Il a photographié et peint sa maison béarnaise « la Salette » située au pied du col de Bouézou, sur un petit replat qui domine le vallon de Bedous, offrant une perspective dégagée. Rencontre harmonieuse entre la montagne humaine et la montagne sauvage. En Aspe, il dessine, il peint il randonne. Sa façon de traiter les paysages est très classique. Le dessin , précis mais léger, domine, mais c'est aussi' un grand coloriste. Il préfère les fin de journées , quand le soleil baisse et sculpte le paysage en larges masses qui effacent les détails. Mais il favorise les levers matinaux, 6h, 7h pour ne rien perdre des lumières du levant.
Une Exposition
Organisée en partenariat par le Conseil général des Pyrénées Atlantiques, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Aquitaine, l'association Pyrénées-Pyrénéisme et Elf Aquitaine, une exposition lui fut consacrée au Musée national du Château de Pau « Jacques-Charles Derey ; Vers le Sud »( 21 novembre 1997au 15 mars 1998). Environ 200 œuvres y furent présentées : peintures, dessins, gravures, livres illustrés. A cette occasion , un ouvrage édité par les éditions paloises du Pin à Crochets a été réalisé sous la direction de Claude Menges,, commissaire de l'exposition. Plus de 300 illustrations montrent la diversité de l'œuvre.
Maryse Darsonville
Bulletin Mémoire d'Aspe n°31
maire d'Etsaut, capitaine de compagnie franche en 1793
Bertrand
abbé laïque
Lassalle Isabeau
Capitaine de la 5e compagnie du 5e bataillon des Basses-Pyrénées lors de la bataille de Lescun (1794).Il assura la défense de Lescun au début de la bataille avant l'arrivée des compagnies Laclède et Minvielle. Avant d'être capitaine, il avait été maire d'Etsaut. Il était de famille noble et s'appelait de Troussilh. (Abbé laïque d'Etsaut)
Citations de l'ouvage de Schmuckel
p.45. "Le capitaine Ferrandou accourut de Lescun avec le reste de sa compagnie, suivi de près par le capitaine Troussilh. C'est sur le plateau de Prats, au débouché du ravin d'Itchaxe dans le cirque, que ces deux compagnies rallièrent le détachement du poste, et c'est dans une ravissante clairière…que les deux capitaines réussirent, un moment, à arrêter la marche de l'ennemi".
p.47. Vers huit heures du matin, "en dehors des trois compagnies Ferrandou (7e), Troussilh (5e) et Anchou (3e), qui sont ou vont être en ligne, le reste du bataillon avance rapidement".
p.48. "Dès que la ligne (ennemi) s'ébranle, Ferrandou et Troussilh sont vite ramenés jusqu'au gave, qu'ils traversent rapidement au pont du Moulin pour se reformer de l'autre côté. A onze heures, les débris des deux compagnies garnissent la rive gauche et renforcés par les habitants valides du village, armés des fusils des morts et des mourants, parviennent à s'y maintenir quelques temps, grâce à la force de la position".
p.50. Pendant que Laclède met en place le plan de bataille qu'il a concocté, "Guipouy, Ferrandou et Troussilh vont encourager leurs hommes dans une résistance désespérée".
p.57 "Les compagnies Ferrandou et Troussilh étaient très affaiblies et exténuées"en fin de bataille; "n'ayant plus ni forces ni munitions, elles furent obligées de s'arrêter un moment pour se reposer, manger et ramasser sur les morts et blessés des deux armées les munitions dont elles manquaient"pour la poursuite de l'ennemi en fuite.
Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004, p84-85
prêtre
Joseph marié en 1867
cultivateur
Marguerite Latapie (Sarrance)
Né en 1868 à Jouers, ordonné prêtre en 1891, Prêtre de la société des missions étrangères, en poste depuis 1891 au Tonkin occidental
Biographie site Irfa : https://www.irfa.paris/fr/notices/notices-biographiques/doumecq
[ 1966 ] DOUMECQ Jean-Pierre
Missionnaire
Collège Général Penang - Tonkin Occidental & Maritime
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Jean-Pierre DOUMECQ naquit le 26 novembre 1868, au hameau de Jouers, paroisse d'Accous, diocèse de Bayonne, département des Pyrénées Atlantiques.
Le 21 septembre 1888, il entra laïque, au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 21 septembre 1889, minoré le 1 mars 1890, sous-diacre le 28 septembre 1890, diacre le 21 février 1891, ordonné prêtre le 27 septembre 1891, il reçut sa destination pour le Collège Général de Penang, qu'il partit rejoindre le 29 octobre 1891.
En 1895, M.Jean-Pierre Doumecq, directeur au Collège Général quitta cet établissement et passa au vicariat apostolique du Tonkin Occidental. En 1897, à la mort de M. Cosserat, il succéda à ce dernier dans la charge de supérieur du séminaire St. Pierre de Hoàng-Nguyên \La source Jaune" de la mission de Hanoï. Pendant cinq ans, il s'efforça de communiquer à ses latinistes son goût pour les Belles-Lettres et la bonne tenue.
Par un Bref du Souverain Pontife, en date du 15 avril 1901, le Tonkin Maritime fut détaché du Tonkin Occidental et crée vicariat apostolique confié à Mgr. J.P.Marcou. Ce nouveau vicariat comprenait les deux provinces de Thanh-Hoa et Ninh-Binh, la région montagneuse du Chau-Lao, et le territoire muong du Lac-thuy. M. J.P. Doumecq fit partie de ce nouveau vicariat. En 1902, en raison de cette division, il remit sa charge de supérieur du séminaire entre les mains de M.Félix Tardy.
En 1902, à titre provisoire, il remplaça au district du Chau-Lao, M. J-M Martin contraint d'aller refaire sa santé à Bathanie, Hong-Kong. En 1907, il résidait à Loi-Nhan, et instruisait 430 catéchumènes dans son vaste district de Kê-Dua, au dessous de Ninh-Binh. Dans son compte-rendu de 1908, il rappelait que dans une partie du Ninh-Binh, depuis l'automne 1905, le pays avait souffert d'une terrible famine qui avait obligé de nombreuses familles endettées, chrétiennes ou non, à s'expatrier. Ainsi, au village de Naï et à Quang-Tu, dit-il, il en resta 15 ou 20 sur 60 à 70. Malgré cela, il assura l'administration des paroisses de Yên-vân, Thiên-duong, Bo-vi, et des chrétientés voisines.
Nommé provicaire en 1908, il fut appelé l'année suivante, à prendre la direction du Collège de Phuc-Nhac, laissant à M.Soubeyre le soin de son ancien district. Pendant la guerre de 1914-18, provicaire honoraire, il conduisit à Lourdes un groupe d'Indochinois travaillant dans le camp de Pont-Long à Pau.
Du 29 janvier au 2 février 1925, M.J-P Doumecq prit part à la retraite annuelle au sanatorium St. Raphaël de Montbeton où il se soignait en 1935 et 1936.
Il décéda au hameau de Jouers, paroisse d'Accous, le 6 mai 1944.
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
instituteur
Né le 23 Août 1913, "ce fils du peuple venu du monde ouvrier d'un Gers radical, ce petit boursier méritant de l'école laïque, fut au début des années 30 le normalien ébloui par ses maîtres-formateurs et devint d'emblée le pédagogue enthousiaste"(1). Son premier poste d'instituteur est à Sarrance, au hameau "Bosdapous". Il ne connaissait pas la montagne. Il lui fallut prendre un guide pour l'accompagner sur les hauteurs du village, dans sa première salle de classe : deux pièces dans la maison d'un paysan. Une toute petite salle de classe. Peu de mobilier : des tables, un poêle, ... et c'est tout. Il ne s’attendait pas à ça, lui qui était arrivé avec ses souliers vernis et qui pensait s’installer au village de Sarrance. Il pouvait refuser, mais touché par le respect des gens qu'il rencontre, il décide de rester. Il sera tout le temps en quête d'innovation pédagogique. Il fut très tôt en relation avec Freinet, dont les méthodes pédagogiques novatrices, pourtant très controversées à l'époque, l'on séduit. Sur le versant d'en face, une autre salle de classe : celle de Henri Barrio. La rencontre de ces deux instituteurs sera décisive. « Coucou » Barrio aimait à dire à Jean Dutech « Toi tu penses, moi j'organise ». Cela reflète bien la complémentarité des deux hommes. C'est ainsi qu'ils innoveront dans la pédagogie, notamment par l'exploration du milieu où le contact avec la nature tient une place importante dans l'enseignement. C'est dans cette dynamique que leurs élèves chausseront des skis dès 1934 ! Car Henri Barrio initiera non seulement les élèves au ski mais aussi Jean Dutech à la montagne. En 1937, ils effectuent l'ascension de la grande Aiguille d'Ansabère par la voie Cames-Sarthou. Quatrième ascension de l'Aiguille Nord par cette voie et ... Première course de haute-montagne de Jean Dutech ! Jean dira à Barrio durant l'ascension "Tu ne m'y reprendras plus !". C'était trop pour lui, certainement. C'est d'ailleurs ce jour-là que Jean devait se fiancer à Marie Labay, qui l'attendait à Sarrance sans trop savoir où étaient les deux hommes.
Jean Dutech et Henri Barrio, deux des véritables fondateurs de l'œuvre de montagne.
En 1938, Jean est nommé à Borce, plus haut dans la vallée. C'est là qu'il aura avec Marie Dutech les trois premiers de ses quatre enfants : trois filles. Le quatrième, un garçon, naîtra à Gurmençon en 1945. Il mettra en place des stages pour les jeunes instituteurs avec Barrio, diplômé guide et pouvant donc encadrer ce genre d'activités. A Borce, Jean fait la connaissance de Ledormeur, auteur du guide célèbre et qui viendra animer quelques soirées de stage.
Durant la guerre, Jean est résistant et passeur. C'est lui qui dirigeait le groupe FFI de Borce avec lequel il reprit le fort du Portalet aux Allemands. Il restera à Borce jusqu'à la fin de la guerre. En 1945, il est nommé à Gurmençon. Toujours dans sa quête d'innovations pédagogiques, il fit avec ses élèves un journal scolaire, nommé "A cœur vaillant". Le nom changea très vite et devint le journal "Le Gave". Tout était conçu par les élèves, de la rédaction à l'impression, avec la petite imprimerie de la classe. Les illustrations étaient faites à partir de linogravures. 1958, il est nommé à Marca à Pau, où il restera jusqu'à sa retraite qu'il passera à faire un peu d'archéologie, de la peinture et surtout de la sculpture, du côté de Garlin.
Regards sur une Montagne sociale. le refuge de l'Abérouat et les débuts de l'oeuvre de Montagne (1945-1957)
agriculteur, maire d'EScot
épouse en 1836 Anne Claverie d'Escot
Jean Pierre
Loustalet Thérese
Cultivateur aisé. Maire d'Escot. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 (1 contre-4 blancs).
Rapport du sous-préfet en 1880 :
"Vote sûr. M. Escoubez qui est agé de 70 ans et maire depuis 1843 a servi un grand nombre de régimes successifs. Il a même encore aujourd'hui quelques attaches avec M. Chesnelong (maire et député d'Orthez sous le second empire., sénateur en 1876, conservateur, s'était occupé de la vallée d'Aspe en 1869) . Mais les tracasseries que lui a faites son curé, M. Esquerre, l'ont franchement porté vers le parti anticlérical. Une pétition adressée dans le commencement de l'année à M. le Ministre des cultes pour être débarrassé de M. Esquerre, curé d'Escot, n'ayant pas abouti jusqu'ici, M. Escoubez vient de la lui rappeler. C'est un homme intelligent, beaucoup plus éclairé qu'on ne l'est généralement dans les villages et même dans les villes. Il est souvent employé comme expert par le tribunal. Il lit beaucoup et connaît entre autres livres la "morale des jésuites" de Paul Bert."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
capitaine au 78e de ligne
Pierre
ardoisier
Marie Gracia Lassalette
engagé volontaire en novembre 1848 au 4e de ligne, caporal en 1849, sergent en 1852, sous-lieutenant en 1862, lieutenant en août 1869, capitaine en 1871, campagnes contre l'Allemagne 1870-1871, blessé le 6 août 1870 à la bataille de Woerth d'une balle à la cuisse droite, Chevalier de la Légion d'Honneur le 20 novembre 1872, reçoit sa décoration à Batna en Algérie, installé à Sauveterre de Béarn en 1874 en retraite
cultivateur
François Esperaber Vignau
cultivateur
Claire Doumecq
Esperaber-Vignau Vincent Pierre, né le 17 décembre 1894 à Accous, fils de (Jean) François et Claire Doumecq, profession cultivateur à Accous, célibataire, classe 1914 Pau matricule 1891, degré d'instruction 2, incorporé le 12 septembre 1914 au 1er groupe d'artillerie de campagne. Arrivé le jour même, service comptant à partir du 1 septembre, passé au 1er régiment de zouaves le 19 janvier 1915 à Alger, passé au 3e régiment de zouaves le 9 mars 1915. Campagne contre l'Allemagne du 12 septembre 1914 au 9 mai 1915, en Orient du 9 au 22 mai 1915. Disparu considéré tué à l’ennemi le 22 mai 1915 à Gallipoli, redoute Boucher (Turquie). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 20 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
prêtre
Esquerre Jean
Apatie Engrâce
ESQUERRE
Né en 1817 à Accous, ordonné prêtre en 1843, vicaire à Legugnon en 1849 puis nommé curé de Sévignac-Meyrac en 1891
Curé d'Escot en 1881 dont le maire essaie de se débarrasser sans succès à cette date. Voir fiche du maire Escoubez
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
Jacques (?)
Casaux Larrouy Anne Marie
ordonné prêtre en 1834, nommé curé de Saint-Armou en 1837
Annuaire du diocèse 1857
ingénieur EDF
marié à Maria Françoise Bellegarde
Jean-Jacques
Mathilde Rachou
durant la première guerre mondiale, soldat au 289e R.I., incoporé le 1 janvier 1916, au front en août 1916, intoxiqué par les gaz à Craonne le 14 novembre 1917, proposé pour la réforme suite à des bronchites chroniques dues au gaz, puis troubles cardiaques
croix de guerre étoile de bronze, cité à l'ordre de la division en 1921 , médaille militaire, chevalier de la Légion d'Honneur le 8 mai 1960
marié à Marguerite Estagnasié en 1855
Jean
Marie Péhau
Cultivateur. Conseiller municipal de Lées-Athas. Elu suppléant du délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 6 voix contre 2.
avis du sous-préfet en 1881 pour l'élection sénatoriale : "Vote douteux. Dans l'élection des délégués, le maire a été mis en minorité, et M. Estagnasie a été élu ainsi que M. Latourette comme étant du parti opposé au maire. C'est ce qui me donne quelques espoirs relativement à son vote."
Le sous-préfet n'est pas certain d'un vote en faveur du candidat républicain
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p217)
6 janvier 2016
instituteur
Pierre
agriculteur
Marie Belaits
Dominique Etchebarne était né à Garindein près de Mauléon le 25 janvier 1947, fils de Pierre et de Marie Belaits, agriculteurs. Ses parents durent, comme les miens, quitter par force la métairie qu’ils exploitaient pour aller salariés au chef-lieu de canton. Ses études « à l’université de Garindein » et au cours complémentaire de la Basse ville de Mauléon le conduisent en 1963 à l’école normale de Lescar
d’où il en sortira, en même temps que moi, en 1968. Sortis de l’Ecole normale, nous avons eu, peu ou prou, un parcours commun qui nous a soudés pour toujours. Etche jouait au rugby comme talonneur au SAM de Monein. Il fut même champion de Béarn honneur avec l’équipe première. Son premier poste d’instituteur fut à Lambarre (Ordiarp) en 1968, puis il fut nommé à Hosta et enseigna une année à l’Ecole d’agriculture de Saint-Palais. En septembre 1974, il fut muté à Mouguerre Eliçaberry avant de revenir en Soule en 1978 à Aussurucq où il resta jusqu’à la fermeture de l’école en 1999. En 1971, nous étions retournés de nos obligations militaires.
Nous avons alors réintégré des postes dans nos écoles respectives. Nous avons repris, comme avant, nos activités de moniteur à la FOL des PA, à Labérouat à Lescun avec Baptiste Etchandy, le Directeur, pour compléter sa « colonie basque » de ce village béarnais, comme il s’y disait. Nous y sommes donc retournés après l’armée. Nous y avons fait toujours équipe ensemble plusieurs étés et avons conduit de
nombreux groupes d’ados, garçons et filles, par les multiples sentiers aspois, ossalois et basques et sur les sommets environnants (Soumcouy, Contende, Anie, Bilharre, Ossau et autres, Table des 3 Rois, petite aiguille d’Ansabère…). Pour moi, une escapade, avec Claude Douthe, un ancien et avec des groupes spéciaux aguerris, Pic du midi d’Ossau, Balaïtous et Vignemale, Gavarnie. Baptiste avait négocié avec le Parc National des Pyrénées (PNP) pour ouvrir Arlet en 1971. En juin 1972, après un ravitaillement des plus harassants dans la neige jusqu’à la ceinture sur quelque jour vaqué avant, le 30 juin 1972 nous amènent comme co-gérants et/ou alternatifs à garder le refuge d’Arlet à 2000 m d’altitude au-dessus du lac du même nom au bout de la vallée du Belonce, chalet récemment construit par le PNP.
Léon Egurbide
bulletin Memoire Aspe
capitaine au 33e régiment d'artillerie
marié le 30 septembre 1880 à Marie Thérese Emma Fossier, résidant à Monterre (Vienne),
1 garçon, 2 filles
Jean Eygun
berger
Marie Cazala Montengou
ménagére
Engagé en 1869, participe à la guerre de 1870-1871, fait prisonnier, détaché à l'école militaire de Saumur en 1876 pour y suivre les cours, capitaine en 1884, chevalier de la Légion d'Honneur le 9 juillet 1895, en retraite à Poitiers en 1903,
agriculteur, conseiller municipal, réside à Lhers
marié à Rose Lalhève
un enfant né en décembre 1914
Joseph Eygun
Catherine Soubiet
Eygun Jean Louis, né le 14 janvier 1883 à Accous, hameau de Lhers, fils de Joseph (Jacob sur l’acte de naissance) et Catherine Soubiet, profession cultivateur à Accous, conseiller municipal, marié à Rose Lalhève en 1913, père d’un jeune garçon né en 1914, classe 1903 Pau matricule 239, degré d'instruction 4, incorporé le 15 novembre 1904 au 12e bataillon de chasseurs, libéré le 23 septembre 1905. Mobilisé le 2 août 1914 au 218e régiment d’infanterie 23e compagnie, au corps le 5 août. Tué à l’ennemi par éclat d’obus sur le champ de bataille le 14 octobre 1914 à Beaurieux (Aisne). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 30 ans. Secours payé à sa veuve le 31 mars1915. Sa veuve se remarie en 1924 avec Jean-Félix Soupessens. Inhumé à la nécropole nationale Soupir 2 à Soupir dans l’Aisne tombe 1827.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
capitaine de gendarmerie
marié le 19 janvier 1895 à Denise Sophie Xardel de Lunéville
Joseph
marchand quincailler
Rose Capdevielle
ménagère
incorporé comme soldat en 1885, cavalier au 112e régiment de cuirassiers, en sort adjudant en 1891, passe à la gendarmerie en 1896, compagnie du Lot 1896-1901, compagnie des Landes 1901, capitaine en 1911, capitaine à la 8e legion de gendarmerie à Bourges en 1912
chevalier de la Légion d'Honneur le 31 décembre 1912
curé d'Accous en 1829
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
militaire
lieutenant d'active au 144e d'infanterie, chevalier de la Légion d'Honneur le 14 avril 1917
ardoisier puis commerçant
marié à Anne Mirassou Arripe
Pierre
ardoisier
Cabané Marguerite
couturière
Délégué-suppléant pour les élections sénatoriales de 1881. Commerçant. Adjoint au maire de Bedous. Elu à l'unanimité des six conseillers présents. avis du sous-préfet d'Oloron en 1881 : "Vote sûr. M. Foropon est l'homme de M. Sarraillé qui l'a choisi lui-même comme adjoint. C'est un jeune homme d'une trentaine d'années, sérieux, dévoué à notre cause". Un républicain convaincu.
.(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p214)
huissier à Accous
Deux fils Jean Chrisostome officier santé à Accous ; Jean huissier à Accous ; une fille épouse de S Handu officier de santé d'Osse
Franchou
chirurgien à Accous décédé en 1806
Un frère Jean Chrisostome, officier de santé à Accous à partir au moins de 1817
Ariane Bruneton, RPB numéro 19, 1992
Chirurgien à Accous en 1806 officier de santé en 1828
Franchou
chirurgien à Accous décédé en 1806
officier de santé patenté de 2e classe n°12 à Accous, examiné par le jury de Pau le 22 février 1820, reçu, stage auprès de son père à Accous, Son père etait chirurgien à Accous, décédé en 1806, Son fils a du exercer avant son jury car mentionné comme officier de santé en 1817, d'après l'article dd'Ariane Bruneton, il a eu de nombreux problèmes avec la justice, son honneteté etant souvent mise en doute par ses patients.
Un frère Jean Franchou, huissier à Accous
article de A bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
berger, ancien soldat de la Grande Armée
marié en 1812 avec Jeanne Lapêtre
Rachou Frechou Joseph
Cabalié Marie
," né à Accous, entré au service le 21 février 1813, congé de réforme à Givet le 27 juillet 1814 pour blessure à l'oreille droite. Berger, possédant très peu de biens, atteint de surdité" signé Lacoarret
Décédé accidentellement dans le bois d'Accous en 1864
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Fait par Lacoarret maire le 20 août 1857
Prêtre
Ordonné prêtre en 1850, nommé vicaire de N-D D'Oloron en 1850
annuaire du diocèse 1857
officier de santé à Borce en 1826
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
prêtre
ordonné prêtre en 1869, nommé curé de Narp et Ossenx en 1869
annuaire du diocèse de 1895
Lieutenant-colonel commandant le 243e régiment d'infanterie
inconnu
Anne Gueilhers
Appelé comme soldat au 108e d'infanterie en 1883, sergent-major en 1886, éléve officier à l'école d'infanterie en 1886 sorti 136 sur 450, sous lieutenant au 27e d'infanterie de 1889 à 1892, lieutenant au 1er régiment étranger en Algérie à partir de 1894, capitaine en 1896
Campagnes : Algérie 1894-1895, conquête de Madagascar 1895, Algérie 1895-1898, Tonkin 1898-1900, guerre contre l'Allemagne 1914-1918
chevalier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1900 alors qu'il était capitaine du 1er régiment étranger (légion), officier de la Légion d'Honneur le 13 juillet 1915, croix de guerre, en retraite à son décès, réside à Saujon (17), meurt le 4 juin 1932 à Paris à l'hôpital Villemin.
officier de santé à Osse au début du XIXe siècle
avec une fille du chirurgien Franchou d'Accous
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
cultivateur
marié à Mary Handu 26 ans en 1910
Jean
Marie Baliros
. Classe 1897, Pau, matricule 2289. Absent dispensé de service militaire art 50, réside à San Francisco de 1899 à 1913, mis en réserve au 18e régiment d’infanterie. Jacques Handu a immigré en 1896. Il est recensé à San Francisco en 1910. Il est dit marié à Mary Handu 26 ans. Sur le même recensement américain sont présents, Alexandre Castaing 20 ans et Madaline Castaing 18 ans beau-frère et belle-sœur du chef de famille, Jacques Handu. Les Castaing sont originaires de Buzy. L’épouse de Jacques Handu est probablement Marie Madelaine Lucie Castaing née le 24 janvier 1884 à Buzy, remariée en 1918 avec Alexandre Lahue. La famille a du revenir en France car en 1914, Jacques Handu est cultivateur à Buzy. Mobilisé le 1er août 1914, arrivé le 31 août, parti aux armées avec le 143e régiment d’infanterie le 19 septembre. Passé au 279e R.I. le 2 décembre 1914. Tué à l’ennemi le 2 avril 1916 à Douaumont (Verdun). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Lourdios et de Buzy. Age au décès 39 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
officier de santé à Lescun en 1833
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
Lieutenant colonel au 10e de ligne
marié à Jeanne Elisabeth Claudine Cuspinet de Lamollière demeurant à Lyon
chevalier de la Légion d'Honneur le 12 mars 1829, officier de la Légion d'Honneur le 29 janvier 1853, décoré de l'ordre royal militaire de Ferdinand d'Espagne.
curé d'Etsaut en 1881
frére de Bernard Hayet, conseiller municipal conservateur
prêtre
ordonné prêtre en 1850, prêtre auxiliaire à Bétharram en 1850
annuaire du diocèse 1857
cultivateur
Modeste
Marie Hayet
Cultivateur. conseiller municipal d'Etsaut. Elu suppléant du délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 8 voix contre 2
Avis du sous-préfet : "Opposant. M. Hayet est brouillon ...et frère du curé. Son vote sera contre nous s'il est appelé à le donner."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
chevalier de la Légion d'Honneur
chevalier de la Légion d'Honneur
professeur au petit séminaire d'Oloron, prêtre, etudiant ecclesiastique en 1886
Jean Pierre
Bardanouve Marguerite
ordonné prêtre en 1890, professeur au Petit séminaire de Sainte-Marie d'Oloron depuis 1890
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
cultivateur
Cultivateur. Conseiller municipal d'Aydius. Elu délégué pour les élections sénatoriales en 1881 par 6 voix contre cinq à M. Pourtalet.
Vote en faveur des Républicains "très douteux" d'après le sous préfet d'Oloron. Notes du sous-préfet d'Oloron :"Le conseil d'Aydius est très nettement divisé en deux camps égaux, comprenant chacun six membres: celui de M. Laplassotte, maire actuel et celui de M. Pourtalet, ancien maire. le premier est le clan clérical; le second le camp libéral. Le jour de l'élection, l'un des membres du parti libéral, M. Poueymirou, était malade et c'est ce qui a donné la majorité au parti réactionnaire. M. Hondagnère est un cultivateur à peu près illettré, qui est dans le camps du maire M. Laplassotte et qui, livré à lui même, voterait certainement mal. Mais il a des affaires à l'étude Mendiondou qui le fera peut-être voter convenablement. C'est pour ce motif que je l'ai porté comme très douteux au lieu de le porter nettement comme opposant".
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
instituteur adjoint à Lescun en 1915
mobilisé en mars 1915
bulletin paroissial de Lescun mai 1915
employé de chemin de fer
marié en 1919 à Marie Louise Campagne
inconnu
Ibert Thérése
chevalier de la Légion d'Honneur
colonel d'artillerie
Pierre né à Bedous
militaire de carrière
Anne Belin
Né le 26 octobre 1863 à Auxonne (Côtes d'Or), fils de Pierre (né à Bedous) et Anne Belin, capitaine d'artillerie le 30 décembre 1897, résidant à Bedous (maison familiale). chef d'escadron en 1909, lieutenant colonel en 1915, colonel au 58e d'artillerie en août 1917, décédé d'un accident d'automobile le 26 août 1919, chevalier de la Légion d'honneur, cité plusieurs fois à l'ordre de l'Armée et du régiment
D. Barraud, Destinée de poilus
ingénieur des travaux publics de l'Etat
marié à Paris le 30 octobre 1902 à Marie Louise Joséphine Segaud
une fille Léa, épouse de Louis Foropon
François
cafetier
Anastasie Berthomier
mécanicien
engagé volontaire aux équipages de la flotte à Brest de 1867 à 1879
Ingénieur des travaux publics de l'Etat, embauché sur la construction de la ligne Oloron-Bedous, photographe à ses heures, en retraite le 1 décembre 1921
prêtre
ordonné prêtre en 1872, nommé curé d'Etsaut en 1885
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
étudiant à Bordeaux où ses parents résident
François
Marie Elise Lapoumère
classe 1916 Bordeaux matricule 3299, engagé volontaire pour la durée de la guerre à Bordeaux le 12 juillet 1915 pour le 37e régiment d'artillerie, en campagne le 14 juillet 1915, passé au 83e régiment d'artillerie le 26 juillet 1915, intoxiqué le 17 mars 1918 à la suite de bombardements aux obus à gaz. Tué à l’ennemi le 20 juillet 1918 à Pernant (Aisne) lieu-dit au Halet. Cité à l'ordre du régiment n°30 : « téléphoniste très courageux, a assuré avec le plus grand sang froid la réparation des lignes qu'il avait en consigne dans des fossés soumis à de violents bombardements ». Croix de guerre. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Aydius et Bordeaux. Age au décès 20 ans. Décès transcrit sur le registre d'état civil de Bordeaux le 29 janvier 1919.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
instituteur
Jean
cantonnier, résidant à Osse
Catherine Lac-Ariet
caporal, classe 1912 Pau matricule 1836, incorporé au 18e régiment d’infanterie, caporal le 28 mars 1915. Tué à l’ennemi le 24 mai 1916 à Verdun, Fleury devant Douaumont. Citation à l’ordre du régiment n°132 du 10 juin 1916 :"Au cours du combat du 24 mai a attaqué et tué avec le concours d'un homme de son escouade deux mitrailleuses ennemies avant que leur piéce ait pu être mises en position. A été mortellement atteint au cours de l'attaque qui a suivi". Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Osse et Lourdios. Age au décès 24ans. Secours versé à sa mère à Osse en septembre 1916. Acte de décès inscrit en juillet 1916 à la mairie d'Osse.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
Jean
Latourette Lautecaze Rose
chevalier de la Légion d'Honneur
charpentier
Joseph Lacaste
Catherine Lengragnat
Lacaste Jean Pierre, né le 19 octobre 1889 à Accous, fils de Joseph (décédé en 1899) et Catherine Lengragnat (décédée en 1896), profession charpentier à Accous, classe 1909 Pau matricule 2001, degré d'instruction 3, incorporé le 4 octobre 1910 au 14e régiment d'artillerie de campagne, libéré le 21 septembre 1912. Marié le 26 avril 1913 avec Jeanne Marie Moulia, un fils Joseph (1914-1969). Jeanne Marie Moulia s’est remariée en 1924 avec Basile Casalot. Mobilisé le 2 août 1914 au 14e regiment d’artillerie 9e batterie, arrivé au corps le 4. Décédé suite de blessures de guerre à 0h30 le 14 janvier 1919 à l’hôpital de Belfort. Citation à l'ordre de la 36e division en novembre 1918 : « Au front depuis le début, auxiliaire précieux du commandement, d'un dévouement absolu. A toujours accompli ponctuellement son travail avec une bonne humeur jamais démentie malgré les bombardements les plus violents". Croix de guerre. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 29 ans. Frère de Calixte Lacaste mort le 30 septembre 1918, oncle de Joseph Lacaste mort en 1916 et de Bertrand Lacaste futur évêque d'Oran.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
charpentier
Joseph Lacaste
Catherine Lengragnat
Lacaste Calixte (sergent), né le 26 août 1883 à Accous, fils de Joseph et Catherine Lengragnat, profession charpentier à Accous, marié à Gracieuse Florence de Borce, deux enfants, Joseph et Jeanne. Classe 1903 Pau matricule 219, degré d'instruction 3, signe particulier « ne sait pas nager », incorporé le 15 novembre 1904 au 18e régiment d’infanterie, soldat de 1er classe le 16 juin 1905, caporal sapeur le 25 septembre 1905 (classé 21e sur 39), libéré le 13 juillet 1907. Période de réserve au 18e R.I., sergent le 1 octobre 1913. Mobilisé le 2 août 1914, au corps le 5 août , parti au front le 11. Evacué le 6 février 1915 blessé par éclats d'obus au bras droit le 4 février aux tranchées de Moussy, parti au renfort le 26 mars 1916. Evacué blessé le 9 juin 1918 blessé par balle à l'épaule gauche à Courcelles, rejoint son corps au front le 1er août 1918, évacué blessé à Laffaux par éclats d'obus (plaies multiples , infection générale) le 19 septembre 1918. Entre à l'hôpital de Nantes le 29 septembre 1918. Décédé le 30 septembre 1918 à l’hôpital auxiliaire 101 Stanislas de Nantes de suite de ses blessures à 8h du matin. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 35 ans. Secours payé à sa veuve le 21 octobre 1918 à Accous. Inhumé à Nantes au cimetière Bouteilleni. Ses restes sont exhumés le 3 janvier 1923 et rapatrié à Accous. Son fils Joseph, adjudant, sera tué e en Italie à 35 ans en 1943. Calixte Lacaste était aussi le frère de Jean-Pierre Lacaste mort le 14 janvier 1919, l’oncle de Joseph Lacaste mort en 1916 et de Bertrand Lacaste, futur évêque d'Oran de 1946 à 1972, qui combattit aussi en 14-18.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
prêtre
Lacau Pierre
Lassalle Engrâce
ordonné prêtre en 1868, nommé curé de Lescun en 1887
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
Camy Lacaze Jean
Arrousez Brigitte de Borce
ordonné prêtre en 1868, nommé curé de Ogeu en 1887
(annuaire du diocèse de 1895)
prêtre
ordonné prêtre en 1853, nommé vicaire rétribué par l’État à Bidache en 1855
prêtre
Jean
Marguerite Lubat
ordonné prêtre en 1824, nommé curé doyen de Bidache en 1837
annuaire du diocése de 1857
prêtre
ordonné prêtre en1831, nommé curé des hameaux de Castelvieilh et d'Arthez, commune de Castillon en 1832
Annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1853, nommé curé de St-Pé de Leren en 1858.
(annuaire du diocèse de 1895)
écrivain
LACLEDE JEAN-JOSEPH
1689 – 1736
Oncle de Jean de Laclède maître particulier des eaux et forêts.
S'est tourné vers la littérature et l'histoire. "Assez peu de temps avant sa mort, il devint, grâce à l'influence de Monsieur D'Argental, secrétaire de François Franquetot, maréchal de Coigny. Il était aussi l'ami de Voltaire; et si J.G. de Laussat dit que Voltaire "se plaint, ce me semble, de ce qu'il avait été dupe", la "Biographie Hoefer" dit pour sa part qu'il "lui a consacré quelques lignes touchantes et qui témoignent d'une estime réelle pour sa personne", à l'occasion de sa mort.
Son œuvre principale est une "histoire générale du Portugal" éditée en 1735, rééditée en 1828 avec d'importantes modifications par M.Mielle et le marquis Fortin d'Urban et qui eut l'honneur d'être traduite en portugais par Manuel de Souza et J. da Silveira Lara en 1781-1797, avec reimpression partielle en 1792-1814……"
Pierre Frechou, Jean de Laclède, TER Pau 71-72, pp7-8.
fondateur de Saint-Louis aux EUA, militaire puis négociant de fourrures
Après une brève carrière militaire, il arriva à La Nouvelle-Orléans en 1755, voyageant pour son plaisir. Il était instruit et connu pour ses talents d’escrimeur. Pierre Laclède tomba amoureux de Marie-Thérèse Chouteau, que son mari avait abandonnée à La Nouvelle-Orléans avec son jeune fils. Il fit du garçon, Auguste Chouteau, son pupille et l’employa dans son bureau.
Laclède s’intéressa au commerce des fourrures et travailla avec Gilbert-Antoine de Saint Maxent, un négociant de La Nouvelle-Orléans. Tous deux reçurent du gouverneur de Louisiane le monopole du commerce des fourrures avec les Indiens du fleuve Mississippi et de son affluent, le Missouri. En 1763, Maxent envoya Laclède établir un comptoir au confluent des deux cours d’eau. Quittant La Nouvelle-Orléans en août 1763, Pierre Laclède et Auguste Chouteau remontèrent le Mississippi et atteignirent le point où il rencontre le Missouri en décembre. Mais les environs du confluent étaient trop marécageux pour y construire une ville. Ils choisirent un endroit plus approprié, situé 30 kilomètres en aval. Les travaux de construction commencèrent en 1764, dirigés par Auguste Chouteau.
Laclède fit venir Marie-Thérèse Chouteau, avec qui il vivait en concubinage. Ils avaient eu quatre enfants : Jean-Pierre (1758), Marie-Pélagie (1760), Marie-Louise (1762), et Victoire (1764), cette dernière se mariera avec l'homme d'affaires Charles Gratiot. Tous les quatre furent baptisés comme enfants du mari légitime de madame Chouteau, René-Auguste Chouteau, qui vivait alors en France.
En 1769, Maxent et Laclède mirent fin à leur association. Laclède continua ses affaires avec Auguste Chouteau et Sylvestre Labbadie, mais il se retrouva bientôt couvert de dettes et en mauvaise santé. En 1777, il dut se rendre à La Nouvelle-Orléans pour tenter de redresser la situation. C’est au cours du voyage de retour à Saint-Louis qu’il mourut, le 27 mai 1778, sur un bateau ancré à environ 8 kilomètres en aval d’Arkansas Post (Arkansas), sur le Mississippi. Il fut enterré dans une tombe anonyme.
notice Wikipedia
médecin, maire d'Accous
marié en 1878 à Larrouy Marie Léonide
Joseph
Marianne Mondine (de Bedous)
Docteur en médecine, de fortune modeste. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 11 voix contre une. Le sous-préfet d'Oloron le qualifie de "républicain presque sûr".
"M. Lacoarret, jadis partisan de M. Larricq à l'élection duquel il a beaucoup contribué, s'en est aujourd'hui un peu séparé, sans que les jalousies du métier y soient, je crois, tout à fait étrangère. Il s'est en même temps rapproché de M. Saraillé, maire de Bedous, et de M. Latapie, conseiller d'arrondissement d'Accous, tous deux républicains. M. le doyen d'Accous (Larroze) n'a pas été non plus sans contribuer par son ingérence fatigante dans les affaires municipales, à éloigner M. Lacoarret du parti clérical. On peut aujourd'hui le considérer comme étant des nôtres.
Par lettre en date du 29 ou du 30 novembre –1881-(cabinet) je vous ai fait par du désir de M. Lacoarret relativement à une nomination d'instituteur au hameau de Lhers. Je crois qu'il serait très sensible à ce que sa proposition fût accueillie par vous"
prêtre
Jean-Baptiste
médecin
Carrère Madrilh Marie
ordonné prêtre en 1845, nommé vicaire-doyen de la paroisse Saint Martin de Salies en 1851.
annuaires du diocèse de 1857 et 1895
garde principal à l'école d'artillerie de Toulouse
marié le 14 septembre 1875 à Jeanne Mélanie Duffau (de Bougues dans les Landes
Pierre
pâtre
Anne Marie Candalot
Appelé au service militaire en 1865 comme artilleur, puis engagé, en poste notamment à l'Etat major à Bastia, puis à Bourges et enfin à l'école d'artillerie de Toulouse
Participe aux bataille de Wissembourg de Freschwiller, de Sextan en 1870-1871, fait prisonnier en captivité en Allemagne de septembre 1870 à juin 1871,
chevalier de la Légion d'Honneur le 26 décembre 1894
1821
médecin en 1806 à Accous
Carrère Madrilh Marie
un fils au moins Jean Baptiste né en 1819 à Accous (voir bio)
executeur testamentaire de Soubie officier de santé de Lescun
article de A bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
D'après le bulletin paroissial de Lescun d'avril 1915, il a été blessé le 26 janvier 1915 au Bois Foulon (Aisne) . Sa blessure exige un long traitement, eclat d'obus l'ayant frappé à la racine du nez, plaie pénétrante ayant endommagé un oeil dont il n'est pas certain qu'on puisse le sauver
prêtre
Bernard Lacourt
Marthe Doumecq
ordonné prêtre en 1833, nommé curé de Castetbon en 1842
annuaire du diocèse 1857
officier d'administration, greffier près du conseil de guerre de la Division d'Alger
marié le 7 juillet 1858 à Marie Nathalie Reymonenq, résidant à Marseille
Bertrand
propriétaire
Elisabeth Casanave
Appelé en 1848 pour le service militaire, pis engagé, voltigeur, participe à l'armée d'occupation en Italie de 1851 à 1855, guerre contre l'Allemagne 1870-1871, fait prisonnier dans Metz, en Allemangne d'octobre 1870 à mars 1871, puis en poste en Algérie, réside en 1875 à Blidah, puis à Constantine en 1907, s'installe en Gironde en 1909
Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 février 1875
prêtre
Jean Pierre
Loustau Engrâce
ordonné prêtre en 1849, nommé curé-doyen d'Aramits en 1877
(annuaires du diocèse de 1857 et 1895)
prêtre
Valentin
Lassalette Catherine
ordonné prêtre en 1821, nommé curé de Lescun en 1824
annuaire du diocèse de 1857
prêtre
Bernard
laboureur
Castillou Marie Jeanne
ordonné prêtre en 1879, nommé vicaire de Sarrance en 1886
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
militaire
Pierre
laboureur
Marguerite Bouchet
chevalier de la Légion d'Honneur 29 décembre 1887 alors qu'il est premier maitre de mousqueterie des équipages de la flotte et reçoit sa décoration à Rochefort, en 1888 réside en vallée à Bedous
agriculteur
Bernard
Eulalie Lasserre
classe 1902 Pau matricule 2002, célibataire, degré d'instruction 3, incorporé le 15 novembre 1903 au 57e régiment d’infanterie, passé au 18e escadron du train de Bordeaux en décembre 1903 pour inaptitude physique, libéré le 18 septembre 1906. Mobilisé le 2 août 1914, aux armées le 11 aout au 18e régiment d’infanterie. Disparu considéré tué à l’ennemi le 25 janvier 1915 à la Creute (Ailles-Craonne). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Escot. Age au décès 32 ans. Secours versé à son père le 9 mars 1916
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p
agriculteur
Jean Pierre
agriculteur
Marie Lalanne
classe 1912 Pau matricule 1841, soldat au 49e régiment d’infanterie. Décédé le 19 septembre 1914 à l’hôpital allemand n°3 de Charleroi (Belgique) suite aux blessures reçues sur le champ de bataille. Porté prisonnier sur les effectifs du régiment. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Lourdios. Age au décès 23 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
23 janvier 2011
John
Jennie Garaig
Jack Lalanne, de Sarrance à
Hollywood !
Le 24 janvier 2011, le journal Libération
titrait : «L’inventeur du fitness est mort à 96 ans». En effet celui que
l’on surnommait le parrain de la condition physique, Jack Lalanne, de son vrai
nom François Henri Lalanne venait de mourir le 23 janvier 2011 à Morro Bay
(Californie) des suites d’une pneumonie.
Celui qui avait coutume de dire : «je ne peux pas mourir ça ruinerait
mon image», avait ouvert sa première salle de sport en 1936. Après avoir été le
coach de célébrités, il crée en 1951 la première émission de télévision
consacrée au fitness «The Jack Lalanne Show» sur une chaîne de télévision
californienne avant d’être diffusée dans tout le pays de 1959 à 1984. Jack
Lalanne apparaît régulièrement dans des films en jouant son propre rôle, dans
certains épisodes de séries (les Simpson, la famille Addams…), à la télévision
notamment aux côtés d’Arnold Schwarzenegger. Jack Lalanne a pris l’habitude de
se jeter «des paris un peu fous», par exemple traverser la baie
de San Fransisco à la nage en portant des poids ou en étant menotté.
En 2002 une étoile à son nom apparaît sur le Boulevard
Hollywood Walk of Fame (Promenade de la Célébrité) au milieu des étoiles des
plus illustres américains.
Quel rapport avec la Vallée d’Aspe me direz-vous? Jack Lalanne n’a jamais
caché être le fils d’émigrés français de la région d’Oloron Sainte Marie. Sur
le site internet familysearch.org
on voit qu’il est né le 26 septembre 1914 à San Francisco de John Lalanne et
Jennie née Garaig. En ce qui concerne John Lalanne difficile de trouver des
informations pour connaître ses origines, le nom Lalanne étant très répandu en
Béarn et dans le sud-ouest. Pour Jennie Garaig c’est différent. Elle est née
Jeanne Garaig à Perquié, dans les Landes, le 28 décembre 1884 (site des
archives départementales des Landes : http://archivesenligne.landes.org/)
de Marie Lasserre, de Perquié elle-aussi, et de François Garaig Labachotte,
garde particulier à Perquié
(https://consultarchives.le64.fr/registre_militaires), né à Sarrance, maison
Penecq à Bosdapous, le 9 janvier 1858 de Jean Garaig Labachotte et Marguerite
Labarère ou Labarrere de Baix (site des archives départementales des Pyrénées
Atlantiques : http://earchives.le64.fr/). Jeanne Garaig, ses parents,
son frère et une cousine de son père embarquent à Bordeaux et arrivent aux USA
le 10 mars 1890 (www.castlegarden.org).Jeanne devient
Jennie. Elle épouse John Lalanne avec qui elle a trois garçons : Ervil
(1906-1911), Norman (1908-2005) et enfin François Henri (26 septembre 1914 – 23
janvier 2011) dont il est question ci-dessus.
Anne-Marie Garaig
bulletin Memoire d'Aspe
ancien de la Grande Armée
marié à Salanoubat Marie (veuf à son décés en 1866)
Jean
Latourette Lucq Rose
Entré au service le 13 septembre 1808, congé le 31 aout 1814 pour blessure à la bataille de Leipzig, sans état, estropié et ne possédant qu'une petite maison et atteint de surdité
ADAPA, af.com Accous 1H9 1857 liste des anciens militaires pour la médaille commémorative accordées par décret du 12 août 1857. Fait par Lacoarret maire le 20 août 1857<br>
agriculteur
Joseph
agriculteur
Orasie Loustau
Jean-Baptiste Lalhève fils de Joseph et Orasie Loustau, né le 26 juin 1881 à Accous, cultivateur, service militaire au 57e R.I., mobilisé en août 1914 au 18e R.I., fait prisonnier à la caverne au dragon le 24 janvier 1915, prisonnier à Limbourg jusqu'au 6 décembre 1918, Arrêté et déporté en 1944 à Mathausen, décédé en avril 1944, mort pour la France.
Son frère Jean-Pierre est tué à Perthes les Hurlus le 22 décembre 1914. Ses deux fils Jean-Pierre et Léon meurent avec lui en déportation en décembre 1944 (Léon) et avril 1945
9 juin 1940
Marie Tresmontan
Daniel Lalhève Suza
François Lalhève-Suza
Marie Ballé-Lamazou
Un
Aspois « mort pour la France’ en juin 1940
Basile Lalhève-Suza était né à Accous le 4 juin 1909. Il était le fils de François Lalhève-Suza, lui-même né à Accous le 25 juillet 1880, et de Marie Ballé-Lamazou, née à Cette-Eygun le 27 juillet 1882. Agricultrices, les deux familles Lalhève-Suza et Ballé-Lamazou étaient de vieilles souches aspoises. Le père de François Lalhève, Basile (1815-1891), avait épousé en premières noces Marie Marthe Esperaber (1825-1869) avant de se remarier avec Marguerite Lengragnat, deux familles très implantées à Accous. A sa naissance, l’enfant du couple formé par François et Marie avait donc reçu le prénom de son grand-père paternel, Basile.
Du côté de la mère, Marie Ballé-Lamazou, l’enracinement en vallée était aussi marqué. Elle était la fille de Jean Ballé-Lamazou (1833-1920) et de Rose Bergez (1845-1926). Elle était la troisième et dernière fille du couple (trois enfants : Casimir né en 1871, marié en 1909, deux enfants, gendarme pendant la première guerre mondiale puis détaché à l’agriculture à Cette où il réside en 1918 ; Jeanne née en 1874, décédée en 1898 et Marie).
François Lalhève-Suza et Marie Ballé-Lamazou auront quatre descendants, tous nés à Accous : Marie Thérése Lalhève-Suza (1906-1986), mariée le 25 avril 1931 à Bordeaux à Charles Contant ; Marie Jeanne Lalhève-Suza (1907-2006) mariée à Bordeaux le 19 juin1928 avec Joseph Alex Terrail (1905-1985), décédée à Cussac Fort Médoc ; Basile Lalhève-Suza (1909-1940) et Jean Lalhève-Suza marié à Yvonne Henriette Jacqueline Brochard.
En 1913, la famille a quitté la vallée. Elle réside à Saint-Savin-de-Blaye. Le 13 août 1914, François Lalhève-Suza est mobilisé et rejoint le 2e régiment du Génie avant d’être affecté en 1915 au 21e Génie. Il est renvoyé dans ses foyers, à Saint-Savin-de-Blaye le 29 janvier 1919. La famille quitte Saint-Savin pour Bordeaux-Bastide où elle réside en juin 1922 au 27 rue Tranchère. Finalement, il acquiert une petite propriété agricole à Quinsac-de-Bordeaux, sur la rive droite de la Garonne où Marie Ballé-Lamazou décède le 10 février 1940 et François Lalhève-Suza le 4 août 1951.
Basile Lalhève-Suza
Basile va suivre les pérégrinations de ses parents jusqu’à son mariage le 21 avril 1934 à Bordeaux avec Marie Tresmontan, probablement une Aspoise installée en Gironde puisqu’il s’agit d’un nom bien connu aussi en vallée, notamment à Accous. Ils auront au moins un fils, Daniel Lalhève-Suza. Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, Basile Lalhève-Suza est mobilisé et rejoint le 123e régiment d’infanterie formé à Bordeaux le 9 septembre 1939. Le régiment appartient à la 35e Division du Ve corps d’Armée commandé par le général Victor Bourret. La division, stationnée à Brumath près de Strasbourg, reçoit en mai 1940 son ordre de mouvement par trains pour Bar-le-Duc, puis Sainte-Menehould. C’est le général Louis Decharme qui commande la 35e division forte de 16 000 hommes. Le 26 mai, ils sont sur place dans le département des Ardennes, à 20 km au sud de Sedan. Le 123e régiment d’infanterie dans lequel se trouve Basile Lalhève-Suza se voit confier la défense du secteur d’Oches, secteur de vallée large au fond de laquelle coule la Bièvre. Dès l’installation du régiment les combats s’engagent pour tenter de freiner l’avancée allemande qui vient de percer les lignes françaises à Sedan. Les combats sporadiques durent jusqu’au 8 juin, alternant coups de main, bombardements d’artillerie infernaux et attaques aériennes. Le 9 juin, à 4h du matin, l’ennemi attaque en masse sur toute la ligne de front. Les troupes françaises tiennent et les combats sont d’une extrême violence les mitrailleuses faisant de gros dégâts chez les assaillants. La 35e division résiste toute la journée du 9 juin au prix de pertes importantes. Le 10 juin au soir, l’ennemi est cloué au sol et n’a pas progressé lorsqu’arrive l’ordre de se replier qui provoque stupeur et incompréhension. Basile Lalhève-Suza est décédé le 9 juin. Sa fiche au service des armées indique Charleville-Mezière comme lieu de décès. C’est peu probable puisque la ville se trouve à 40 km au nord du secteur défendu par le 123e R. I. et qu’elle est déjà aux mains des Allemands le 9 juin. Il est précisé « mort aux combats ». C’est donc probablement lors de cet assaut du 9 juin repoussé victorieusement par le 123e qu’il est tombé aux environs d’Oches, près du Mont-Chaudron particulièrement visé cette journée là.
Basile Lalhève-Suza est déclaré « mort pour la France ». Son nom est porté sur le monument aux morts de Bordeaux où il résidait avec sa femme et son fils mais pas sur celui d’Accous où le départ de sa famille vers la Gironde l’a fait oublier de ses anciens compatriotes.
D. Barraud
Bulletin Mémoire Aspe n°30
prêtre
ordonné prêtre en 1833, nommé curé d'Abos en 1848
annuaire du diocèse 1857
curé
Bertrand
Elisabeth Lamaysouette
LAMAYSOUETTE, Pierre (1832-1892). Ecclésiastique. Né à Jouers (Vallée d’Aspe), mort à Saint-Denis-de-Piles (Gironde). Ordonné prêtre à Bordeaux en juin 1859. A assumé sa charge sacerdotale en Gironde qu’il a terminée comme Vice-archiprêtre à Bordeaux (1880-1892). Auteur de la traduction en béarnais de L’Imitation de Jésus-Christ (1870). Cet ouvrage, dédié au cardinal Donnet de Bordeaux, a été couronné par L’Académie des Jeux Floraux de Toulouse et par l’Académie de Bordeaux. Michel Haurie
évêque
Jean Lamazou
instituteur et secrétaire de mairie
Jeanne Ravy
ménagère
Pierre Lamazou est né le 8 mai 1828 à Accous. Rien ne laissait présager du destin de ce nouveau-né, cinquième enfant de Jean Lamazou, 54 ans, secrétaire de mairie puis instituteur à Accous et de Jeanne Ravy, 42 ans ménagère. Pierre est le deuxième fils du couple, après Bertrand né en 1820, mais pas le premier à porter ce prénom puisque son père, veuf d'Appolonie Maisonnave, avait déjà eu, en 1808, le bonheur et le malheur, d'avoir et de perdre, quelques mois après sa naissance, un premier Pierre.
Le jeune Lamazou va faire toutes ses études à Accous sous la houlette de son père. Cette éducation va être interrompue par le décès de celui-ci le 13 mai 1844. Pierre a seize ans. Il est alors probablement pris en charge par son frère Bertrand, son aîné de huit ans. Il le rejoint au Petit séminaire d'Oloron-Sainte-Marie où Bertrand enseigne déjà. Pierre va y faire, nous dit le journal la Semaine religieuse, "de brillantes études littéraires".
Le jeune aspois est talentueux et on le retrouve en 1851 enseignant au petit séminaire de Sainte-Marie pour les classes de sixième alors que son frère lui s'occupe des troisièmes. Il ne reste pas très longtemps à Oloron. Après un séjour au Grand séminaire de Bayonne, il entre au séminaire Saint Sulpice de Paris. C'est là qu'il est ordonné prêtre le 23 décembre 1854 pour devenir aussitôt vicaire de Saint Sulpice. (Notons que son frère Bertrand a lui aussi été ordonné prêtre, à Bayonne, en 1847).
Le 16 octobre 1855, à l'occasion de la deuxième Exposition Universelle qui se tient à Paris, Pierre Lamazou rédige pour le numéro 5906 de la revue l'Ami de la religion, un essai sur l'état de la culture organistique en France. Il montre qu'il est, à 26 ans, un des meilleurs connaisseurs de cet instrument. C'est aussi à cette époque qu'il devient l'ami et le protecteur d'un des plus grands facteurs d'orgue français, Aristide Cavaillé-Coll.
L'abbé Lamazou va collaborer de plus en plus à cette revue dont il assure, à partir de 1859, la direction. C'est aussi à cette date qu'il part en pèlerinage à Jérusalem. A son retour, il est reçu en audience à Rome, une heure, par le pape Pie IX.
Le 1er juillet 1861, il est nommé vicaire de l'église de la Madeleine à Paris et continue de se passionner pour l'orgue. Il entreprend des voyages à Fribourg, Berlin, Harlem, Londres, probablement à l'instigation de Cavaillé-Coll, pour écouter les orgues les plus connues à l'époque. Ses travaux littéraires et son intérêt pour la défense et le développement de l'orgue lui valent d'être, en 1868, secrétaire-rapporteur à la réception du grand orgue de Notre Dame. La croix de Chevalier de la Légion d'honneur lui est attribuée le 30 octobre 1870, sur rapport du Ministre de l'Instruction publique et des Cultes. Il devra attendre deux ans pour la recevoir des mains de Jean-Baptiste Jourdan, vicaire général de Paris, car, entre-temps, a éclaté l'insurrection communarde.
Après avoir sauvé l'église de la Madeleine du pillage, l'abbé Lamazou est finalement arrêté pendant une dizaine de jours et emprisonné, comme otage, à la prison de la Roquette. Il échappe de peu à l'exécution ce qui ne sera pas le cas du curé de la Madeleine. De cette douloureuse expérience, il publiera un ouvrage intitulé La place Vendôme et la Roquette. Ce livre connut un grand succès concrétisé par quinze éditions en six ans.
Le 16 juillet 1874, il est nommé curé de Notre Dame d'Auteuil. Il va déployer une énorme énergie pour faire aboutir la construction d'une nouvelle église et trouver les financements nécessaires. La première pierre est posée le 1er juillet 1877. L'abbé Lamazou a juste le temps d'y donner une messe inaugurale trois ans plus tard quand il est nommé, le 13 mai 1881, évêque de Limoges et sacré à Rome le 29 juin.
Pendant toute la durée de son épiscopat, il va continuer à développer une activité importante qui provoque progressivement chez lui de grandes fatigues. Le 3 juillet 1883, il est nommé évêque d'Amiens. Affaibli, il décide d'aller, sur les conseils de médecins, prendre les eaux à Saint Honoré les Bains. C'est à son retour, sur le quai de la gare de Nevers, qu'il s'effondre et meurt le 10 juillet 1883.
Son enterrement a lieu à Limoges le 17 juillet en présence d'une foule importante et de nombreux prélats. Le même jour, une messe est donnée en sa mémoire dans l'église d'Accous, commune dont il était toujours resté très proche. Il y était président d'honneur de la société de secours mutuel et n'hésitait pas à envoyer régulièrement des dons comme cette somme de 200 francs qu'il adressa pour l'achat d'une pompe à incendie.
Un an après sa mort, la paroisse d'Auteuil obtint que son corps soit transféré et inhumé dans l'église qu'il avait contribué à construire, sous la tribune du grand orgue. Une statue de lui, agenouillé en prière, existe encore dans l'église à l'emplacement de son tombeau.
renseignements extraits de: Registres d'état-civil d'Accous; Archives nationales dossier L1454092; Revue La flûte harmonique, n°70-71, 1996; La Semaine religieuse de Paris, n° du 21 juillet 1883; archives privées de M. Loic Metrope, organiste de Saint Roch
instituteur à Etsaut
Instituteur à Etsaut, déplacé en 1881. Probablement proche du parti clérical. (Un parent de Lamazou Pierre l'évêque ?)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
prêtre
Jean
Instituteur
Ravy Jeanne
ordonné prêtre en 1847, nommé curé de Meritein et Bastanes en 1855
frère de l'évêque Pierre Lamazou
annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1868, nommé curé de Sarrance en 1886
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
maçon puis gardien de la Paix à Bordeaux
Joseph Lamazou Laresse
cultivateur
Rose Lées Bordenave
Lamazou Laresse Jules (caporal), né le 8 août 1877 à Aydius, fils de Joseph et Rose Lées Bordenave, profession maçon en 1897 puis gardien de la paix à Bordeaux à partir de 1905, classe 1897 Pau matricule 2312, degré d'instruction 3, incorporé le 15 novembre 1898 au 57e régiment d’infanterie, libéré le 20 septembre 1899, en réserve au 18e régiment d’infanterie. Mobilisé le 2 août 1914, arrivé au 143e régiment d’infanterie territoriale le 5, passé au 88e régiment d’infanterie le 29 mai 1916, passé au 83e régiment d’infanterie le 4 septembre 1917. Décédé le 22 août 1918, par intoxication de gaz à l’ypérite et maladie, à Catenay (Seine Maritime) ambulance 36. Médaille militaire et croix de guerre. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Aydius. Age au décès : 41 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
adjudant de gendarmerie
Ambroise Lanusse
agriculteur
Anna Carrassoumet
Né le 6 septembre 1893 à Lescun, agriculteur, fils d'Ambroise Lanusse et Anna Carrassoumet,
Incorporé au 49e R.I. en novembre 1913, caporal le 3 janvier 1915, blessé à Douaumont le 23 juillet 1916, passé au 14e d'artillerie en 1916, maréchal de logis en octobre 1918, démobilisé en 1919, se retire à Accous, nommé gendarme à cheval en février 1924 à la gendarmerie de Moulins (18e Légion), adjudant en juin 1939,
Sert dans les FFI de juin 1943 à septembre 1944 en Charente-Maritime (Pons) où il est affecté. Croix de guerre, médaille militaire, médaille du combattant 39-45, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1951
prêtre
Lapedagne
Baringou justine
ordonné prêtre en 1846, nommé curé de Louvigny et hameau de Beyrie en 1849, nommé curé de Casteide-Candau en 1871, encore présent en 1895,
Annuaire du diocèse 1857 et 1895
agriculteur
François
Esquire Marie
Maire d'Aydius en 1881, parti clérical (voir bio Hondagnère)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
cultivateur, adjoint à Cette
épouse en 1864 Marca Madeleine d'Etsaut
Lapoumere François
Rose Bergez
Cultivateur. Adjoint au maire de Cette. Elu suppléant-délégué pour l'élection sénatoriale de 1881 à l'unanimité des trois conseillers présents.
avis du sous-préfet : "Vote douteux. Il est probable que s'il était appelé au scrutin, M. Lapoumère s'inspirerait des idées du maire, avec qui il est en bons termes. Mais je n'ose pas cependant le placer au-dessus des douteux".
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
prêtre
inconnu
Laprébendère Marguerite
ordonné prêtre en 1833, nommé curé de Malaussanne Cabidos en 1836
Annuaire du diocèse 1857
gendarme
Jean Lapuyade
Magdeleine Apatie
Lapuyade Calixte, né le 23 avril 1880 à Accous, quartier de Jouers, fils de Jean et Magdeleine Apatie, profession cultivateur puis gendarme, classe 1900 Pau matricule 2125, célibataire, bonne lecture, bonne écriture, sait les premières régles de l'arithmétique, degré d'instruction 3, incorporé au 144e régiment d’ infanterie le 15 novembre 1901 comme appelé de la classe 1900, caporal le 1 mars 1903, envoyé en congé le 18 septembre 1904, passé dans la réserve active le 1er novembre 1904, nommé gendarme à pied à la 1er Légion par arrêté du 1 juin 1907, prête serment le 31 juillet à Bastia. Citation à l'ordre de la Légion de Corse le 27 janvier 1913. « a participé à de nombreuses embuscades en vu de l'arrestation du bandit Leca, sous le coup de deux mandats d'arrêt pour meurtre et tentative de meurtre, et a ainsi contribué de la manière la plus active à la capture de ce criminel ». Trois campagnes contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 21 octobre 1915, en Orient du 22 octobre 1915 au 28 février 1916, contre l'Allemagne du 29 février 1916 au 23 mars 1916. Décédé le 22 mars 1916 à Toulon hôpital Saint-Mandrier de fièvre typhoïde maladie contractée au service en Orient. Il était hos pitalisé depuis le 29 février 1916. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 35 ans
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
entrepreneurs de travaux publics à Accous, maire d'Accous
marié en 1886 avec Marie Ballé Gourdon (née le 5 juin 1864 à Accous)
Michel Alfred Larré, maire d'Accous de 1935 à 1944
neuf enfants
Michel
maçon
Julienne Lapêtre
ménagére
conseiller municipal d'Accous de 1888 à 1925, adjoint pendant 4 ans et maire de 1908 à 1925, conseiller d'arrondissement à partir de 1919, juge suppléant de la justice de Paix à partir de 1919, membre du bureau de bienfaisance d'Accous durant trente ans, Président de la section cantonale des pupilles de la Nation depuis 1918 au moins jusqu'en 1931, Président de la Société de secours mutuel depuis 1918, chevalier du mérite agricole, officier d'Académie, Chevalier de la Légion d'honneur le 10 janvier 1931, décoration remise par Henri Lillaz le 9 février 1931
Avis du préfet en 1930 pour lui obtenir la Légion d'Honneur: "M Larré est un administrateur fort avisé qui se consacre depuis toujours à la prospérité de la commune d'Accous dont il a été maire trés dévoué pendant 20 ans et du canton tout entier qu'i représente au conseil d'arrondissement depuis 1919. C'est surtout pendant la periode si difficile de la guerre que M. Larré, avec une activité inlassable, s'est dévoué à ses concitoyens. Il a contribué, trés efficacement, au ravitaillement des populations civiles, tâche particulièrement lourde dans une région éloignée des grands centres industriels et commerciaux. Enfin, M. Larré, entrepreneur très consciencieux, a attaché son nom à de nombreux et importants travaux de la région".
AN. dossier Legion d'honneur photographie Jean-Marc LARRE-LAURENT
Entrepreneur de travaux publics, ingénieur des Arts et métiers, maire
marié à Solange Laulan (de Bernos-Beaulas Gironde) 1907-2005
5 enfants
Maire d'Accous de 1935 à 1944
Marié le 16 juillet 1910 à Paris 7ème arrondissement avec Marie Jeanne Moulia.
Jean louis
agriculteur résidant à Arette
Laborde Cécile
classe 1900 Pau matricule 1788, classé service auxiliaire pour surdité légère et incorporé à la 18e section d’infirmiers, réside à Paris à partir de 1907. Maintenu au service auxiliaire par décision commission 3e bureau de Paris le 31 décembre 1914, arrivé au corps le 2 mars 1915, passé au 34e RI le 25 juin 1915, passé au 144e RI le 25 août 1915, soldat au 287e régiment d’infanterie le 10 novembre 1915. Disparu le 14 avril 1916 à Verdun au Mort Homme (Vaux). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Lourdios. Age au décès : 36 ans. Décès enregistré à Paris 14e. Secours versé à sa veuve à Montory le 28 octobre 1916.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
militaire, capitaine d'artillerie
marié à Gaby ? , anglaise
4 enfants Isabelle, Xavier, Odette et Jacques
Jean Baptiste
négociant, maire de Bedous
Marie Jeanne Mirassou Nouqué
classe 1892 Pau matricule 1113, Degré d'instruction 3, engagé volontaire le 12 novembre 1891 pour 4 ans à la mairie de Poitiers au 33e régiment d'artillerie, 2e canonnier de 2e classe, brigadier le 21 mai 1892, maréchal des logis le 3 décembre 1892, rengagé pour deux ans le 14 août 1895 à compter du 12 novembre 1895, engagé pour 3 ans le 24 août 1897 à compter du 12 novembre 1897, rengagé pour deux ans le 29 mars 1900 à compter du 12 novembre 1900, sous-officier élève officier le 1er avril 1900, sous-lieutenant par décret du 16 mars 1901, lieutenant au 2e bataillon le 1 avril 1903, lieutenant en premier le 24 septembre 1908, aide major au parc le 9 février 1911, capitaine le 25 décembre 1911, passé au 34e régiment d'artillerie (etat-major) le 16 novembre 1914, détaché comme capitaine-commandant à la 22e brigade du 25e régiment d'artillerie le 30 mai 1916. Blessé le 24 août 1914 par éclats d'obus à l'avant bras droit. Tué à l’ennemi par un éclat d’obus au cœur le 1 juin 1916 à Verdun. Citation à l'ordre de la 22e brigade, 28 mars 1915, « brillante conduite au combat du 24 aout 1914. Bien que blessé grièvement a conservé le commandement de sa batterie, ne s'est fait évacué que le soir.» Citation à l'ordre de l'armée du 27 juin 1916 : « capitaine au parc d'artillerie d'un corps d'armée mis provisoirement à l'artillerie de la division pour prendre le commandement d'une batterie privée de ses officiers, a du immédiatement s'imposer à tout le personnel par son calme et son sang froid au feu. A été tué le surlendemain en commandant lui-même le feu sous un bombardement d'une extrême violence. ». Croix de guerre avec étoile de bronze le 4 juillet 1915. Légion d’honneur le 28 octobre 1915. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Bedous. Age au décès : 44 ans. Repose en la nécropole nationale Fontaine-Routhon des Souhesmes-Rampont dans la Mayenne, tombe 915.
ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
médecin
marié avec Anna Patrou d'Osse
Felix, médecin à Bedous (1899-1988)
Gabriel
Pierre
Jean-Baptiste Larricq
médecin, conseiller général
Marie-Jeanne Mirassou-Nouqué (1844-1902).
maire de Bedous pendant vingt cinq ans, organiste à ses heures à Sarrance, qualifié de radical socialiste par son petit-fils, il s'oppose fortement aux membres de la SFIO lors de la création de l'US aspoise en 1936 (
Il épouse Anna Patrou,, seule héritière d'une famille fortunée d'Osse. Ils auront trois enfants : Felix, médecin à Bedous (1899-1988), Gabriel (ingénieur, père de l'abbé Henri Larricq), et Pierre dont un fils, prénommé Pierre, est fondateur des transports Larricq.
(source H. Larricq, Quelques traces de ma mémoire…Tarbes 2005). Archives départementales 64 et dossier Mémoire d'Aspe, cahiers des réunions de l'USA.)
marchand de toiles en détail à Bedous
marié à Marie Périssé (1810-1882) d'Osse
trois enfants :
Jean-Baptiste (1833-1899), médecin et conseiller général du canton d'Accous,
Félix (1832-1859)
Pierre (1836-1872)
Félix Larricq né en 1764 à Athas
Catherine Accoumeig d'Osse
Jean Larricq et sa femme sont portés comme "marchand de toile en détail à Bedous" sur l'annuaire administratif du département de 1850
Le Fonds Mirassou-Minvielle de Mémoire d'Aspe conserve une copie de 1855. Il s'agit de différentes pièces faisant suite à la vente de deux pièces de terre situées à Lées-Athas, consentie par Marcelle Casamayor, veuve de Bernard Plandé, propriétaire à Lées-Athas, en faveur de Jean Larricq, négociant à Bedous.
Le cadastre de 1837 de Bedous indique : Jean Larricq marchand, sa maison se situe à gauche en direction de l'Espagne après le pont sur le gave d'Aydius. Son voisin immédiat est François Saraillé médecin.
H. Larricq, Quelques traces de ma mémoire…Tarbes 2005 Mémoire d'Aspe Fonds Mirassou-Minvielle, acte de 1855 Cadastre de Bedous de 1837
militaire, adjudant au 5e régiment de tirailleurs sénégalais
Larricq Jean Baptiste
chevalier de la Légion d'Honneur nommé en octobre 1957
cultivateur
épouse en 1879 Françoise Chourrout-Pourtalet
Jean Pierre
Barbe jeanne Marie
Cultivateur. Conseiller municipal de Lourdios. Elu suppléant du délégué pour les élections sénatoriales de 1881 au 3e tour par 5 voix.
avis sous-préfet d'oloron : "Vote douteux avec chances défavorables. M. Larricq est un paysan peu instruit et clérical. Il votera probablement contre nous."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
marié à Bordeaux le 4 janvier 1913 avec Marie Joseph Bolzec
Jean Larricq
journalier
Magdeleine Bergez
menagère
soldat d'infanterie , classe 1904, numéro matricule 449 au recrutement de Bordeaux, médaille militaire en 1920, mobilisé en août 1914, blessé par éclat d d'obus le 7 septembre 1914, blessé par balle le 6 décembre 1914 puis le 24 août 1915 et enfin le 26 avril 1916, cité à l'ordre du régiment le 13 août 1917, chevalier de la Légion d'Honneur en 1960, il réside 68 rue des Ayres à Bordeaux
curé de Préchacq Navarrenx
Paul Larroumiau
laboureur
Lées-Izerthou Anne
Né à Aydius en 1842, ordonné prêtre en 1869, nommé curé de Préchacq-Navarrenx en 1891.
(annuaire du diocèse de 1895)
prêtre
Michel
Carrère Madrilh Thérése
ordonné prêtre en 1813, nommé curé d'Escoubes et Riupeyrous en 1836
Annuaire du diocèse 1857
curé d'Accous
Larroze Pierre
ardoisier
Lées Catherine
Curé d'Accous de 1841 à 1884
ordonné prêtre en 1825, nommé curé doyen d'Accous en 1841
Son caveau est dans la chapelle du cimetière d'Accous qu'il a fait construire. Enterré avec sa sœur Jeanne veuve Dubois de Bedous, décédée le 15 novembre 1869 à 69 ans et son frère Jean Larroze, arpenteur geomètre à Bedous, décédé à Accous le 25 février 1865 à 66 ans
Il est l'auteur des registres "Livre des âmes" conservés au presbytère d'Accous faisant l'état religieux de la population de la commune
Il est Président de la Société de Secours mutuels d'Accous.
Fait réaliser par M. Larroque de Bordeaux l'autel de Notre Dame des Victoires dans l'église d'Accous, inaugurés le 8 avril 1863 en présence des curés du canton et du village (info "L'écho du vallon n°272)
L'écho du vallon n°272 annuaire du diocèse 1857
curé doyen d'Accous
Né en 1846 à Lons, ordonné prêtre en 1871, nommé curé doyen d'Accous en 1892
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
Jean
Hourcatet Marguerite
ordonné prêtre en 1821, nommé curé de Lagor en 1833
annuaire du diocèse 1857
lieutenant de cuirassier de la Garde
Pierre
Labourdette Marie
chevalier de la Légion d'Honneur le 12 août 1864 réside à Bar-sur-Aube,
agriculteur, maire de Borce
marié en 1866 avec Usaurou Marie
Lazare Lasserre
Pressans Marie
Voici ce qu'en dit le sous-préfet d'Oloron en 1881 dans son rapport au préfet pour préparer les élections sénatoriales
"Propriétaire cultivateur. Aisance modérée. Maire de Borce. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 à l'unanimité des onze conseillers présents. Vote très probablement républicain. M. Lasserre est libéral, mais très catholique. Je crains pour lui les influences du clergé. Heureusement toutefois le curé de Borce n'est-il pas très militant. M. Lasserre serait bien aise d'avoir gain de cause dans le différend de sa commune avec le service forestier concernant le canton d'Anglus."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
avoué à Oloron, juge de paix du canton d'Accous
marié à Borie Jeanne Marie
Latapie Léon François, commis de préfecture, né à Oloron, marié en 1890 à Eugénie Monnicq
Latapie Joseph
avocat
Arripe Anne
Licencié en droit, avoué à Oloron, propriétaire à Accous (maison Pennec actuelle). Conseiller municipal à Accous, Conseiller d'Arrondissement "Républicain sûr" d'après le sous préfet d'Oloron en 1881 :"Sans être un homme de lutte politique, M. Latapie est un républicain sûr. Il est allié à M. Rey, conseiller général (d'Aramits) et l'un des principaux chefs du parti républicain de l'arrondissement, au service duquel il met volontiers l'influence qu'il possède. La profession d'avoué qu'il exerce à Oloron étant aujourd'hui très improductive, il désire la quitter et voudrais, je crois, obtenir la succession du juge de paix d'Accous qui est sur le point d'avoir sa retraite. il se trouvera pour obtenir cet emploi, en compétition avec M. Larricq, conseiller général".
André Loustau, écrivain public à la fin du XIXe siècle, parle régulièrement de Latapie qui réside en face de la maison Périssé. Il appelle cette rue "la rue de l'aristocratie", par allusion aux gens qui y demeurent !
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBX 1968 p213) Archives "Mémoire d'Aspe"
Léon
propriétaire
Mounicq Jeanne
receveuse des PT
chevalier de la Légion d'Honneur
curé de Bénéjac en 1892
Latapie Félix
Pelheilh Catherine
Né en 1851 à Sarrance, curé de Benéjac en 1895, ordonné prêtre en 1877, nommé à Benejac en 1892.
(annuaire du diocèse de 1895)
prêtre
Ordonné prêtre en 1819, nommé curé de Saint-Faust en 1826
Annuaire du diocèse de 1857
cultivateur
épouse en 1864 Marie Cauhapé Susbielle
Alexis
Pouyanne Elisabeth
Cultivateur trés aisé. Adjoint au maire de Lées-Athas. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 6 voix contre 4 données à M. Salefranque maire.
Avis du sous-préfet :
"Vote douteux avec probabilité favorable. M. Latourette est un des esprits les plus libéraux du conseil municipal de Lées-Athas. Sa nomination comme délégué était tout à fait inattendue et constitue pour le maire un échec dont nous n'avons qu'à nous féliciter. Je l'attribue à ce que le jeune Sayé, son ancien secrétaire qui n'avait aucune influence sur le conseil et laissait au maire toute la sienne, a été nommé instituteur dans une autre commune. M. Salefranque, maire, ne pouvant compter sur M. Lachourie, instituteur à Lées-Athas, pour remplir l'emploi de secrétaire, a dû recourir aux services de M. Bergez, huissier à Accous, celui à qui nous avions promis la recette buraliste s'il voulait renoncer à sa fonction d'huissier et qui a refusé. M. Bergez qui est républicain, a sur le conseil une influence favorable. Les deux hameaux de Lées et Athas dont se compose la commune de Lées-Athas, sont en l'état de rivalité à propos d'un ruisseau nommé Malugar qui sert à la fois à l'irrigation des prairies et à l'alimentation de la fontaine d'Athas. A la suite d'une plainte portée par les habitants d'Athas et communiquée à MM. les ingénieurs, le conseil fut appelé à délibérer sur le rapport de ces derniers. Mais le maire interdit l'entrée du conseil à MM. Latourette (le délégué sénatorial actuel) et Patre sous pretexte qu'ils étaient habitants de la section plaignante et signataires de la plainte. J'ai reçu ces jours-ci une protestation de ces derniers. Avant de vous la transmettre, j'ai demandé des explications au maire, et si comme je le crois, la plainte de M. Latourette est justifiée, je vous demanderai tout votre appui en sa faveur contre le maire."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
instituteur
marié en 1931 à Baylocq MM
Jean
aubergiste
Casabonne Catherine
, éléve de l'Ecole normale de Lescar promotion 1914- 1917, incoporé au 49e RI en janvier 1916, grièvement blessé en août 1917, reclassé au service auxiliaire, intégre l'administration des télégraphes à Paris, versé au service postal de la SEine en 1920, mobilisé e, septembre 1939 à Toulouse puis à Versailles dans les compagnies télégraphistes de l'Armée, démobilisé en juin 1940, se retire à Pau, décédé à Toulouse
La promo 1914 -1917 à la guerre 14-18, publication de l'Amicale des Anciens Elèves des Ecoles Normales d'Instituteurs des Pyrénées-Atlantiques, sd, pp.13-18
cultivateur
épouse en 1862 Catherine Tisné (de Lourdios)
Etienne
Louise Salefranque
Cultivateur. Adjoint au maire de Lourdios. Elu au 2e tour par 6 voix contre 4 données à M. Prétou, maire.
avis sous préfet d'Oloron : "Vote douteux. M. Lauseigt faisait partie des adversaires de l'ancienne municipalité réactionnaire. Mais il n'a pas fait preuve de dévouement à la cause républicaine en se portant candidat contre M. Prétou sur qui ont avait des raisons de compter. M. Lauseigt est un paysan illettré, tout à fait douteux." (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
prêtre
ordonné prêtre en 1819, nommé curé de'Ogenne et Camptort en 1823
annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1841, nommé curé de Sévignacq-Meyrac en 1846
annuaire du diocèse 1857
prêtre
François
Françoise Bat
ordonné prêtre en 1833, nommé curé d'Arbus en 1835
Annuaire du diocèse 1857
curé de Loubieng
Lembeye
Jean
Balencie Marie
Né à Lées-Athas en 1859, ordonné prêtre en 1884, nommé à curé à Loubieng en 1888
annuaire du diocèse de 1895
cultivateur, vétérinaire, maire d'Osse
marié en 1859 à Jeanne Marie Périssé
Jean
maréchal ferrant
Plandé Jeanne
LIARD Lucien
Cultivateur. Conseiller municipal d'Osse. Elu suppléant du délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 5 voix contre 3.
avis du sous-préfet : "Opposant. M. Liard est l'adversaire déclaré du maire M. Casamayou. Il ne passe pas pour avoir une grande délicatesse politique: il a en effet accusé, lors des dernières élections sénatoriales, M. le Maire d'Osse d'avoir voté pour les candidats réactionnaires; or on a la preuve du contraire attendu que, au moment du vote; M. Casamayou a montré son bulletin à M. le maire de Cette-Eygun. C'est pour le gouvernement un adversaire que l'on ne peut espérer gagner."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p217)
agriculteur
Pierre
agriculteur
Marie Madeleine Laborde de Baig
classe 1912 Pau matricule 723, soldat au 49e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 23 août 1914 à Gozée (Belgique). Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Lourdios. Age au décès : 22 ans. Avis de décès transmis à la mairie d’Arette le 9 mai 1922.
source : monument aux morts de Lourdios ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
industriel , conseiller général du canton, député
Conseiller général du canton d'Accous
Député des Basses-Pyrénées de 1928 à 1936
Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique du 2 mars au 13 décembre 1930.
Officier de la Légion d'Honneur
Ses études secondaires et de droit terminées; H.Lillaz s'inscrit au barreau de Paris. Ce fut pour lui l'occasion de devenir, dès 1904, le collaborateur de Louis Barthou qui apprécia en lui autant sa grande faculté de travail que sa vive intelligence pour laquelle aucun problème ne devait demeurer sans solution. Et ce fut cette même collaboration, devenue entretemps étroite et pleine d'amitié, qui conduisit Lillaz à la politique, tout comme elle devait faire de ce Rhodanien un Béarnais d'adoption et de cœur. Il se fixa en effet dans les Basses-Pyrénées où son frère Jean Lillaz, ingénieur principal du réseau des chemins de fer du Midi, y construisait la ligne Pau-Camfranc, via le tunnel du Somport.
Lillaz devait aussi faire dans ce Midi dont il s'était épris sa carrière politique, sous l'impulsion de son propre patron, Louis Barthou…
Fixé depuis 25 ans dans la vallée d'Aspe où il dirigeait une entreprise industrielle, H. Lillaz était conseiller général du canton d'Accous et avait été pendant la guerre chef de cabinet du secrétaire d'Etat à l'Intendance, lorsqu'il se présenta aux élections législatives de 1928 dans la circonscription d'Oloron, sa candidature se plaçant sous le patronage de Louis Barthou dont il pouvait seul se réclamer.
Radical indépendant, son programme s'apparentait à la politique d'union nationale. A ce titre il entendait défendre la propriété, veiller à l'application des lois fondamentales de la République dans le respect de la liberté de conscience, donner aux fonctionnaires un statut fixant leurs droits et leurs devoirs, et enfin lutter contre "les sans-patrie, fauteurs de désordres et les traitres.". Pour ce qui était des intêrets d'une région essentiellement agricole, il voulait une adaptation des lois d'assistance et d'assurance aux besoins des agriculteurs, une réduction du prix du transport des engrais, une protection douanière plus efficace en leur faveur.
Il se présenta aux élections le 29 avril 1928 sous l'égide de la gauche radicale. Assurément, rarement premier tour fut plus indécis puisque sur 15 705 électeurs et 13 150 votants, Lillaz obtenait 4270 voix et son principal concurrent Sarrailh, 4270 également. Le second tour fut différent puisque Lillaz devait l'emporter par 6654 voix, soit un peu plus de la moitié des suffrages exprimés. Sa situation devait d'ailleurs s'améliorer lors de la 15e législature où il fut élu dès le premier tour avec 6994 voix contre 6422 à Sarrailh. Par contre la 16e législature lui fut fatale. Il fut battu au second tour par 6818 voix contre 6880 à Jean Mendiondou.
A la Chambre où il siégeait sur les bancs de la gauche radicale, il appartint aux commissions des affaires étrangères, des mines, des travaux publics, de la marine militaire, et enfin, en 1933, à celles des Finances. Il fut l'auteur d'une proposition de loi portant ouverture dans les écritures du Trésor d'un compte de services spéciaux, d'un ordre du jour motivé sur les interpellations relatives aux incidents du camp militaire de Chalons et intervint dans la discussion d'un projet de loi sur la prophylaxie de la tuberculose des bovidés.
Enfin il appartint de mars à décembre 1930 au 2e cabinet André Tardieu en qualité de sous-secrétaire d'Etat pour l'enseignement technique près le ministre de l'Instruction publique, poste dont il démissionna le 4 décembre 1930.
Avant tout homme d'affaires, il fut co-propriétaire puis administrateur du Bazar de l'Hôtel de ville, de la société des grands hôtels de Biarritz et de la société fermière des casinos qu'il controla jusqu'à sa mort.
Homme de cheval, il était propriétaire de chevaux de courses, il était aussi animateur et organisateur de ces "saisons" qui devaient contribuer à acclimater définitivement le grand tourisme sur la côte basque, rendant d'ailleurs le même service à la ville de Pau qui lui doit le plus clair de ses embellissements.
Journaliste enfin, Lillaz avait fondé à Paris le journal "Oui" qui s'intitula par la suite "L'Avenir de Paris" et il était également propriétaire et directeur de "L'Indépendant des Bases-Pyrénées".
(Dictionnaire des Parlementaires pp 2281-2282) - AN-120AQ685, dossier 3 1922-1948, Lillaz frères, société en nom collectif ayant pour objets diverses activités, metallurgiques et autres. (H. Lillaz, député des Basses-Pyrénées, administrateur de la société des forces motrices de la vallée d'Aspe) LH1641058, dossier Légion d'honneur
médecin à Osse
executeur testamentaire de Soubie officier de santé de Lescun
article de A Bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
cultivateur, maire de Cette Eygun
Avis sous-prefet d'Oloron :
Riche cultivateur, travaillant lui-même. Maire de Cette-Eygun. Elu à l'unanimité des 8 conseillers présents délégué pour les élections sénatoriales de 1881.
"Vote sûr. M. Loustalet, jeune et riche propriétaire, cousin de M. Escoubez maire d'Escot, marche farouchement avec nous. Pour se défaire d'un curé qui était mal vu à Cette-Eygun, et que l'évêque ne voulait pas déplacer, il a fait demander par son conseil municipal un ministre protestant. L'évêché s'est alors soumis et a changé le curé. M. Loustalet est très bien vu tant de la population que du conseil municipal."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
prêtre
Ordonné prêtre en 1816, nommé curé de Noguères et Bezingrand en 1828
annuaire du diocèse 1857
adjoint Osse
Boucher. Adjoint au maire d'Osse. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 au 3e tour par 4 voix contre 3 données à M. Casamayou maire et une voix à M. Liard.
"Votera probablement bien. M. Loustalot est un boucher, protestant, d'esprit libéral et sous l'influence de M. Sarraillé. En se portant candidat contre M. Casamayou maire, il n'a pas eu l'intention de représenter une opinion publique différente de la sienne. Il a simplement profité du mécontentement qu'on a ressenti à Osse contre le maire à la suite d'un arrêté municipal qui ordonne la fermeture des débits à 8 heures du soir, pour obtenir une distinction qu'il convoitait. Toutefois il y a eu en cette circonstance un manque de discipline que je regrette d'autant plus que je crains de voir M. Casamayou donner sa démission". (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216-217)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216-217)
prêtre
Pierre
Coueylat Madeleine
ordonné prêtre en 1886, nommé curé de Bescat en 1893
(annuaire du diocèse de 1895)
cuisinier
Pierre Loustalot Laclette
négociant
Catherine Marie Beauxis Lagrave
Loustalot Laclette Jean Baptiste Henri (caporal), né le 16 avril 1887 à Accous, fils de Pierre, négociant, et Catherine Marie Beauxis Lagrave, profession cuisinier à Oloron, réside à Gelos en août 1912, classe 1907 Pau matricule 1476, degré d'instruction 3, incorporé le 8 octobre 1908, soldat de 2e classe à la 18e section d'infirmiers militaires, libéré le 21 septembre1910. Mobilisé le 2 août 1914, arrivé le 4 au 18e régiment d’infanterie, évacué malade le 13 décembre 1916, passé au 38e régiment d’infanterie le 15 décembre 1916, passé au 65e régiment d’infanterie. le 21 mai 1917, caporal le 10 août 1917. Disparu considéré tué à l’ennemi le 24 août 1917 à Moulin-sous-Touvent (Aisne). Déclaré mort pour la France et inscrit sur aucun monument de la vallée d’Aspe. Age au décès : 30 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
militaire
Pierre
Epicier à Accous
Magdeleine Couzala (?)
marchande épicière
Etudes à Accous, puis au lycée de Pau. il est reçu en 1874 à l'école Polytechnique, 108e dans une promotion de 250. sous-lieutenant en octobre 1876, lieutenant le 1 octobre 1878, à Arras puis à Valencienne en 1880 au 3e Génie, capitaine le 2 octobre 1881. il participe à la construction de nombreux forts puis est nommé à l'état-major à Mezières en 1885. embarqué sur La France à Brest le 15 septembre 1885 pour Haiphong où il débarque le 3 novembre 1885. EN 1887 capitaine, chef du 2e génie à l'armée d'occupation du Tonkin où il reçoit sa nomination au titre de chevalier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1887, il réside alors à Tuyen Quang (province de Hanoi) où il est en charge de travaux, en 1891 mis à disposition de l'administration des colonies pour faire partie de la mission chargé de l'étude du prolongement du chemin de fer du Haut-Sénégal, mort du paludisme le 6 novembre 1891
il avait deux frères, Louis l'aine sorti de Centrale qui émigra au Mexique et Antoine le cadet qui sorti des Ponts et Chaussées s'installa au Brésil
dossier AN Légion d'Honneur Article de A. Masson et P. Tucoo Chala dans revue de Pau et du Béarn, 1981, numero 9, p. 199-225, Un officier aspois au Tonkin : Jean Baptiste Loustalot Laclette (1885-1888).
marié en 1920 à Choy Marie Louise
Jean
Lacrouxet Catherine
Chevalier de la Légion d'Honneur
militaire
François Loustau
Magdeleine Bonzom
Loustau Joseph, né le 21 juin 1891 à Accous village de Jouers, fils de François et Magdeleine Bonzom (décédée en 1911), profession cultivateur à Accous puis militaire, classe 1911 Pau matricule 1798, degré d'instruction 3, incorporé le 10 octobre 1912 au 2e groupe d'artillerie de campagne, 1er canonnier le 9 novembre 1913, incorporé au premier régiment d'artillerie de montagne à compter du 24 novembre 1913, arrivé au corps le même jour, 2e canonnier conducteur muletier, classé au groupe d'artillerie de campagne d'Afrique le 8 juin 1914, 1er canonnier conducteur muletier le 1 juillet 1914. Campagnes : en Algérie du 11 octobre 1912 au 23 novembre 1913, en guerre au Maroc oriental du 24 novembre 1913 au 14 novembre 1914. Tué à l’ennemi le 13 novembre 1914 à Khenifra, combats d’El Herry. D'après les informations obtenues par le père de Joseph Loustau, le régiment construisait des routes dans le moyen atlas marocain, ils ont été attaqué par des berbères qui en ont massacré 450 soldats français environ. Les registres de décès confirment : «corps défigurés, impossibles à identifier, tous enterrés ensemble ». Citation : "A la batterie depuis le 7 décembre 1913, Loustau excellent soldat remplissant les fonctions de conducteur est tombé mortellement frappé par une balle marocaine. Il avait pris part à la colonne des ?, à la prise de la ville de Khenifra le 12 juin 1914 ainsi qu'à plusieurs autres engagements et s'était toujours montré brave et plein de vaillance au feu...." signé du capitaine commandant la 3e batterie le 24 novembre 1914. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 23 ans. Avait au moins un frère Jean et une sœur Louise.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
15 juin 1944 à Idron
lieutenant FFI
marié à Léonie Jeanne Suzanne Faure à la mairie de Mostagadem le 10 février 1934
Jean
berger
Marie Jeanne Capdarest
ménagère
sa veuve habite à Tarbes en 1961, chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1959 à titre posthume.
dossier Légion d'honneur
militaire
Jean Loustau
préposé des douanes
Anne Marie Casenave
né le 16 juin 1878 à Hendaye, fils de Loustau Jean préposé des douanes en retraite à Accous en 1898 et de Jeanne Marie Casenave ménagère, profession militaire de carrière, classe 1898 Pau matricule 1506, célibataire, engagé pour 4 ans le 3 novembre 1895 à Bordeaux, caporal le 14 juin 1899, sergent le 23 septembre 1900, sergent-fourrier en 1905, adjudant le 24 octobre 1912, adjudant-chef au 34e régiment d’infanterie. Décédé, suite de ses blessures reçues à Craonne, le 15 septembre 1914 à 6h10 du matin à Beaurieux (Aisne) ambulance n°3. Cité à l’ordre de l’armée. Médaille militaire remise par le colonel le 12 septembre 1914 devant l'ensemble du régiment pour avoir "fait preuve depuis le début de la campagne d'une énergie et d'une bravoure tout à fait exceptionnelles". Proposé pour la Légion d’honneur et cité dans l’ordre du corps d’Armée n° 8.013 : « Excellent sous-officier, possédant les plus belles qualités militaires et animé des sentiments du devoir les plus élevés. Très grièvement blessé le 13 septembre 1914 au combat de Craonne, est mort des suites de ses blessures ». Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès 35 ans. Inhumé à l’ossuaire du carré militaire du cimetière communal de Beaurieux dans l’Aisne.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
prêtre
Pierre
Jeanne Arripe
ordonné prêtre en 1842, nommé curé de Escout et Escou en 1856
annuaire du diocèse 1857
Professeur d'école superieure à l'école Saint Cricq
Marié à Louis Hermance Lacouterie
Jean
berger
Thérése Bascouert
ménagére
Eléve maitre à Lescar de 1887 à 1890 puis instituteur adjoint au cours complémentaire de Bedous de 1890 à 1895, puis professeur d'école primaire superieure de 189(à 1919 à Lembeye, professeur d'espagnol à l'école superieure Saint Cricq de Pau, retraite 1 octobre 1932, officier d'académie en 1907, officier de l'instruction publique en 1913, chevalier du merite agricole en 1932, chevalier de la Légion d'Honneur le 1 juillet 1936 dossier soutenu par MM. Lillaz, Coudy directeur du Petit Parisien, M. Léon Bérard...
"Avis du ministre : M. Loustous a été un bon professeur d'espagnol, dévoué, methodique et experimenté qui a rendu, pendant la guerre, de grands services à l'ecole primaire supérieure de Lembeye où il a rempli les fonctions de directeur par intérim".
cultivateur
Louis
cultivateur
Anne-Marie Garcet-Cousté
degré d'instruction 3, incorporé le 8 octobre 1910 au 83e régiment d’infanterie, soldat de 1er classe le 1 janvier 1912, , libéré le 25 septembre 1912. Mobilisé le 2 août 1914, arrivé au corps le 3, blessé le 8 septembre 1914, passé au 209e R.I. le 4 juillet 1916, passé au 31e bataillon de chasseurs à pied le 1 avril 1917. Décédé le 5 mai 1917 vers 10h ; des suites de blessures de guerre à l’ambulance 1/44 de Braux-St Cohiere (Marne). Inhumé au cimetière militaire de Braux-St Cohiere (Marne). Citation à l'ordre de la 34e division le 10 avril 1916. Citations à l'ordre de la brigade du bataillon le 9 mai 1917 et du bataillon le 10 :"Excellent chasseur. A continué le 28 avril 1917 à assurer avec le plus grand calme son service de guetteur sous un violent bombardement; A été très grièvement blessé : plaies pénétrantes des fesses par éclats de torpille". Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 27 ans.
ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
médecin
Alfred
médecin, maire de Bedous de 1908 à 1912
Gamot Marie Cécile Louise
domicilié vers 1890 à Paris 61 rue Claude Bernard 5e, 1m78, yeux bleus, reçu médecin à la faculté de Bordeaux le 27 novembre 1903,
Médecin aide-major de 1er classe au 21 corps d'armée durant la première guerre mondiale (octobre 1914-mars 1919), cité à l'ordre de la Division le 5 octobre 1917 : "S'est particulièrement distingué en septembre 1917 dans la direction d'un poste de secours avancé soumis à des bombardements intenses et répétés". Cité à l'ordre de l'armée pour sa conduite au feu et sa blessure le 29 juillet 1918 : "officier d'une présence d'esprit et d'un sang froid remarquable ; au cours d'un bombardement par avions, le 29 juillet 1918, a réussi, par son courage, a imposé le calme parmi son personnel, évitant ainsi des pertes sérieuses. A été blessé très grièvement pendant ce bombardement". Croix de guerre, Chevalier de la Légion d'Honneur le 19 octobre 1919 réside à Bedous rue Laclède, membre de l'US Aspoise en 1936
dossier archives historiques de l'armée 5Ye147654 dossier Légion d'honneur
Directeur des contributions indirectes à Bordeaux
Emile Pierre
"conducteur de la voie ferrée"
Maria Françoise Augustine Elisabeth Tillet
A la naissance à Bedous, le père est mentionné être domicilié à Labouheyre mais habite la maison Tillet,
Premier poste à Castres en 1890, puis à Villefranche dans le Rhône de 1891 à 1893, puis à Perigueux de 1894 à 1898, puis Rochefort 1898-1902, en administration centrale à Paris de 1902 à moins 1918. En poste à Bordeaux en 1928.
chevalier de la Légion d'Honneur le 19 février 1919, Officier de la Légion d'Honneur le 14 janvier 1928
prêtre
Supérieur et Professeur d'écriture sainte au Grand séminaire
ordonné prêtre en 1823, nommé au grand séminaire en 1838
annuaire du diocèse 1857
gendarme
Basile
Jedousseau Julienne
brigadier de gendarmerie compagnie de l'Aude, chevalier de la Légion d'Honneur 21 août 1846
prêtre
ordonné prêtre en 1878, nommé curé d'Osse en 1889
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
militaire puis directeur d'un cabinet de contentieux à Bayonne
marié à Pau le 27 mai 1927 à Pau avec Marie Antoinette Madeleine Joséphine Combes
Jean Baptiste
propriétaie rentier
Gracieuse Patrou
ménagère
croix de guerre, chevalier de la légion d'honneur en décembre 1936 à lors qu'il est lieutenant de réserve au centre de mobilisation d'artillerie n°38, décoration remise à Bayonne en 1937,
an cien militaire capitaine major des Sapeurs pompiers de Bordeaux
Jean Maysonnave
berger
Catherine Doumecq
sans
Bernard Maysonnave (1804 - 1871)
Des prairies de Borce à la caserne des pompiers de Bordeaux
Un des membres de notre association, Jean Brenot, s'est souvenu d'une tradition familiale qui voulait que l'oncle de sa grand-mère, Octavie Carles née Maysonnave, de Borce, fût un soldat de l'armée de Napoléon III. Il entreprit récemment des recherches pour élucider cette question. En fait, il vient de découvrir qu'il s'agissait en réalité du grand-oncle de sa grand-mère, grand-oncle dont il a pu rapidement retracer le parcours grâce à la consultation des archives municipales à Borce et Bordeaux puis des Archives historiques de l'Armée à Vincennes.
Bernard Maysonnave est né le 28 floréal an XII (17 mai 1804) à Borce. Il était le fils de Jean Maysonnave, berger, et de Catherine Doumecq. Il avait une sœur aînée et un frère, Jean-Pierre qui fut le père d'Octavie, la grand-mère de Jean Brenot. La maison Maysonnave existe encore de nos jours à Borce. Elle a pris le nom de Bergès après que la fille aînée eût épousé un Bergès.
Appelé au service militaire et jugé apte, Bernard Maysonnave est affecté au 9e régiment d'infanterie légère à Rueil le 22 décembre 1825. Après une année de formation, il rejoint les effectifs de son régiment en Espagne en septembre 1826. La France y a envoyé des régiments en 1823 pour soutenir le roi Ferdinand VII contre les mouvements libéraux. Les troupes françaises y resteront quelques années puisque Bernard Maysonnave est affecté en Espagne jusqu'au 18 novembre 1828. C'est durant cette période, le 19 janvier 1828, qu'il est promu caporal avant de devenir sergent-fourrier le 20 août 1829 et d'être engagé dans la première expédition à la conquête de l'Algérie. Le 25 mai 1830, 453 navires partent de Toulon avec 27 000 marins et 37 000 soldats pour prendre Alger et la mettre à sac le 5 juillet.
A son retour en France, Bernard Maysonnave devient sergent-major le 1er octobre 1831 et poursuit son service de six ans qu'il prolonge d'une durée équivalente puisqu'il ne sera renvoyé dans ses foyers par anticipation que le 19 avril 1836, puis libéré définitivement le 31 décembre de la même année, soit après dix années sous les drapeaux .
Il contracte un nouvel engagement volontaire le 10 janvier 1837 et incorpore, le 2 février, le 1er régiment d'infanterie de ligne à Oran comme soldat. Il repart, comme tous les rengagés de l'époque, à la base mais avec une promotion plus rapide : caporal le 29 septembre 1837, sergent-fourrier le 7 avril 1838, sergent-major le 25 juillet 1839, soit deux ans et demi pour retrouver son ancien grade. Suprême récompense pour un soldat sorti du rang, il entre dans le corps des officiers le 4 septembre 1840 comme sous-lieutenant. Cet avancement rapide, il le doit probablement à une bonne éducation primaire sur les bancs de l'école de Borce , une certaine aptitude au commandement, une appréciation favorable de ses supérieurs mais aussi à son engagement dans les combats pour la conquête de l'Algérie. En effet du 25 février 1837 jusqu'au 19 mai 1841, puis du 2 décembre 1841 au 21 avril 1842, il participe aux opérations lancés par le roi Louis-Philippe pour conquérir ce pays et aux combats contre Abd el-Kader.
Le 21 avril 1842, il embarque sur le vapeur "La Chimène" pour rentrer définitivement en France comme l'atteste un certificat du conseil d'administration du 1er régiment d'infanterie de ligne du 4 septembre 1845. Il va rester dans ce régiment jusqu'à la fin de son engagement ; peut-être est-il alors affecté au dépôt du 1er de ligne qui se trouve à Antibes.
Trois ans s'écoulent entre son retour et sa nomination au grade de lieutenant le 22 mai 1845, puis à nouveau cinq années avant sa promotion au grade de capitaine, le 17 février 1850, après 25 années de carrière militaire et trois campagnes de guerre sans aucune blessure ni citation.
Le couronnement de son parcours a lieu le 10 décembre 1852, huit jours après le coup d'Etat de celui qui va devenir Napoléon III : Bernard Maysonnave est fait chevalier de la Légion d'Honneur, ultime récompense pour une carrière militaire bien remplie.
Nous ne savons pas grand-chose de sa vie personnelle. Une pierre tombale à Bordeaux garde le souvenir de son épouse, Jeanne Elleouet, décédée prématurément dans cette ville en 1870, à l'âge de 43 ans. Quand l'avait-il épousée ? Aucune trace dans son dossier militaire ne fait état d'une autorisation de mariage comme c'était une obligation pour les militaires. On peut donc supposer que c'est après sa retraite de l'armée, soit postérieurement à 1857 qu'il contracta ce mariage. Capitaine en retraite de 53 ans, chevalier de la Légion d'honneur, il peut avoir envisagé cette union avec une femme d'une trentaine d'année, peut-être issue d'un milieu bourgeois bordelais ce qui expliquerait son installation dans cette ville où il n'avait apparemment pas d'attaches.
Pour l'instant, rien ne permet de documenter la vie de Bernard Maysonnave après qu'il eût quitté l'armée si ce n'est sa fin tragique.
On le retrouve en 1871 capitaine-adjudant-major des pompiers de Bordeaux. C'est le 24 septembre de cette même année qu'il est grièvement brûlé lors d'une intervention sur un incendie dans un immeuble, rue Rougier. Il décède le 18 novembre 1871 à l'hôpital Saint-André des suites de ses blessures et est enterré dans le caveau dont il avait acquis la concession un an plus tôt pour son épouse.
Jean Brenot avec la participation de Dany Barraud
Sources : Archives historiques de l'armée (Vincennes), Etat civil Borce et Bordeaux.
Sources : Archives historiques de l'armée (Vincennes), Etat civil Borce et Bordeaux.
militaire, capitaine au 7e regiment d'infanterie coloniale
marié en 1907 à Melle Casabonne d'Oloron
Jean
Souperbie Anne
Chevalier de la Légion d'Honneur le 11 juillet 1920, se trouve à Saigon, 67 rue d'Ornay au moment de la nomination. il ne reçoit son brevet qu'en 1924 à Oloron
colonel de cavalerie à Saumur
Jean Meynieu
controleur des douanes de Bedous
Caroline Carrère
Armand Meynieu, 1831-1889
Armand Bernard Meynieu est né à Bedous le 3 mars 1831. C'est son père, Jean Meynieu, 36 ans, chevalier de la Légion d'honneur et contrôleur de la brigade des douanes de Bedous qui vient présenter son fils au maire, François Mirassou. Il se fait accompagner d'un collègue, Nicolas Malines lieutenant des douanes, comme témoin.
Sa mère est "Dame Caroline Carrère
Armand Meynieu va faire des études et une carrière brillante dans l'armée. Il est ainsi admis deuxième au concours d'entrée à l'école de cavalerie de Saumur et devient rapidement colonel de cavalerie. Mais, il abandonne finalement l'armée pour se retirer en Médoc, région d'origine de son père (né à Hourtin). Là, il devient un propriétaire important à Talais (Gironde) et va se découvrir une autre passion: l'histoire et l'archéologie. Avec son ami le docteur Lalanne, préhistorien auteur de fouilles importantes en Dordogne et inventeur de la "Venus de Laussel" sculpture préhistorique aujourd'hui au Musée d'Aquitaine, il se met à prospecter la pointe du Médoc où il découvre de très nombreux gisements archéologiques de l'âge du bronze.
Il décède brutalement le 26 août 1889 dans sa propriété.
(sources Ferrier, La préhistoire en Gironde, …..; registre d'état civil de Bedous)
prêtre
Bernard
cordonnier
Gastou Marie
ordonné prêtre en 1874, professeur au Petit séminaire de Sainte-Marie d'Oloron depuis 1874
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
Prêtre
Jean Manaudas dit Minvielle
négociant et "bourgeois" d'Accous
Magdeleine Betbeder (de Lées)
sans
Jean-François Minvielle
1767 - 1827
Si le lieutenant Schmuckel dans son ouvrage sur "la bataille de Lescun" ne parlait pas très brièvement de lui, nous n'aurions probablement pas prêter attention à cet Aspois. Après avoir mentionné l'élection de Jean-François Minvielle comme capitaine de la garde nationale du canton d'Accous en janvier 1793, Schmuckel a concentré en effet son récit autour d'un personnage dont il fit le chef charismatique de cette bataille : Pierre Armand Laclède. Ce chef, qui devait tomber en 1808 à Saragosse après une brillante carrière militaire, devint, de fait, et surtout grâce aux aurosts de Marie Blanque et à la prestigieuse famille dont il était issue, la figure emblématique de la vallée d'Aspe pour ce début du XIXe siècle éclipsant ainsi tous les autres.
C'est malheureusement oublié bien vite ce personnage attachant et complexe que dut être Jean-François Minvielle, celui que les hommes de son bataillon avait surnommè "le curé-capitaine parce qu'il avait troqué", nous dit Schmuckel, "sa soutane contre l'épée". Il servit pourtant ses compatriotes jusqu'au bout, au point que ceux-ci parlaient encore de lui "avec fierté" soixante-dix ans après sa mort.
Jean-François Manaudas-Minvielle est né le 25 janvier 1767 à Accous. Il était le fils de Jean Manaudas dit Minvielle, négociant et bourgeois d'Accous et de Magdeleine Betbeder de Lées, petit-fils de Bertrand Manaudas Minvielle (1709-1753) et de Claire (ou Marie) Cazenave. Il est l'aîné de deux frères Jean Valentin (né en 1768 et mort en bas âge) Clément Pierre (1772) et de deux sœurs Anne-Marie (1770) et Catherine (1776).
Le jeune homme dut très rapidement montré des capacités intellectuelles interessantes. Probablement aidé par son grand-oncle Joseph Cazenave, curé de Toulenne en Gironde qui le fera son héritier en 1791, Jean-François Minvielle partit faire ses études au séminaire d'Oloron comme en atteste les deux certificats de fin de scolarité établis en 1784 et 1785 par Martin Lacoste, professeur de philosophie au séminaire. Pendant toutes ses études, le jeune Jean-François écrit régulièrement à son grand-oncle Cazenave à qui il rend aussi visite de temps à temps à Toulenne près de Langon. Ainsi le 8 juillet 1784, il lui écrit : "je vais passer quelques jours dans la patrie avec mes parents" et sous quinze jours je vous rejoins. Il se dispose à venir le rencontrer pour lui "communiquer les peu de progrès que j'ai fait dans mon cours de philosophique, ces progrès quoique lents m'ont cependant attiré l'applaudissement des Messieurs du séminaire dans une thèse que j'ai soutenu". Et il poursuit : "on veut me faire monter en théologie l'année prochaine malgré que je sois fort jeune cependant je soumets cela à votre jugement".
Derrière la modestie feinte du jeune étudiant, on sent toute la fierté du jeune Jean-François pressé de montrer à son mentor les progrés réalisés.
Finalement, il opte pour les cours de théologie et reçoit la tonsure le 21 mai 1785, le faisant passer ainsi de l'état de laïc à celui de clerc, étudiant en théologie. Il va donc poursuivre son cursus et, en début d'année 1790, accéde au sous-diaconat puis quelques mois plus tard devient diacre avant d'être ordonné prêtre par l'évêque d'Oloron le 18 juin 1791.
Mais la destinée de Jean-François Minvielle a pris un tournant particulier dans ces premières années de la Révolution française. En effet, quelques mois plus tôt, plus exactement le 13 février 1791, quelques semaines après le décés de son grand-oncle, il a prêté serment à la Constitution en tant que diacre à Accous venant d'être nommé comme enseignant au séminaire d'Oloron. Il affirme ainsi son attachement aux nouvelles valeurs républicaines et se dit "animé du patriotisme le plus pur, dans l'espoir d'être utile". Le 13 février donc, dans l'église d'Accous, après la messe et devant l'ensemble du conseil municipal, il jure"fidélité à la Nation, à la Loi et au Roi et de maintenir de tout son pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée Nationale". Le voici devenu, après son ordination, un "prêtre-jureur" comme les prêtres réfractaires hostiles au serment les désigneront par la suite.
Grâce à un document conservé dans des archives privées, nous connaissons la suite de la vie de Jean-François Minvielle. Un certificat rédigé et signé le 29 septembre 1813 par tous les maires ou adjoints des communes du canton d'Accous vient témoigner des services rendus par ce prêtre "à l'Etat, à son pays et à son souverain durant l'espace des vingts années écoulées".
Que dit ce document ? "Dans l'année 1792, l'Espagnol voulant tenter de franchir les Pyrénées, le dit Minvielle fut chargé par le Général Commandant Supérieur d'organiser deux compagnies franches dans le canton d'Accous; qu'il en devint chef et qu'il défendit avec succès la partie de la frontière qui lui était confiée; que c'est particulièrement le 2 septembre 1794 qu'il donna une preuve éclatante de son courage, de son dévouement et de ses connaissances dans l'art militaire; que l'ennemi pénétra le dit jour dans le territoire français par la vallée de Lescun; marchant sur trois colonnes composées de six mille hommes tandis qu'on ne pouvait lui opposer que le 5eme Bataillon des Basses Pyrénées fort de huit cents hommes, mais par les sages et promptes dispositions du dit officier, l'ennemi fut arrêté, pris en flanc et mis en fuite. Deux officiers supérieurs et environ six cents hommes furent faits prisonniers. Il ne perdit que le capitaine de grenadiers, un paysan fait prisonnier et six hommes blessés, qu'il arrêta l'incendie commencé dans les propriétés de Lescun; que ce jour là il fut le sauveur de cette commune; …". Ce certificat signé par tous les maires du canton est étonnant. Il fait de Minvielle le véritable héros de la bataille de Lescun. Pas un mot sur Laclède qui ne joua peut-être pas totalement le rôle essentiel que Schmuckel lui accorda quatrevingt dix ans plus tard sur la foi de témoignages de seconde main. Il est aussi tentant de penser que Minvielle a exagéré son rôle pour se valoriser dans une période difficile. Mais dans ce cas, on voit mal les élus, qui n'ignoraient pas les circonstances de cette bataille qu'ils avaient vécu, signer un document qui aurait travesti la vérité. D'autant plus que, prudent, Jean-François Minvielle a fait vérifier et certifier exact son certificat par le sous-préfet d'Oloron le 29 novembre 1813.
Mais la carrière du prêtre-capitaine ne s'arrête pas là. Le certificat se poursuit : "il a continué à servir jusqu'à la paix avec l'Espagne que s'étant alors retiré dans ses foyers à cause de ses blessures, il fut nommé président du canton, fonction qu'il a rempli jusqu'à la constitution de l'Empire; que depuis cette époque il a constamment été employé comme juge ou suppléant du juge de Paix, que ce soit comme administrateur, comme militaire, ou comme remplissant les fonctions judiciaires il a toujours mérité la confiance publique que dans ce moment même où nos frontières se sont vues menacées par l'approche de l'ennemi, l'administration supérieure l'a arraché de ses paisibles fonctions et de sa solitude dans laquelle il s'était enseveli pour lui confier le commandement de la Garde nationale sédentaire du canton, que c'est par ses soins qu'elle a été promptement organisée et armée de manière qu'elle couvre déjà les crêtes de nos montagnes et qu'elle occupe les avant-postes, que nous avons cru que c'était de notre devoir de donner à ce généreux concitoyen ce témoignage de justice et de reconnaissance".
Le 5 octobre 1813, c'est Lafargue juge de Paix du canton qui compléte le dossier dans un certificat qu'il rédige ainsi : "certifions …que Monsieur Minvielle Jean-François, de la commune d'Accous, était suppléant du juge de Paix de ce canton avant que nous eussions été mis en place; qu'après la mort de notre predecesseur ledit Monsieur Minvielle remplit provisoirement pendant une année entière les fonctions de juge de Paix et il est de notre connaissance particulière qu'il s'acquitta alors de ses devoirs avec distinction. Que depuis l'époque de notre installation, qui remonte à environ dix ans, le même Monsieur Minvielle a continué d'être notre suppléant, qu'il a exercé son ministère, lorsque l'occasion s'est présentée avec la probité, le désinteressement, l'intelligence et les lumières qui caractérisent l'homme appelé à administrer la Justice et qu'il persevère encore avec le même zèle…"
Enfin le général Ramel en garnison à Accous en juillet 1813, nous fournit lui aussi dans un courrier au général Huillier conservé aux Archives départementales, un dernier jugement sur Jean-François Minvielle, commandant de la Garde nationale : "M. Minvielle est un digne homme et doux. On sera très content (de l'avoir) en cas de besoin".
La chute de l'Empire renvoie Jean-François Minvielle à la tranquilité de son domicile, petite maison située à côté de l'actuelle école d'Accous que nous connaissons un peu par l'inventaire et la description qui en fut faite à son décés. Au milieu de sa bibliothèque bien fournie, il acheva sa vie paisiblement, loin de la fureur des champs de bataille, estimé de tous comme le précise Schmuckel page 83 de son ouvrage. Il continua d'écrire entre deux balades en montagne. Les Archives départementales à Pau conserve de lui une petite publication de 16 pages intitulée "Préjugé vaincu ou dissertation sur la ladrerie", qui vise à réhabiliter les cagots.
Il décéda à Accous le 4 février 1827 dans sa maison. L'acte de décés le désigne comme "pensionnaire ecclésiastique" signe que ses idées philosophiques, humanistes et républicaines ne lui firent pas renier sa foi.
D. Barraud
Sources : Archives départementales des Pyrénées atlantiques, 1J978 et J…., IIIE 11 405; Archives départementales de la Gironde 3E38017; fonds Mémoire d'Aspe n°15 AM. Garaig; Lieutenant Schmuckel, La bataille de Lescun, réed. Monhélios 2004, pp. 34,35, 46,50,52, 64, 71 et 85
percepteur des impôts
marié
Jean Louis
cultivateur
Louise Pourtalé
ménagère
Appelé en 1911, incorporé en 1912 au 24e régiment d'artillerie, campagne contre l'Allemagne d'août 1914 à mars 1915, "a fait à maintes reprises preuve de sang froid et d'énergie en particulier dans les combats du 14 au 17 septembre 1914. Grièvement blessé par un éclat d'obus le 18 mars 1915"à Moulins ayant provoqué une plaie à la face externe de la cuisse droite de 4 doigts et une fracture du fémur. cité à l'ordre de l'armée.
médaille militaire en 1915 remis en 1921, mutilé à 100% , premier canonnier conducteur au 24e Reg d'artillerie,
ex canonnier au 24e régiment d'artillerie en 1933, chevalier de la Légion d'honneur le 11 janvier 1933, réside en 1933 à Bagnères de Bigorre au 24 rue des Halles, percepteur en congé en 1932 depuis 6 mois, avant d'être à Bagnères était percepteur à Manciet dans le Gers,
AN, dossier de la Légion d'Honneur
D'après le bulletin paroissial de Lescun, fait prisonnier en début d'année 1915, enfermé au camps de Limburg
militaire
Pierre
Laboureur
Marie Ichary Bergé
ménagére
Appelé en 1863 comme soldat au 41e régiment d'infanterie, sergent fourrier en 1867, libéré en 1869, rappelé en août 1870, sergent fourrier en octobre 1870, sous-lieutenant en janvier 1871, passé au 89e en avril
sous-lieutenant au 89e régiment de marche
chevalier de la Légion d'Honneur le 24 juin 1871, retraité en 1872, dans la Vienne en 1880, à Paris en 1889, 59 rue Dauphine, à la Réunion en 1890-1891
8 janvier 1996
institutrice
Honoré Mirassou
marechal ferrand, maire d'Accous
Marie Latourette
Marguerite Mirassou : une vie discrète au service des autres
Marguerite Mirassou est née à Accous le 20 juillet 1910. Elle est
l’aînée des 3 filles d’Honoré Mirassou (1874-1954) d’Accous, maréchal-ferrant (il
sera maire d’Accous) et de Marie Latourette (1888-1961) originaire de Borce.
Marguerite est devenue institutrice et a exercé dans les Hautes-Pyrénées, n’hésitant
pas à accueillir et à veiller sur les jeunes institutrices venues de sa vallée
d’Aspe natale. Quand elle a pris sa retraite, au milieu des années 60, elle est
revenue vivre à Accous et a rouvert les
volets de la maison familiale. Marguerite était une personne discrète, qui
surtout ne souhaitait déranger personne.
Lors de la rentrée scolaire suivante, elle proposa aux voisins et aux
amis de s’occuper de leurs enfants le soir après l’école pour surveiller et
aider aux devoirs, cela de façon bénévole. Du coup elle se retrouva vite avec
une petite dizaine d’élèves dont les niveaux allaient de l’apprentissage de la
lecture jusqu’à l’obtention du BEPC. Utilisant les connaissances des uns pour
aider les autres dans des domaines qu’elle maîtrisait moins bien comme l’anglais
par exemple. Une fois à la fin de l’année, elle organisa « un voyage de
fin d’année » : une balade jusqu’à la grange Capdarest à Soudious
avec pour le goûter la dégustation des confitures qu’elle avait confectionnées
avec les cassis et autres baies de son jardin. Pendant l’été, au moins un matin
par semaine elle faisait faire les cahiers de vacances à deux ou trois enfants.
C’était L’aide aux devoirs avant l’heure.
Quand les enfants du voisinage se sont raréfiés, elle s’est mise au
service de la paroisse du village en faisant, chez elle, une fois par semaine
le catéchisme et ouvrant ainsi la voie à tous ces catéchistes laïques aspois qui
se sont succédé jusqu’à aujourd’hui.
Dans le même temps, pendant les vacances scolaires elle accueillait sa
nièce, son neveu et leur famille. Elle prit, pour lui tenir compagnie, un chien.
Marguerite occupait ses loisirs en réalisant des mots croisés pour entretenir
la mémoire, des photos avec l’appareil qu’elle s’était offert. Elle
aimait écouter de la musique sacrée et aussi la chanson Mama de Marcel Amont
dans laquelle il parlait de l’enfance et la jeunesse de sa mère née au quartier
Aubise de Borce comme sa mère et ça elle ne l’oubliait surtout pas.
Comme elle était de santé fragile, le manque de soleil, l’humidité et la
froidure de l’hiver lui créaient des problèmes qui la laissaient parfois alitée
plusieurs semaines. Les voisines se relayaient dans la journée pour prendre
soin d’elle. Au printemps pour les remercier elle les invita à un repas. Pour
lui donner moins de travail chacune amena quelque chose, d’une
certaine façon c’était le principe de la fête des voisins enfin des voisines
comme on la connait aujourd’hui.
L’année qui suivit, Marguerite prit la décision d’aller passer l’hiver à
la maison de retraite du CAPA à Oloron.
L’hiver suivant, la maison de retraite de la vallée d’Aspe venait d’ouvrir à
Osse-en-Aspe sous la direction de Melle Oustalet et avec Mr Mirande pour
cuisinier. Elle y passa l’hiver avant d’y élire domicile de façon définitive
quelques années plus tard. Là encore elle se mit au service des autres,
proposant des exercices de mémoire et des dictées aux résidents qui le
souhaitaient. « Et en plus elle est sévère » disait d’un air
malicieux Georgette Lacaste, une autre Accousienne qui résidait elle aussi à la
maison de retraite. Elle n’oubliait pas de revenir à Accous, lorsque ses neveux
étaient repartis après leurs vacances, commençant par saluer les voisins avant
de vérifier que tout était bien fermé dans sa maison.
Marguerite s’est éteinte, entourée de l’affection de sa famille, le 8
janvier 1996 sans faire de bruit et surtout sans déranger personne.
Anne-Marie Garaig
Bulletin n°31 Mémoire Aspe
28 novembre 1893
militaire
Jean Modeste
Marthe Miramon
Entré à l'armée en 1840 au 13e de ligne, lieutenant en 1859, capitaine en 1869, capitaine au 39e de ligne en 1871. campagnes : Afrique 1840-1848, Italie 1849-1852, Crimée 1855, Afrique 1869-1870, contre L'Allemagne 1870-1871, à l'Interieur 1871
blessé par éclat d'obus à la jambe gauche le 5 juin 1849 en Italie, blessé d'un coup de baïonnette et éclat d'obus en 1855 à Sébastopol
chevalier de l'ordre de Saint Georges, chevalier de la Légion d'Honneur le 16 juin 1856, Officier de la Légion d'Honneur le 19 avril 1871 reçoit son brevet à Pau en 1873 où il est en retraite
dossier Légion d'Honneur
inconnu
Mirassou-Arripe Marie
journalière
Chevalier de la Légion d'Honneur
lieutenant de la 8e compagnie (capitaine Castaing) du 5e bataillon des basses-Pyrénées lors de la bataille de Lescun (1794 )
"La 8e compagnie fournissait également un poste fortifié de 30 hommes à Lamary (4km. En arrière du col de Pétragème). Le lieutenant Mondine, de Bedous, y commandait. Le reste de cette compagnie (capitaine Castaing) occupait, à 3km. En arrière du poste de Lamary, celui de Labaigt de Lamary pour surveiller le col Laraille et soutenir Mondine."
p.46 "enfin la compagnie Castaing, ralliée par son détachement de Lamary (lieutenant Mondine) recevait de Ferrandou le conseil de se replier tout en restant sur le flanc gauche de l'ennemi".
Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004 p.42.
prêtre
Moulia Joseph
berger
Casanave Marguerite
ordonné prêtre en 1889, nommé vicaire de Navarrenx en 1894.
(annuaire du diocèse de 1895)
séminariste
Jean Moulia
Marie Moulia
Moulia Jean Joseph, né le 11 mars 1896 (déclaré le 12) à Accous, fils de Jean et Marie Moulia, profession étudiant ecclésiastique puis abbé, classe 1916 Pau matricule 808, incorporé le 8 août 1916 au 144e régiment d’infanterie, passé au 57e régiment d’infanterie le 17 février 1917, passé au 60e régiment d’infanterie le 26 septembre 1917. Mort suite de ses blessures à 8h du matin au camp de Reillon (Meurthe et Moselle) le 13 mars 1918. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 22 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
prêtre
ordonné prêtre en 1822, nommé curé de Pardies en 1827
annuaire du diocèse 1857
prêtre
ordonné prêtre en 1892, nommé vicaire à Lucq en 1892
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
militaire
Pierre
Catherine Courretot d'Arette
Simon Myherre (1782-1825)
Simon Myherre est né à Osse, le 25 avril 1782. Fils de Pierre et de Catherine Couretot, d'Arette, il passe la première partie de sa vie dans la vallée. Il s'engage à 24 ans dans la "Grande Armée". Il passe d'abord deux ans (1806-1807) dans l'infanterie légère et est blessé d'un coup de feu au genou, le 1er juillet 1807, à Ensberg, en Prusse. Il devient caporal le 21 février 1809 et participe à ce titre à la campagne d'Autriche qui se terminera par la bataille de Wagram et le traité de Vienne. Il devient sergent le 26 mars 1810 et est envoyé au Corps d'observation en Hollande. De là il rejoint de nouveau la "Grande Armée" et participe, en 1812, à la campagne de Russie puis à la débâcle napoléonienne, aux combats de Saxe en 1813, enfin à la campagne de France en 1814. C'est à la bataille de Brienne qu'il est à nouveau blessé au bras gauche. Peu de temps avant, il était devenu sous-lieutenant le 22 mai 1813, avant d'obtenir, le 20 novembre de la même année, la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Au retour des Bourbons, il est mis d'office en demi-solde puis reprend de l'activité durant les Cent Jours au 8ème régiment de tirailleurs fédérés de Paris. La défaite de Waterloo met fin à l'épopée napoléonienne et à la carrière de Simon Myherre. Il se retire dans son domicile de Dammarie (Eure-et-Loire) où il décède le 12 juin 1825
(source : Archives nationales, L.1971040).
4 fevrier 1915
cultivateur à Borce
Marguerite Florence
Charles
Marie Ballé Andiu
Degré d'instruction 3, marié le 9 novembre 1907 à Lescun avec Marguerite Florence (décédée en 1977), réside à Beziers à partir de 1908, , incoporé le 6 octobre 1906 au 18e RI, libéré le 13 juillet 1907, mobilisé le 2 août 1914 au 83e RI, Tué à l'ennemi à Massiges (Marne) le 4 février 1915
Dictionnaire des 365 poilus
prêtre
Jean
Portatiu Claire
ordonné prêtre en 1829, nommé curé de Leren et Saint-Pé en 1849
annuaire du diocèse 1857
militaire puis vérificateur des poids et mesures, maire d'Oloron de 1956 à 1959
marié le 15 février 1904 à Toulouse à Christine Jeanne Pauline Soum (née en 1881)
Vincent Patie
berger
Magdeleine Bousquet
ménagère
Engagé volontaire pour 4 ans le 11 février 1895, caporal en décembre 1895, sergent le 26 décembre 1896, sergent major le 26 décembre 1899, adjudant en 1907, libéré le 3 août 1910, sous-lieutenant de réserve le 23 décembre 1911, lieutenant des réserve le 23 décembre 1913, rappelé à l'activité le 2 août 1914, capitaine le 3 août 1917, démobilisé le 25 janvier 1919. Cité à l'ordre du régiment le 2 avril 1918 : "officier d'une haute valeur morale, commande sa compagnie avec énergie. A toujours donné l'exemple du courage et du sang froid notamment en mars 1918 ou dans un secteur journellement bombardé, il a du maintenir ses hommes et mener à bien la tâche qui lui était confiée".
chevalier de la Légion d'Honneur le 5 novembre 1931. En 1931, il réside à Toulouse et choisit Théophile Joseph Lapedagne, chef de bataillon à la retraite à Toulouse 29 rue Lazareth, pour lui remettre sa décoration.
Dans son dossier il est dit que François Patie, ancien maire d'Oloron, devait être promu officier de la Légion d'Honneur mais il est décédé (lettre ministre de l’intérieur à Grand chancelier du 5 janvier 1961)
Il est effectivement maire d'Oloron de 1956 à 1959.
Décédé en 1960, enterré à Lées-Athas
Dossier Legion d'Honneur
ardoisier
marié en 1924 avec Eulalie Pruide
Jean
Pauly Calot Claire
chevalier de la Légion d'Honneur
ingénieur des Ponts et chaussées
épouse Marie Richez à Pau en 1771
PECARRERE Pierre Joseph
Sa famille est originaire de Bedous mais son père s'établit à Bayonne où il devint un négociant important. Pierre Joseph est surnuméraire au bureau de contrôle des actes quand il épouse Marie Richez à Pau le 17 janvier 1771.
Franc maçon, nous le trouvons ensuite sous le titre d'Ingénieur des Ponts et chaussées sur le tableau de la Loge "Le Berceau d'Henri IV"de Pau en 1808. Il est maitre adjoint architecte, sans autre précision. (G. Cano, La franc-maçonnerie paloise au XVIIIe siècle: essai de prosopographie, TER 2001, p.198)
(G. Cano, La franc-maçonnerie paloise au XVIIIe siècle: essai de prosopographie, TER 2001, p.198)
cultivateur
Jean
propriétaire
Lées Marguerite
Suppléant délégué pour les élections sénatoriales de 1881. Cultivateur. Conseiller municipal d'Aydius. Elu par 6 voix et 5 bulletins blancs. avis du sous-préfet : "Opposant. M. Pée est du parti de M. Laplassotte, c'est à dire du parti clérical du conseil. Les conseillers libéraux se trouvant en minorité pour l'élection du délégué se sont abstenus dans l'élection du suppléant. M. Pée est un brave paysan, ayant une petite instruction primaire, clérical de vieille date". (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
cultivateur
Jean Pierre
Cultivateur
Bachère Catherine
Cultivateur aisé. Conseiller municipal d'Escot. Elu par 6 voix contre 1 et 4 blancs suppléant du délégué pour les élections sénatoriales de 1881. "Votera bien" d'après le sous-préfet d'Oloron, donc républicain !!
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
prêtre
Jean
Garaig Rose
laboureuse
ordonné prêtre en 1826, nommé curé de Lusson, Lussagnet, Audirac en 1828
Annuaire du diocèse 1857
pâtre en 1847, puis propriétaire, marchand de mules, adjoint au maire
marié en 1847 à Casanoube Martine de Lescun
Périssé André
Loustau Catherine
Avis sous-préfet d'Oloron pour les élections sénatoriales
"Gros propriétaire, marchand de mules. Adjoint" (d'Accous) Elu par 10 voix comme suppléant pour les délégués aux élections sénatoriales de 1881. "Vote très douteux. M. Périssé est un homme à peu près illettré, parent ou allié de M. Larricq, conseiller général. Son vote a des chances pour être opposant" au candidat républicain.
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
employé dans les hospices civils de Bordeaux
sans enfant
Bertrand
laboureur
Monique Larricq
ménagére
ancien caporal du 18e R.I. durant la première guerre, réside en 1939 , au 86 rue du commandant Arnoult à Bordeaux, invalide de guerre à 100%, broiement de la main gauche par balle le 17 septembre 1918 au chemin des Dames, desarticulation du poignet appareillage mal supporté, moignon douloureux, médaille militaire en 1919, retraité en 1939
chevalier de la Légion d'Honneur en 1939
militaire
Pierre
laboureur
Catherine Miramon
ménagére
Engagé volontaire comme soldat en 1860 au 2e régiment de ligne, caporal en 1865, sergent major en 1869, passé sous-lieutenant au 5e regiment de marche en octobre 1870, passé au 105e d'infanterie en novembre 1870, lieutenant en janvier 1871, capitaine au 29e RI en août 1876,
campagnes contre l'Allemagne 1870-1871, à l'Interieur à Versailles d'avril à juin 1871.
chevalier de la Légion d'Honneur le 28 décembre 1885, en retraite du 29e à Autun en juin 1887, se retire à Lées-Athas
cultivateur, adjoint au maire de Sarrance en 1881
épouse en 1849 Anne Sarthou de Haut
Jean-Pierre
Sinarle Françoise
Cultivateur. Adjoint au maire de Sarrance. Elu suppléant au délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par 7 voix .
avis du sous-préfet : "Opposant. M. Peyroutou est entièrement sous l'influence des idées" cléricale."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p217)
militaire, chef de bataillon au 12e RI
marié le 29 octobre 1895 avec Marie Eugénie Jos Dauniol de Pau
Jean
Loustaunou Jeanne Marie
Engagé volontaire pour 5 ans en 1885 au 115e RI, sergent major en 1887, rengagé, lieutenant en 1893, capitaine en 1904, chef de bataillon en 1916, admis à la retraite en 1919
Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1911, officier de la Légion d'Honneur le 23 septembre 1920 réside à Pau, réside au Maroc à Fés avant seconde guerre, prisonnier en Allemagne durant la seconde guerre mondiale, sa femme réside à Tarbes en 1942
abbé
Gratien Pon ,1857/1944, né à Lées Athas, fondateur du journal « Le Patriote » journal qui deviendra à la Libération « L’Eclair des Pyrénées »
Rares sont les habitants de la Vallée d ‘Aspe et de Lées Athas qui se souviennent de Gratien Pon
Ses origines
Gratien Pon est né à Lées Athas .à la maison La Salette en bordure du chemin de la Mâture le 12 juin 1857. Ci-joint son extrait d’acte de naissance signé par Pierre Lapoulide maire de Lées Athas. Depuis longtemps, l’exploitation des bois pour les besoins de la Marine Royale avait pris fin et le jeune Gratien n’a pas pu profiter du spectacle qu’offraient les attelages de bœufs transportant les mâts jusqu’au port d’Athas.A l’âge de quatre ans, il perd son père et est élevé par sa mère et un grand père très sévère. Etant de famille très modeste, pour des raisons de commodité, il est scolarisé à l’école primaire d’Osse en Aspe. Il rappellera très fidèlement le souvenir de son maître.
Pour le repas de midi, il emportait de la méture, une tranche de fromage ou une sardine. Au retour de l’école, il avait droit à du pain blanc seul ou à de la méture (pain à la farine de maïs) avec un bout de fromage.Un jour, l’enfant se laissa tenter par le pain blanc et le fromage. Le grand père se fâcha tellement que Gratien mentit longtemps avant d’avouer sa « faute ».Il prit alors la résolution de ne plus jamais mentir.
Ses études et le Vicariat.
Comme il était bon élève, le clergé l’orienta vers des études classiques au berceau de Saint Vincent de Paul près de Dax où ses camarades le nommèrent Président à vie de leur amicale. Après des études classiques, il entra au grand Séminaire de Bayonne. Ordonné prêtre le 18 mai 1883,il fut envoyé comme vicaire à la paroisse de Pontacq puis à celle de Saint-Jacques de Pau. Les contacts qu’il eut à Pontacq et à Pau lui seront plus tard très utiles.
Le professorat .
En 1890,c’est le professorat au grand séminaire de Bayonne où il restera jusqu’en 1894 en qualité de professeur puis de Directeur…Plus tard il écrira : « Je me plongeais avec plaisir dans l’étude de la chimie agricole ,de la géologie et des sciences » A ce poste de choix, il se révèlera dur envers lui- même et intransigeant envers les autres. Il n’admettra ni exception ,ni dérogation, obstinément insensible à toute considération humaine qui ne s ‘accorderait pas avec l’idée qu’il a de ses obligations professionnelles.Il raconte que les élèves admis au grand séminaire subissaient un examen devenu une simple formalité .On ne tenait compte que des notes de scolarité. Il refusa cette pratique , corrigea les copies avec un soin scrupuleux et refusa un candidat dont le niveau de culture lui parut insuffisant. Rien ne put le faire fléchir. En rentrant, il retrouva dans le train le candidat confiant et joyeux .L’abbé engagea une longue conversation et se rendit compte qu’il avait commis une grosse erreur en le refusant. Sitôt arrivé à Pau, il télégraphia à Bayonne pour qu’il soit admis.
L’abbé Pon fut toujours sourd à toute pression extérieure dans l’accomplissement de son devoir, mais il n’hésitait pas à revenir sur son jugement avec une loyauté totale dès qu’il prenait conscience d’une erreur commise ou possible.
Le retour à Pau.
En 1894,l’abbé Pon obtint de son évêque Monseigneur Jauffret l’autorisation hésitante de quitter le séminaire de Bayonne où il enseignait pour se consacrer entièrement à l’Ouvre de Presse créée à PAU par MM Butel et Damestoy. L’autorité ecclésiastique sceptique sur les chances de réussite l’avait laissé partir sans un encouragement pour qu’il fût seul à assumer son projet. Arrivé à Pau, il s’installa pauvrement dans un appartement froid qui ne sera que rarement chauffé. Avec force et courage, il se lança dans cette nouvelle aventure. Il édita un hebdomadaire associé à « la Croix », « l’Union catholique » et installa son journal 11 rue de la Préfecture, l’actuelle rue Maréchal Joffre. A cette époque deux quotidiens se partageaient la clientèle béarnaise : « Le Mémorial », journal catholique de droite et « l’Indépendant », jeune journal républicain créé par Emile Garet. L’hebdomadaire récemment créé connut un maigre succès. Sans se décourager l’abbé Pon le remplaça en 1896 par un quotidien « le Patriote » qui fut pour lui une entreprise risquée en raison de la réticence de l’Evêché ,mais il y mit toute sa détermination et se révèlera un grand chef d’entreprise. Le 15 avril 1896 il lance un appel en faveur de son journal. :« Il semble qu’il y ait une place pour un quotidien décidé à se vouer sans relâche à la lutte. Se tenant sur le terrain constitutionnel mais préoccupé avant tout de défendre nos croyances et nos libertés ce journal conviera tous les bons français et tous les honnêtes gens à s’unir pour le triomphe de cette grande cause ».Ce journal aura pour ambition d’être un grand journal parfaitement informé et le centre d’un groupement actif de militants. (Parti des honnêtes gens).Cette réalisation sera possible grâce à de nombreux dons pour une bonne œuvre. L’abbé Hourcade offrit 15000 Francs pour acheter l’imprimerie de Véronèse. De nombreuses personnalités apportèrent non seulement leur soutien moral mais aussi leur aide matérielle. L’abbé Pon lui même s’engagera avec ténacité . « Je pris mon bâton de pèlerin et m’en allai par monts et par vaux, à pied la plupart du temps. Je me vois encore en maintes régions recueillant deux à trois abonnements par jour, après avoir parcouru d’un village à l’autre de longs kilomètres ». . En 1902, l’abbé Pon Directeur du journal « le Patriote » vint à Vic pour recruter Simin Palay et lui confier la charge de secrétaire rédacteur du quotidien. Simin Palay s’installa alors à Gelos et y vécut jusqu’à sa mort. De temps en temps le Directeur de l’école Normale Lalanne l’invitait dans son établissement pour qu’il donne des leçons de Béarnais ce qui prouve que notre langue n’était pas rejetée par l’école laïque. Il arrivait aussi que Simin Palay félibre de premier ordre anime des séances de chant ou des spectacles. Il apportait un peu de joie dans la sévère maison de Lescar.
L’essor du journal.
La volonté inébranlable de l’abbé fit qu’il affronta toutes les difficultés et qu’il en triompha. Il comprend qu’un journal doit s ‘adresser à un public plus large que les seuls catholiques engagés. Pour avoir plus vite les nouvelles les plus fraîches il a recours à un instrument tout nouveau : le téléphone. Pour que le journal soit crié dans les rues sitôt sorti des presses, il embauche les enfants du catéchisme. L’abbé Pon aura avec lui un collaborateur fidèle et précieux en la personne de Frank Russel, frère du Pyrénéiste bien connu. Frank Russel présidera le Conseil d’Administration. Fernand Butel assurera les fonctions de Rédacteur en chef et André Loustalan celles d’Administrateur délégué . Le journal se fit une place très honorable dans le Département , fut toujours à la pointe du combat. Jusqu’en 1944, l‘abbé Pon assuma la plupart des charges et resta le Directeur du « Patriote des Pyrénées ».Les succès de l’abbé Pon et de son journal furent longs, mais ils concrétisent une admirable triple aventure intellectuelle, technique et humaine.
Les démêlés familiaux.
Le caractère bien trempé de l’abbé Pon et son esprit d’indépendance firent qu’il eut à lutter longtemps contre la jalousie des journaux en place soutenus par d’éminents responsables politiques notamment Louis Barthou qui tonne contre les « cléricaux »,prend personnellement à partie dans ses discours l’évêque de Bayonne Mgr Gieure « ce prince de l’Eglise qui n’a rien appris, rien oublié et profite indignement d’une loi de justice et de paix » Nous avons peine à nous représenter la violence de ces constantes polémiques exacerbées en période électorale. Elles dressèrent les journaux les uns contre les autres. Ces polémiques finissaient régulièrement sur les bancs de la correctionnelle. Un jour, quatre affaires intéressant le Patriote furent jugées à la même audience. Les plus sensibles épreuves vinrent du côté où on pouvait le mois les attendre.A plusieurs reprises, l’abbé Pon s’opposa à son évêque Monseigneur Gieure notamment au sujet des publications ecclésiastiques. Le ton montait à tel point que l’évêque demanda la démission du directeur . C’est alors qu’intervint le comte de Russel. Dans une longue lettre très respectueuse, il souligne le rôle joué par l’abbé Pon et explique que son départ signerait l’arrêt de mort du journal .Sensibilisé par les arguments de Russel, Monseigneur Gieure maintiendra le jeune abbé à son poste. (Copie des courriers échangés)Par ailleurs, la promulgation de la loi de la Séparation des Eglises et de l’Etat en 1905 sous le ministère Rouvier suscitera cette déclaration de l’abbé Pon resté fidèle à l’Eglise :
. « L’espérance, vertu essentielle a toujours été la force de l’Eglise qui a connu tant de fois les heures sombres de la persécution et les a vécues pour se réveiller toujours plus vivante et plus grande. »
.
L’essor de l’entreprise, son côté social et familial.
L’Abbé Pon est resté fidèle à ce qu’il écrivait à son arrivée à PAU ; « Le Pape recommande sans cesse aux catholiques de s’occuper du peuple, il nous engage à descendre vers les petits, vers ceux qui gagnent leur pain à la sueur de leur front .Il veut que nous les aidions, non seulement de notre argent mais aussi de notre intelligence, de la supériorité que nous donne la naissance ou l’éducation »Le journal a vu décupler le nombre de ses abonnés et lecteurs. « Le bon Dieu est trop bon » disait souvent l’abbé Pon. « Il a béni notre expérience au delà de toutes nos espérances » . .Pourquoi ne pas le dire ? Il était quelque peu effrayé du développement que prenait l’entreprise, mais il voulut que le personnel en soit le premier bénéficiaire. Des mesures à caractère social et familial furent prises sous son impulsion. Il y avait au « Patriote » des allocations familiales importantes, et tout une série d’avantages sociaux que l’on ne connaissait pas ailleurs : primes à la natalité, au mariage, à l’ancienneté ,indemnités en cas de chômage. Pour les anciens ouvriers, une retraite fut constituée. D’importantes gratifications s’ajoutaient à ces mesures.
La réconciliation avec Monseigneur Gieure.
Le 9 Novembre 1924, 3000 hommes se sont rassemblés à Pau pour protester contre une menace de reprise de persécutions religieuses. Avant de prendre la parole Monseigneur Gieure entouré de notabilités s’assura de la présence de l’abbé Pon .Il remercia les orateurs puis après un silence significatif il ajouta : « cette journée nous la devons à quelqu’un qui est ici, à un prêtre dont l’action persévérante au milieu des épreuves et des difficultés a seul rendu possible cette grandiose manifestation. Je tiens à le remercier en le nommant chanoine honoraire de la cathédrale »
D’un geste de grand seigneur, avec beaucoup de délicatesse l’évêque de Bayonne avait su jeter le voile sur un passé douloureux. L’abbé Pon se leva très ému et sans dire un mot alla tout simplement s’agenouiller devant l’évêque et demander sa bénédiction.
La Presse sous l’occupation
La presse sous l’occupation comprend dans les Basses Pyrénées une douzaine de publications dont le Patriote, l’Indépendant, France Pyrénées, l’œil de Pau.
L’éditorialiste du Patriote, chaud partisan de l’ordre germanique, adversaire déclaré des communistes ,des juifs, des francs maçons fait preuve d’intolérance et de véhémence. La Direction du journal décida de se passer de ses services.
A la Libération, la situation du Patriote fut examinée comme celle des journaux ayant paru durant la période d’occupation. Le journal fut acquitté en raison de l’attitude de M Champetier de Ribes qui donna son adhésion à la Résistance dès sa création dans le Département des Basses-Pyrénèes.Le Patriote fut donc autorisé à reparaître mais dut changer son titre pour celui de « l’Eclair des Pyrénées . « L’Eclair » succéda au « Patriote »
Qui était Auguste Champetier de Ribes ? (1882/1947)
Auguste Champetier de Ribes devient en 1924 député des Basses Pyrénées et fonde une nouvelle formation politique le Parti Démocrate Populaire soutenu par le journal « Le Patriote » Il fut plusieurs fois ministre.
Alors qu’il préside une fête d’action catholique à côté de M. Mitterrand , ce dernier fait l’éloge du ministre en ces termes : « Monsieur Champetier appartient à une fraction du parti républicain qui ne songe pas à dissimuler son attachement à des convictions religieuses »
Le 10 juillet 1940 Auguste Champetier de Ribes refuse de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain .Co fondateur du Mouvement « Combat »,il fut arrêté par les Allemands et interné dans la Creuse d’où il s’évada .Grâce à la complicité de l’abbé Annat, successeur de l’abbé Pon, Champetier de Ribes fut mis en sécurité au couvent des Bénédictines à Pau.
La maison La Salette.
Très pris par ses multiples occupations, l’abbé Pon occupa très peu sa maison d’Athas.Il y donna asile à son cousin Casala qui installa un ours dans la cave .Il le montrait dans les marchés et les fêtes .Lorsque l’abbé Pon venait en vallée d’Aspe,il était reçu chez sa cousine Jeanne Hieret Bouchet épouse de Pierre Mayéreau. C’est à elle qu’il laissa sa maison moyennant un don pour ses œuvres. En 1949 Monsieur Jacques Derrey grand peintre, premier prix de gravure de Rome fit l’acquisition de cette maison Elle appartient toujours à la famille Derrey qui l’entretient avec un soin jaloux.
La fin d’un sacerdoce
L’abbé Pon était prévoyant.Il demanda à l abbé Annat de se joindre à lui pour assurer sa succession. L’évêque donna l’autorisation et l’abbé Annat se consacra à la presse. Gratien Pon avait ordonné sa vie,il ordonna sa mort avec beaucoup de tranquillité et de méthode .La première alerte de santé lui fit mesurer la gravité de son état, il en parla avec le prêtre qui l’assistait. Il fit venir son entourage, lui donna les dernières recommandations .Il décéda le 15 janvier 1944.
Les obsèques de l’abbé PON
Dans sa simplicité naturelle, dans le renoncement qu’il n’avait jamais cessé de pratiquer toute sa vie, même après la réussite parfaite de son œuvre magnifique, M l’abbé Pon avait réclamé dans ses dernières dispositions le minimum d’honneurs funéraires. Rien ne pouvait empêcher la population paloise de lui rendre un suprême et fervent témoignage de gratitude et de vénération.M . le chanoine Annat son successeur au Patriote conduisait le deuil. Des dizaines de chanoines et de prêtres constituaient le cortège. De nombreuses personnalités politiques de tous bords étaient présentes. M. le Préfet empêché était représenté par Monsieur Fabre secrétaire général.Monsieur le chanoine Domecq curé de Saint Jacques monta en chaire pour déclarer qu’il ne serait pas prononcé de discours afin de respecter les volontés du défunt.Il y fut simplement donné lecture de ces paroles qui sont la conclusion de ses dispositions testamentaires :« Mon souvenir à tous ceux qui m’ont aidé de leur concours et de leur amitié. Combien de prêtres souvent dans des conditions très humbles ont applaudi à nos efforts et aux plus mauvais jours défendu notre œuvre .Je n’oublierai pas mes collaborateurs et amis vivant là-haut auprès de Dieu ,où j’espère arriver malgré mes imperfections et mes fautes.
A tous je demande pardon de la peine que j’ai pu leur faire quelquefois par mes saillies de caractère mal réprimées. Néanmoins, ils ne doutaient pas de mon amitié pour eux .Je les en remercie »
Les journaux locaux qui l’avaient longtemps combattu saluèrent le courage et l’obstination de l’abbé PON dans des articles élogieux. Tous reconnurent le succès de son entreprise.
Louis Loustau Chartez
..
Bulletin Memoire d'Aspe n°17
maire d'Urdos,
marié à Marie Madeleine Lacau Bordenave de Cette-Eygun
Pierre Matthieu Portes Narrieu (1840-1905)
Garde forestier
Rose Jeandedieu ( née en 1848)
neveu de Bernard Portes, boulanger à Urdos qui fut adjoint au maire en 1881, cousin germain du capitaine Joseph Portes tué en février 1915
Lui-même militaire de 1897 à 1911, mobilisé en 1914, nommé adjudant-chef puis sous-lieutenant à titre temporaire au 18e R.I. puis au 34e R.I., promu lieutenant, blessé en 1915, amputé du bras gauche, médaille militaire, croix de guerre avec palmes, chevalier de la Légion d'honneur, maire d’Urdos en 1941 en photo dans le magazine 7 jours de novembre 1941,
Cultivateur. Adjoint au maire d'Urdos Elu suppléant pour les élections sénatoriales de 1881 par 6 voix contre 1.
avis du sous-préfet : "Républicain. La nomination de M. Portes qui s'est porté contre M. Soubie eût été plus républicaine. Mais si l'on a préféré M. Soubie ce n'est point comme représentant d'idées opposées à la République puisque les mêmes conseillers ont nommé M. Portes suppléant. Le choix de M. Soubie tient surtout à la qualité de maire"
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p.217)
Basile
Thérése Paceux
Résidant à Bordeaux en 1906. Service militaire classe 1906, matricule Pau 1940,
Incorporé le 7 octobre 1907 49e R.I., soldat 2e classe, libéré 25 septembre 1909, en réserve Reg Bayonne
Décédé à l'hôpital français de San Francisco le 19 août 1912
militaire, adjudant chef d'infanterie
marié le 25 juillet 1931 à Marie Laque (d'Aydius)
François
Louise Lasplacette
incorporé au 18e R.I. le 10 septembre 1914, en campagne en janvier 1915, caporal le 6 juin 1916, promu sergent le 4 juillet 1918, trois fois cité à l'ordre du régiment, une fois à l'ordre de la division et une citation à l'ordre de l'armée, engagé en 1919, embarqué pour le Liban en 1920, à Beyrouth jusqu'en 1922 puis au Maroc, nommé adjudant en 1930, médaille militaire, croix de guerre, médaille interallié, médaille commémorative Hicham Iftikar, médaille coloniale, chevalier de la Légion d'Honneur en 1939 réside alors à Jausiers (Basses Alpes)
général de division, baron d'empire, commandeur de la Légion d'Honneur
Pourailly Louis
entrepreneur à la mâture en vallée d'Aspe, chapentier de navires, originaire d'Aubertin
Etiennette Cazade (de Bayonne)
deux frères : un tué à 1796 à Castiglione, l'autre, Bernard, directeur de la poste aux lettres d'Oloron
Volontaire au 1er bataillon des Basses-Pyrénées le 1er novembre 1792.
Nommé sous-lieutenant au 3e bataillon de la légion des Montagnes le 26 avril 1793
Lieutenant le 7 septembre 1793, servit à l'armée des Pyrénées-orientales de 1793 à 1795
Blessé d'un coup de sabre à la tête au combat du Boulou le 30 avril 1794
Passé à la 29e demi-brigade d'infanterie légère le 5 novembre 1795
Démissionnaire à la suite de la mort de son frère le 22 septembre 1796 (son frère, chef de brigade de la 4e bataille, avait été tué à Castiglione)
Demanda à reprendre du service , le 16 juin 1799
Réintégré comme capitaine à la suite de la 4e demi-brigade de ligne, 5 mai 1800
Servit à l'armée du Rhin, 1800,
Passé aux grenadiers à pied de la garde des consuls (plus tard garde impériale) le 20 février 1801
Chef de bataillon le 3 mars 1804
Servit à la Grande Armée, 1805-1807
Colonel du 24e léger, 21 août 1805; division Vandamme puis Carra-Saint-Cyr en 1807
Blessé d'un éclat d'obus à la hanche gauche et d'un coup de boulet au bras gauche à Eylau le 8 février 1807,
Baron de l'Empire , 1808
Obtint une dotation de 4 000 francs de rente sur les biens réservés en Westphalie, 17 mars 1808
Servit en Alemagne en 1809; à la 2e brigade (Ducos) de la 2e division (Legrand)
Combattit à Aspern le 22 mai 1809, blessé à Wagram le 6 juillet 1809
Remplacé dans le commandement de son régiment pour infirmités (perte du bras gauche) le 12 janvier 1810
Servit en Hollande, 1810
Colonel du 8e léger, 24 décembre 1810
Servit en Illyrie 1811-1813
Général de brigade le 6 août 1811
Commandant la Croatie militaire le 17 janvier 1812
Commandant à Trieste en octobre 1812 puis commandant à Karlstadt;
Employé au corps d'observation d'Italie, 3 mars 1813 (devenu 12e corps de la Grande Armée sous Oudinot) mai 1813.
commandant de la Légion d'Honneur 22 juin 1813
Autorisé à rentrer en France pour raisons de santé et mis en disponibilité, 4 août 1813
Employé à l'armée de réserve des Pyrénées le 22 décembre 1813
Chef de la 1er brigade de la 2e division de réserve sous Travot, à l'armée des Pÿrénées, 27 mars 1814.
mis en demi-solde le 1er septembre 1814
Employé à l'organisation des gardes nationales dans le département de la Seine et Oise le 8 mai 1815
Employé dans la division de tirailleurs de la garde nationale de Paris le 24 mai
chargé de la défense de Saint-Denis le 20 juin
passé à l'armée de la Loire, division Ambert en Juillet 1815
mis en non activité le 7 août 1815
compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818
Retraité par ordonnance du 16 février 1825.
J. Staes, lettres de soldats béarnais de la Révolution et du premier Empire, R.Pau et Béarn, n°10, 1982, p.194, lettre du 26 mai 1809 de Vienne de P. J. Lamourous après la bataille d'Essling : "Je me suis informé du colonel Pourailly. Son régiment a donné; personne n'a su me donner de ses nouvelles. Je crainds qu'il ne soit mort. Cependant n'en parle pas a sa famille, elle le saura trop tôt s'il n'existe plus."
J. Staes, Oloron sous le Consulat et le Premier Empire, les mémoires du sous-préfet François Cailleau, ed Monhélios, 2003, p;195. En avril 1808, Pourailly écrit au sous-préfet d'Oloron. Il est alors colonel du 24e régiment d'infanterie légére. Il appuie la proposition de décoration de deux anciens soldats oloronais dudit régiment
Archives nationales, Dossier L.H. L2214004.
Tulard, La noblesse du 1er Empire, Pourailly fait baron le 8 mai 1808
G. Six, Dictionnaire des généraux,…1934 Dictionnaire des colonels de Napoléon) Archives nationales, Dossier L.H. L2214004. Tulard, La noblesse du 1er Empire, Pourailly fait baron le 8 mai 1808 J. Staes, Oloron sous le Consulat et le Premier Empire, les mémoires du sous-préfet François Cailleau, ed Monhélios, 2003,
agriculteur
marié en 1841 à Barbe Anne d'Arette
Jean Baptiste
Gassaru Marie Anne
Conseiller municipal de Sarrance. Elu délégué pour les élections sénatoriales de 1881 par six voix contre 3.
Avis sous préfet d'Oloron
"Vote douteux. M. Pourtalé est un homme de grande valeur qui a la notion de l'intérêt général. Il reconnaît l'utilité de l'instruction et pousse à son développement. J'ignore sa profession exacte mais il porte le costume de paysan. C'est un des hommes les plus libéraux non seulement du conseil, mais même de tout le village de Sarrance. Sa désignation, inespérée, semble être une concession du conseil municipal aux idées modernes. M. Pourtalé passe pour être trop accessible à l'influence d'un bon diner. Mais il est probable que ce seront les électeurs de droit républicain qui le lui feront faire et qu'il votera bien."
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p217)
laitier puis facteur à Bordeaux
marié en 1911 à Bordeaux
un enfant
Pourtalet Léon Auguste (caporal), né le 12 juillet 1884 à Aydius, fils de Bertrand et Joséphine Bouillerce-Gayrosse, profession laitier à Aydius puis Bordeaux, militaire engagé, marié à Bordeaux en 1911, un enfant, classe 1904 Pau matricule 2287, degré d'instruction 3, incorporé le 9 octobre 1905 au 112e régiment d'infanterie, caporal le 17 août 1907, libéré le 28 septembre 1907. Rengagé pour deux ans le 20 décembre 1907 au 144e régiment d’infanterie, rengagé pour 11 jours le 23 août 1909 à compter du 20 décembre 1909, passé dans la réserve de l'armée active le 31 décembre 1909. Facteur à Bordeaux du 11 janvier 1911 au 25 aout 1914. Mobilisé et affecté au 57e régiment d’infanterie de Libourne, arrivé au corps le 2 septembre 1914. Tué à l’ennemi le 8 mai 1916 dans les tranchées devant le fort de Vaux (Verdun). Déclaré mort pour la France et inscrit sur les monuments d’Osse et d’Aydius. Age au décès : 31 ans.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
maire d'Aydius
maire d'Aydius. Parti libéral d'après le sous-préfet d'Oloron
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
maréchal des logis de gendarmerie à la Martinique, maire de Lourdios en 1881
Jacques
journalier
Catherine Condon
Maire de Lourdios en 1881. De tendance républicaine d'après le sous-préfet d'Oloron.
maréchal des logis de gendarmerie à la Martinique, en retraite à Lourdios en 1873,
Chevalier de la Légion d'honneur le 11 août 1865
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
vicaire d'Accous en 1914
Bulletin paroissial de Lescun juin 1914
cultivateur
François Rangole
Rose Lapoumère
Rangole Jean François, né le 3 août 1895 à Aydius, fils de François et Rose Lapoumère, profession cultivateur à Aydius, classe 1915 Pau, degré d'instruction 2, incorporé le 16 décembre 1914 au 88e régiment d’infanterie. Décédé le 1er juillet 1915 à Amiens, pavillon Duvauchel, des suites de blessures de guerre. Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Aydius. Age au décès : 19 ans. Frère de Martin Rangole décédé en juin 1915. Repose en la nécropole nationale Saint Acheul d’Amiens (80), tombe 1874.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
berger
François Rangole
Rose Lapoumère
Rangole Martin, né le 15 août 1891 à Aydius, fils de François et Rose Lapoumère, profession berger à Aydius, classe 1911 Pau matricule 1807, degré d'instruction 2, incorporé le 2 octobre 1912 au 12e régiment d’infanterie, mobilisé et parti aux armées le 4 août 1914. Tué à l’ennemi le 5 juin 1915 à Paissy (Aisne) sur le plateau. Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Aydius. Age au décès : 23 ans. Inhumé sur le plateau de Paissy devant Ailles. Frère de Jean-François Rangole décédé en juillet 1915. Repose en la nécropole nationale de Cerny en Laonnois (02), tombe 007.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
ingénieur
marié à Marguerite Elise Cadier le 4 mai 1908 à Osse.
trois enfants : Georges 1909, Paulette 1911 et Jean-Paul 1914.
Ernst Rodolphe
Professeur université Strasbourg puis Paris
Elisa Sohn
né le 14 juin 1880 à Strasbourg, fils de Ernst Rodolphe et Elisa Sohn, profession ingénieur à Versailles où il se lie d’amitié avec Georges Cadier, marié à Marguerite Elise Cadier d’Osse le 4 mai 1908, trois enfants : Georges 1909, Paulette 1911 et Jean-Paul 1914. Classe 1900 Versailles matricule 2389, soldat au 5e régiment d’infanterie, 7e compagnie. Tué à l’ennemi le 27 août 1914 à Cauroy-les-Hermonville (Marne) lieu-dit le pont du Godat. Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Osse. Age au décès : 34 ans. Paul Reuss est aussi porté sur le monument aux morts de Versailles avec ses deux autres frères : Charles Edouard et Edmond Armand, tués tous deux en 1915.
Dictionnaire des poilus d'Aspe
journaliste, éditeur, écrivain
marié à Marie Geneviève Jeanne Julia Arrigas, fille de Jean Arrigas de Lées Athas en février 1890
Edmond Richardin est un Lorrain. Il est né le 26 octobre 1846 à Vaucouleurs (Meuse) (fig 1 bis), petite ville située à une douzaine de kilomètres au nord de Domrémy, le village natal de Jeanne d’Arc (fig 1). (C’est d’ailleurs à Vaucouleurs que la future héroïne du royaume de France débuta son épopée. Elle y vint chercher appui et escorte de la part du seigneur du lieu afin de se rendre auprès de Charles VII en 1429). Edmond Richardin est le fils d’un couple de marchands de Vaucouleurs, Antoine Marie Richardin et Catherine Rose Pinot. Probablement grâce à l’aisance financière de sa famille, il a pu faire des études convenables et entrer dans le métier de libraire-éditeur. On le retrouve dans les années 1880 salarié de la maison Dentu à Paris. Cette célèbre librairie – installée place du Palais Royal depuis le XVIIIe siècle dans les fameuses galeries en bois qui longeaient les arcades de la place – est une référence dans le monde du livre et de l’édition de l’époque. Au XIXe siècle, l’affaire, mal en point, a été reprise par Henri-Justin Edouard Dentu (1830-1884), petit-fils du fondateur, surnommé parfois le « gros Dentu ». C’est avec ce personnage haut en couleur que va travailler Richardin. La maison Dentu sous le Second Empire se lance à corps perdu dans l’édition. Elle publie des pamphlets religieux, politiques, devient en quelque sorte « libraire officiel des gens de lettres » et publie aussi bien Charles de Montalembert, Alfred de Falloux qu’Edgard Quinet, Louis Blanc ou Pierre-Joseph Proudhon. Dentu se lance également dans la littérature populaire et publie Paul Féval, Ponson du Terrail, Hector Malot… Le jeune Richardin travaille au milieu de ces écrivains et hommes politiques, noue des relations amicales avec certains. La mort brutale d’Henri-Justin Edouard Dentu n’arrête pas le fonctionnement de la maison d’édition. En 1888, elle crée le journal l’Echo de la Semaine littéraire et politique dont Richardin devient l’administrateur-gérant de 1890 à 1892. Il s’agit d’une revue populaire illustrée paraissant le dimanche et coûtant 15 centimes le numéro. Le rédacteur en chef est Victor Tissot. Le journal sera édité de 1888 à 1901 par Dentu puis repris, à la faillite de la maison en 1895, par Fayard. De grands noms participent à sa rédaction : Alphonse Allais, François Coppée, Alphonse Daudet, Gustave Droz, Alexandre Dumas, Camille Flammarion, Anatole France, Edmond de Goncourt….
C’est à cette époque qu’Edmond Richardin, qui réside rue de la Pompe à Paris, se lie d’amitié avec le poète François Coppée et, surtout, avec Gustave Geoffroy, journaliste, critique d'art, historien et romancier français, l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt dont il assura aussi la présidence, ami personnel et très proche de Clemenceau ainsi que de Paul Cézanne qui réalisera un portait de lui (fig 2). Bon vivant, fréquentant salons célèbres et restaurants gastronomiques réputés, Edmond Richardin est l’une des nombreuses personnalités du monde culturel parisien de l’époque. Il se dit donc éditeur mais ne néglige pas l’écriture et reste attaché à sa Lorraine d’origine et crée avec l’académicien André Theuriet, l’association La Meuse. En 1893, il publie aussi aux éditions Dentu Jeanne d’Arc, sa mission, son culte, préfacé par monseigneur Pagis, évêque de Verdun (ouvrage réédité en 2012) puis en 1914 La géographie des gourmets au Pays de France pour le Touring club de France. Il aurait rédigé quelques articles dans l’Est républicain, journal fondé à Nancy en 1889. En 1912, il devient administrateur de l’ « Agence générale de Librairie et de publications » qui succède aux éditions Nilsson et dont Hachette devient l’actionnaire principal en 1914.
Mais la grande œuvre de Richardin, c’est la direction et la publication d’un énorme ouvrage de 900 pages, La Cuisine française du XIVe au XXe siècle. L’art du bien manger. 1600 recettes simples et faciles, édité en 1901 chez Nilsson (fig 3), l’éditeur pour qui il travaille mais qui est aussi celui de son ami très proche Gustave Geoffroy (qui participe d’ailleurs à la rédaction du livre comme l’académicien Theuriet qui en rédige la préface). La publication connaît un très grand succès. Pour une fois, on s’intéresse à la cuisine des régions, à la cuisine populaire. Ce livre en constitue la première grande compilation. Rapidement épuisé, il sera réédité à quatre reprises, Richardin et ses collègues ajoutant des recettes et différents commentaires pour finalement porter le nombre des recettes présentées à 2000 en 1913 (fig 4). Mais cet ouvrage n’est pas seulement un livre de cuisine, c’est aussi une série de textes qui relatent les excursions de Richardin et de ses amis, notamment dans les Pyrénées. Car depuis 1892, Edmond Richardin est devenu un adepte du pyrénéisme, des cures dans des établissements spécialisés, des longues marches et excursions en montagne : « Ce n’est pas seulement l’attrait des succulences de table qui, chaque année, me ramène vers ces Pyrénées enchanteresses : je viens y chercher également les plaisirs plus sains des longues randonnées à travers les montagnes fleuries, les jouissances plus émouvantes et plus durables des splendeurs entrevues des sommets. Ma vocation de montagnard remonte à 1892. C’était au mois d’août, je faisais une cure aux Eaux-Bonnes, et, mon ami L. Preller, alpiniste passionné, m’avait invité à me joindre aux camarades, François Coppée, Paul Guigouet, Jaymes de Séguier, qu’il conduisait aux mines d’Ar [Arre] en compagnie de l’ingénieur de l’exploitation, M. Braly. Au jour naissant, nous partions de la villa « Excelsior », l’accueillant asile, si cher aux grimpeurs de cimes. La route tortueuse, qui monte vers le pays des enchantements, nous conduisit à Gourette. C’est là que, pour la première fois, je pris contact avec la montagne.»
Mais Richardin avait-il attendu 1892 pour découvrir les Pyrénées et plus particulièrement la vallée d’Aspe ? Qui d’autre que ses amis a pu l’avoir incité à venir découvrir les vallées pyrénéennes béarnaises ? La réponse est peut-être à trouver dans le mariage d’Edmond Richardin avec Marie-Geneviève Jeanne Julia Arrigas, à Paris, en février 1890. Le nom de la jeune épouse est évidemment une première indication sur l’origine potentielle de sa famille, l’anthroponyme étant très courant dans le vallon de Bedous, notamment à Lées-Athas et à Osse. Une recherche dans l’Etat Civil parisien permet de savoir qu’elle est née le 16 avril 1860 dans le VIIe arrondissement de la capitale. Elle est la fille d’un dénommé Jean Arrigas, ancien militaire qui a participé aux campagnes en Algérie, en Crimée puis contre l’Allemagne et la Commune avant de prendre sa retraite à Paris en 1875. Cet ancien officier d’administration avait épousé, le 18 septembre 1857, Catherine Thérèse Telhiard. Deux enfants sont nés au moins de cette union : un garçon et une fille (Julia). Au mariage d’Edmond Richardin et de Julia Arrigas le 24 février 1890, en l’église Saint-Pierre de Chaillot dans le XVIe arrondissement de Paris, Jean Arrigas n’est pas présent étant décédé deux ans plus tôt, le 14 décembre 1888, en son domicile du boulevard Latour-Maubourg à Paris. Ce fils de berger avait 74 ans. Il était né le 12 septembre 1814 à Lées-Athas, fils de Jérôme Arrigas et de Geneviève Loustaunou-Alaman. Engagé dans l’armée, il avait quitté très tôt la vallée d’Aspe mais avait gardé des liens très étroits avec son frère, resté au pays pour s’occuper de la ferme familiale. Son décès est signalé dans la Revue de Béarn, de Navarre et des Lannes (1888, p 492) où l’on précise : « officier principal d’administration en retraite ; officier de la Légion d’honneur et du Medjidié ; chevalier des saint-Maurice et Lazare ; Béarnais excellent dont l’hospitalière maison était celle de tous les jeunes compatriotes de passage ou de séjour à Paris. »
C’est donc probablement par l’intermédiaire de sa belle-famille que le Lorrain Edmond Richardin a établi ses premiers contacts avec des Béarnais et probablement aussi avec la vallée d’Aspe. Quelques années plus tard, il achète à Lées-Athas la maison Casamayou (aujourd’hui Estagnasié) située dans le bourg de Lées, à moins d’une centaine de mètres de l’église. Cette superbe maison lui servira de point de départ pour toutes les excursions qu’il organise pour ses amis, entre 1903 et 1913, et dont il fait le récit dans son ouvrage sur l’art du bien manger. Ses guides sont des habitants de Lées : François Supervie et Jacques Estagnasié. Au cours de ses ascensions, il croise des bergers chevronnés, comme J Ayaïs et B Arratteig-Matheou, ou de plus jeunes, comme J. Dengui et J. Claveranne en septembre 1910, une jeunesse qui sera fauchée quatre ans plus tard sur le plateau de Craonne et en Champagne. Il fréquente aussi Edmond (1868-1948) et Gustave Cadier (1864-1948), frères d’Alfred, le pasteur d’Osse, lui-même père des « cinq frères ». Plus étonnant, il mentionne plusieurs fois une guide, conductrice de mules, Louise Bitaine, dont nous n’avons pu à ce jour retrouver trace dans les mémoires. Parfois, Richardin se fait transporter à Lescun (1913) par le voiturier Pierre Moulia, de Lées lui-aussi, un ami proche des Cadier (mort à l’hôpital militaire de Beffort en mars 1917). Avec ses amis, ils font des haltes redoutables à l’auberge Carrafancq de Lescun fig7. En voici un extrait qui se passe de commentaires ! « Nous grimpons le dernier raidillon proche du village ; bientôt souliers et bâtons ferrés heurtent le sol hospitalier de l’auberge Carrafancq, où l’accorte hôtelière nous accueille avec sa bonne grâce coutumière. Nous sommes affamés ! Les reliefs du déjeuner ne seraient qu’un mince palliatif à notre appétit de montagnards ; aussi, sera-ce parmi les abondantes provisions de la réserve que la sollicitude entendue de notre hôtesse cherchera le menu réparateur. Pendant que se prépare le dîner, nous errons par les rues tortueuses du village déjà plein de silence ; seuls, au loin, les cascades et les gaves tumultueux, qui bondissent des rochers en une effroyable chute au profond des gouffres, clament leur éternel courroux dans le grand repos de la terre endormie… La lune s’élève lentement au-dessus du massif d’Aspe, dans la voie sereine de l’infini endiamantée du scintillement des étoiles… C’est le Triomphe de la Nuit ! L’heure nous ramène au logis. Nous nous installons autour de la table recouverte d’une nappe blanche, fleurant l’âpre senteur des lessives campagnardes. Flacons de vin blanc et rouge, vaisselle de faïence pittoresque, couverts reluisants, tout est en bon ordre. Nous attendons impatients, l’eau à la bouche, la soupe qui tarde à venir : la voici ! Ce fut un moment inoubliable, que celui où cette garbure fumante apparut devant nous ! Du bouillon parsemé de cerfeuil haché, émergeaient les légumes pleins de l’arôme des confits ; à cette onctueuse purée succédèrent des cuisses d’oies garnies de petits pois frais cueillis ; puis vinrent des truites frites entourées de persil, un plat de cèpes gras et dodus comme des moines et, enfin, un joli petit marcassin de lait, le groin en trompette, mets rarissime, tout ruisselant du jus des lèchefrites ; une génoise soufflée, spécialité fameuse de l’hôtel Carrafancq, ouvrit la série des desserts qu’un petit verre de Marie Brizard clôtura peu après. Le besoin de repos se faisait sentir ; nous devions en effet partir avant le jour pour une course longue et rude : l’ascension du Pic d’Anie avec retour par les contreforts de la Punta de los Reyes en territoire espagnol, le val et le lac de Lhurs. Le guide Supervie et le porteur avaient tout préparé, le départ eut lieu vers trois heures, par une admirable fin de nuit dans un ciel lumineux, plein de magnificence. »
Avec la guerre qui débute en août 1914, Edmond Richardin, dont la ville natale, Vaucouleurs, se trouve à 3 km du front durant tout le conflit, s’occupe de faire éditer deux revues patriotiques. La première s’adresse aux jeunes garçons et s’intitule « Les Trois couleurs » . Elle traite de la guerre quasiment sous la forme de bande dessinée ou de petites histoires ou contes. La seconde est créée en 1915 sous l’appellation « Sur le front ». C’est un petit journal de 5 pages uniquement constitué de photographies de guerre.
C’est à l’occasion d’un séjour thermal qu’il effectue à Bagnères-de-Bigorre qu’Edmond Richardin meurt, brutalement, le 10 août 1917. Le journal Le Gaulois littéraire et politique publie le 2 septembre 1917 une courte notice nécrologique : « Nous apprenons la mort de M. Edmond Richardin, décédé à Bagnères-de-Bigorre, après une courte maladie… M. Richardin était un sincère ami des livres. Né à Vaucouleurs, il était resté un fervent Lorrain, et il avait fondé, avec André Theuriet, la Société La Meuse, dont il fut vice-président. Il était l’auteur de l’Art du bien manger, ouvrage auquel il a su faire collaborer les notabilités de son temps ; d’un livre sur Jeanne d’Arc, d’une plaquette sur les Pyrénées, etc. D’un commerce fort agréable, causeur averti et disert, très obligeant, toujours prêt à se multiplier pour rendre service, il laisse d’unanimes regrets dans le monde des lettres, où il ne comptait que des amis. » Son épouse Julia Arrigas est quant à elle décédée à Paris en décembre 1930.
Les éditions MonHélios viennent de rééditer les recettes pyrénéennes et le récit des courses en montagne de Richardin. Nous ne pouvons que vous encourager à les lire pour redécouvrir l’homme et la gastronomie aspoise d’autrefois. Un seul regret de gourmand : Richardin n’obtint jamais de « Mémé Carrafancq » la recette de la fameuse génoise soufflée que, d’après l’historien Raymond Ritter, les Oloronais venaient nombreux déguster le dimanche à Lescun. Inspira-t-elle le Russe ? !!!
D. Barraud
Bulletin de Mémoire d'Aspe n°23
laitier puis militaire
Jean Guillaume, résidant à Lescun en 1860
preposé des douanes à Escot (originaire de Montaut)
Marie Lacoume d'Arette
laitier, appelé en 1858, rejoint le 34e de ligne, caporal en 1860, sergent en avril 1862, sergent major en 1872, médaille militaire en 1873 à compter de juin 1870, adjudant
campagne d'Italie 1859-1860, campagne d'Afrique 1865-1868, contre l'Allemagne 1870-1871, prisonnier de guerre, blessé au genou droit par éclat d'obus le 1 septembre 1870
Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1880 réside à Montpellier
Calixte
Pressans Marie
chevalier de la Légion d'Honneur
officier de santé à Aydius en 1818, 1828
article de A bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
prêtre, curé d'EScot
Mathieu
Engrâce Troussilh
réside dans sa jeunesse aux Eaux Bonnes, il est étudiant acclésiastique, dispensé de service militaire, degré d'instruction 4, ordonné prêtre en 1888, nommé curé d'Escot en 1894
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
Fonctionnaire aux contributions indirectes
Pierre SALANOUBAT dit Henri est né à BORDEAUX le 23 février 1898 d’un père aspois d’Accous et d’un mère salisienne. Il est l’aîné d’une famille de cinq : Jean Robert né en 1901, Elodie Henriette née en 1905, Fernand Marcel né en 1909, et Jean François né en 1915.
C’est dans sa famille que, sans doute, il apprit sans s’en rendre compte le joli parler de nos arribères. Il pût prendre goût au langage illustré par Léonce Lacoarret et par Louis Bourdette, grâce à une tante, dans les étés de sa jeunesse.
Il passait quelques saisons prés des eaux de La mude : on le croirait enfant de Salies de Béarn. Dés l’école il commence à rimer en français.
Ses études terminées, la grande guerre de 1914 se déchaîne. Il a 18 ans et on le mobilise, tandis que son père aussi est aux armées. Il reçoit sa part de coups et s’il se tire des tranchées de Craonne et de Reims, c’est avec une jambe cassée et le bras droit fracturé. Dix mois d’hôpital mais il est vivant.
Il se marie en 1921, il n’aura pas d’enfant.
Vers 1924, il fait la connaissance de Lajoinie, de Dupin,, de Filadelphe, de Bouzet. Il retrouve ce dernier à PARIS, plus tard ou l’envoie son administration (contributions directes) et une solide amitié lie les deux poètes.
Entre temps le deuil s’installe chez lui et la maison familiale se vide. Quand on lui demande pourquoi il a délaissé la langue de Molière pour celle de Despourrins, il répond :
« « Ce n’est qu’en béarnais que je pouvais évoquer le souvenir de mes chers disparus. Ce n’est qu’en gascon que je pouvais dire la Légende du grand peuple vaillant et courageux dont je suis issu. » »
L’académie nationale des sciences, belles-lettres et art de BORDEAUX lui décerne un diplôme de médaille d’argent en novembre 1927 pour notamment un de ses poèmes « les Pyrénées ».
Il compte parmi ses amis, CAMELAT, PALAY, PIC, SAINT-BEZARD (majoraux de félibrige) qui lui ont rendu un vibrant hommage, lorsqu’il nous a quitté en 1957.
Sous l’égide de l’escole Gastou-febus, il publie LA BERE ADROUMIDE -URRAQUE DE GASCOUGNE - LA LEYENDE E L ISTORI
bulletin Mémoire d'Aspe n°11
maire de Lées Athas en 1881
Maire de Lées-Athas en 1881. En difficulté avec son conseil suite à des problèmes entre Lées et Athas. Probablement conservateur vu les propos du sous-prefét sur lui.
P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
prêtre
Sulpice
Bernet Catherine
ordonné prêtre en 1894, nommé vicaire de la paroisse Saint Vincent à Salies en 1894.
(annuaire du diocèse de 1895)
prêtre
Barnabé
Safores Anne
ordonné prêtre en 1836, nommé curé de Saint-Laurent de Bretagne en 1853
Annuaire du diocèse 1857
prêtre
Pierre
percepteur des contributions
Casamayou Marie
ordonné prêtre en 1843, nommé curé de Bidos en 1851
annuaire du diocèse 1857
prêtre
Bonaventure
rentier
Casamayou Catherine
Frère de Pierre Salefranque lui aussi curé.
ordonné prêtre en 1848, nommé curé de Lurbe en 1855
annuaire du diocèse 1857
prêtre
Bonaventure
rentier
Casamayou Catherine
Né à Lées en 1827, ordonné prêtre en 1857, nommé curé de Lurbe et Bager d'Oloron en 1875.
(annuaire du diocèse de 1895)
Pierre
gendarme
Bouillerce Marie Anne
Chevalier de la Légion d'Honneur
cultivateur
Jean Sanchez
cultivateur
Marie Rachou
Sanchez François, né le 19 juin 1895 à Accous village de Jouers, fils de Jean et Marie Rachou, profession cultivateur à Accous, classe 1915 Pau matricule 58, degré d'instruction 3, incorporé le 8 septembre 1915 au 49e régiment d’infanterie, passé au 18e régiment d’infanterie le 8 avril 1916. Disparu considéré tué à l’ennemi le 30 mars 1918 au combat de Montdidier (Rubescourt sur fiche de matricule) (Somme-Oise). Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 22 ans. Secours versé à sa mère en 1919.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
médecin (1818), maire de Bedous
marié à Louise Cecile Badeigt Touya en 1819, fille de Michel Badeigt Touya receveur de l'enregistrement
Père de Jean Louis Henry Sarraillé, né en 1825, maire de Bedous
Joseph Sarraillé
médecin, grand maitre en chirurgie à Bedous
médecin et maire de Bedous 35 ans, la principale place de Bedous porte son nom. Il fut conseiller général du canton d'Accous en 1848
dossier Légion d'Honneur d'Henry Sarraillé<br> article de A bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
Maire de Bedous, ancien conseiller général, industriel
François Sarraillé
médecin, maire de Bedous
Badeigt Touya Louise Cécile
ménagère
Fils de l'ancien maire, médecin, François Sarraillé
Ancien industriel à Toulouse, grand propriétaire à Bedous. Ancien conseiller général du canton. Habite Pau pendant l'hiver et Bedous l'été. Maire de Bedous. Elu délégué pour les élections sénatoriales à l'unanimité des conseillers présents.
Avis du sous-préfet d'Oloron en 1882 : "Républicain. Le parti opposé à M. Sarraillé, et dont M. Larricq est le chef, se sachant battu à l'avance, n'a point assisté à l'élection. M. Sarraillé est le chef du parti républicain dans la vallée d'Aspe et le futur candidat républicain au conseil général. C'est un vote assuré."
Demande du sous préfet d'Oloron pour aider M. Sarraillé: "Je vous demande en conséquence (au préfet) la permission d'insister sur toutes les propositions que je vous ai transmises en les appuyant soit au nom de M. Sarraillé (proposition de nommer M. Dupupet comme receveur buraliste à Accous)…." (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p207)
chevalier de la Légion d'honneur le 29 juillet 1896, son grand père est Joseph Sarraillé, médecin, chirurgien, participa à la bataille de Lescun.
Voici la description de ses services qu'il donne lui-même dans son dossier de la Légion d'Honneur : "En 1848 j'ai été attaché en temps que secrétaire particulier de M. Thierry, médecin délégué par le Gouvernement provisoire aux services des hôpitaux et hospices et ambulances (1848-1849), Rentré à Toulouse où j'étais marié, et devenu à partir de 1853 chef d'industries, j'obtiens à l'exposition de Toulouse de 1865 une médaille d'argent pour découvertes sur produits dérivées de la houille, Benzol, acide phénique, couleur d'amiline qui constituèrent cette immense variété de produits si utiles à l'Industrie et à la pharmacie . Il (sic) fonda en même temps dans le quartier de Toulouse où se trouvait son usine et d'autres chantiers d'ouvriers une société de secours mutuel qu'il administra et présida pendant une trés longue durée.
En 1870, désireux de se rapprocher de son pays, je fus appelé à la succession de mon père comme maire de Bedous pour une periode de 20 ans et comme membre du conseil général des Basses-Pyrénées pour une même durée et je suis encore dans ces mêmes fonctions.
J'ai installé à Bedous la première école supérieure du département des Basses-Pyrénées et créé dans cette commune deux groupes scolaires ayant assuré à leurs jeunes et nombreuses clientèles des situations sociales les plus favorables et des plus lucratives.
J'ai créé, entre autre, une annexe aux écoles des filles de Bedous et pour celles ayant dépassées l'age scolaire une classe dite ménagère, la première qui ait fonctionné dans le département et dans laquelle etaient enseignés la couture, le repassage, la cuisine, les éléments d'hygiène et les soins à donner aux malades. Cette dernière fondation remonte à l'année 1893.
En 1883 m'avaient été attribuées les palmes académiques comme récompense des progrès réalisés par l'école supérieure de garçons et sa gratuité pour le canton d'Accous.
M. Sarraillé (sic) fonda sous le nom de Fruitière en association pastorale des éleveurs de la vallée d'Aspe, une société pour l'uitilisation du lait et la vulgarisation des meilleurs procédés pour la fabrication du fromage et des beurres. une médaille d'or lui fut attribuée en 1880.
Enfin dans cette même année 1880, une épidémie de variole ayant sévi dans le canton, on le vit donner dans la commune de Bedous l'exemple du dévouement pour les secours à porter aux malades, pour l'enfouissement des cadavres des pestiférés".
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPBx, 1968, p214)
chirurgien (1806)
marié à Anne Marie Labay
Père de François Sarraillé, médecin et maire de Bedous né en 1795 ?
François Sarraillé
Mary Laffargue
bataille de Lescun en septembre 1794 comme "chirurgien du bataillon".
Citations de l'ouvrage de Schmuckel
p.42. A Borce étaient cantonnées la 3e compagnie (capitaine Anchou) et la compagnie de grenadiers (capitaine Tresmontant). "C'est également à Borce que cantonnait l'état-major du bataillon composé du commandant Guipouy, l'adjudant-major Guichard et du chirurgien Sarraillé…"
p.45. "Comme l'adjudant- major du bataillon était absent, c'est son chirurgien, Sarraillé, de Bedous, que le commandant avait envoyé à Urdos porter au capitaine Pélissié " l'ordre de rallier Lescun.
P67. C'est Sarraillé qui, sur ordre de Laclède panse le colonel des gardes wallones Hoorz, baron prussien au service de l'Espagne
Dans le dossier de la Légion d'honneur de son petit-fils Henry Sarraillé, maire de Bedous, il est dit qu'il était médecin, grand maitre en chirurgie à Bedous, chargé du cordon sanitaire etabli par le gouvernement à la frontière d'Urdos et Borce
Lieutenant Schmuckel, la bataille de Lescun, réed. Monhélios, 2004 article de A bruneton, RPB 1922, n°19, pp251-267
gendarme
Pierre
chevrier
Catherine Clerguerou
menagère
Incorporé au 29e RI en 1879 comme engagé volontaire pour cinq ans, sergent en 1880, sergent fourrier en 1881, incorporé élève garde à pied en 1881, nommé gendarme à pied en 1883, brigadier en 1886, maréchal des logis de la 19e Légion de gendarmerie en 1893, blessé le 27 mai 1887 dans l'explosion d'une maison qu'un assassin qu'on allait arrêter a fait sauter, cité à l'ordre de la Légion, chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1905, réside à Alger en 1915 à son dècés à Guyotville (Algerie) où il résidait au moins depuis 1905,
employé des Ponts et chaussées
Jean
Anne Marie Apiou
chevalier de la Legion d'Honneur
abbé, curé de Lescun en 1914
affecté comme aumonier infirmier à l'hôpital militaire d'Oloron durant l'été 1915
Bulletin paroissial de Lescun 1914
prêtre
Sayerce Jean
Arroussez Claire
ordonné prêtre en 1855, nommé vicaire d'Accous en 1856, nommé curé de Buros en 1875.
annuaire du diocèse de 1895 annuaire du diocèse 1857
agriculteur, maire de Lescun
François
Laboureur
Cauhapé-Coudure Marie
Avis du sous-préfet d'Oloron pour les élections sénatoriales :
Propriétaire cultivateur riche. Maire de Lescun. Elu à l'unanimité de 11 voix délégué pour les élections sénatoriales de 1881.
"Vote sûr. M. Sedorte est un homme qui, bien que peu instruit, est rallié à nos institutions. Son vote paraît sûr". Sous entendu, votera pour le candidat républicain
. (P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p216)
Raymond
fabricant de cuillères
Loustalet Marianne
chevalier de la Légion d'Honneur
prêtre
ordonné prêtre en 1842, nommé curé de l'Hôpital d'Orion en 1846
annuaire du diocèse 1857
instituteur
Instituteur nommé en 1881 à Etsaut en remplacement d'un dénommé Lamazou. Assure aussi à partir de cette date les fonctions de secrétaire de mairie.
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p215)
maire d'Urdos en 1881
épouse en 1845 Audap Soubie Geneviève
Audap Soubie J
meunier
Saffores Jeanne
avis du sous-préfet sur Bernard Portes où il evoque le maire Soubie "Républicain. La nomination de M. Portes qui s'est porté contre M. Soubie eût été plus républicaine. Mais si l'on a préféré M. Soubie ce n'est point comme représentant d'idées opposées à la République puisque les mêmes conseillers ont nommé M. Portes suppléant. Le choix de M. Soubie tient surtout à la qualité de maire"
Le père De Jean soubie est maire d'Urdos en 1832
(P. Bayaud, Délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Oloron en 1881, RPB, 1968, p.217)
Chirurgien à Lescun en 1806
Jean Soubie Latapie
Francine Ladarré
Deux citations pendant la guerre de 1914-1918
9e régiment de marche de tirailleurs, ordre du régiment n°10, citation à l'ordre du régiment:
Soubie-Latapie Alexis, caporal 11e compagnie n°5937, "Etant de service de quart dans la nuit du 20 novembre 1915 est allé spontanément sous un tir assez violent d'artillerie vérifier dans un poste avancé les effets du bombardement" (27 janvier 1916)
Nouvelle citation:
"Au cours d'une patrouille le 15 mars 1916, s'est trouvé aux prises avec un détachement ennemi, a réussi à rapporter les renseignements et à rentrer avec ses hommes" (25 mars 1916)
ADPA 4H1-6 Archives communales
prêtre
Pierre
Arriet Marie
ordonné prêtre en 1848, nommé curé de Sedzère en 1855
Annuaire du diocèse 1857
prêtre
Jean
journalier
Laplace Catherine
ordonné prêtre en 1828, nommé curé de Orion, Oriule en 1847
annuaire du diocèse 1857
prêtre
Jean François
Esquire Monique
ordonné prêtre en 1855, aumonier des Dames de l'Espérance à Pau depuis 1886
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
prêtre
ordonné prêtre en 1870, nommé curé de Rivehaute en 1889
(annuaire du diocèse de 1895)
maréchal ferrant
Jacques Pierre
maréchal ferrant
Marthe Salanoubat
classe 1905 Pau matricule 1894, degré d'instruction 4, incorporé le 9 octobre 1906 au 18e régiment d’infanterie, pionnier à la CHR, , libéré 25 septembre 1908. Mobilisé 2 août 1914, arrivé au corps le 5, parti aux armées le 12, nommé sapeur le 27 mai 1915, passé au 34e régiment d’infanterie le 19 mai 1917, blessé au bras droit par éclat d'obus à Montdidier, petite plaie, évacué le 31 mars 1918, reparti aux armées le 9 mai 1918. Tué à l’ennemi le 10 juin 1918 à Ployron (Oise) combat de Courcelles. Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 33 ans. Secours immédiat versé à sa mère le 22 août 1918. Frère d’Emile Talou tué le 24 décembre 1914.
ref. Biblio : D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
charron
Talou Pierre
Charron
Salanoubat Marthe
Talou Emile Barthélémy, né le 29 août 1893 à Accous, fils de Jacques Pierre maréchal-ferrand à Accous et Marthe Salanoubat, profession charron à Accous, classe 1913 Pau matricule 476, degré d'instruction 3, ajourné pour un an en 1913 pour faiblesses physiques, incorporé le 13 septembre 1914, arrivé au 83e régiment d’infanterie le même jour. Tué à l’ennemi le 24 décembre 1914 à Perthes-les-Hurlus par éclat d’obus. Médaille militaire attribuée en 1922 et croix de guerre avec étoile de bronze. Déclaré mort pour la France inscrit sur le monument d’Accous. Age au décès : 21 ans. Frère de Jean Pierre Talou tué le 10 juin 1918.
D. Barraud, A-M Garaig, M. Lacau, Vallée d'Aspe. les 365 poilus morts en 1914-1918. Dictionnaire biographique. Ed. Mon Hélios 2014, 189 p.
médecin à Pau, 3 rue Louis de Gonzagues
Jean Tarras
percepteur des contributions directes
Gertrude Bergon
chevalier de la Légion d'Honneur le 18 septembre 1872 attribuée pour les services exceptionnels rendus dans l'ambulance anglo-française de Pau et aux Eaux-Bonnes en 1870-1871
prêtre
ordonné prêtre en 1847, aumonier des Carmélites à Oloron
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
vicaire d'Accous-Jouers
Né en 1867 à Penson-Dessus, ordonné prêtre en 1892, nommé vicaire d'Accous-Jouers en 1894
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
Marie Roye épousé le 5 avril 1880 à Sainte Suzanne (La Réunion)
Venance Tressarricq
agriculteur
Jeanne Arnaudas
C'est sur le plateau de Lhers, à Accous, que Jean Tressaricq est né le 17 octobre 1826. Il voit le jour, nous dit son extrait de naissance, dans la métairie Tressaricq, sa mère étant Jeanne Arnaudas, d'Accous. Son père, absent le jour de sa naissance, est Venance Tresarricq, cultivateur, adjoint au maire décédé en 1858. En 1859, Jean Tressarricq règle, par courrier à son frère François resté à Accous,,la succession de son frère Lazare, parti avec lui à La Réunion et qui vient d'y décéder. A cette époque, il travaille dans une entreprise sucrière à Sainte-Suzanne. Jean Tresarricq réapparaît à nouveau dans les archives le 8 mars 1867, jour où il est nommé par le gouverneur de l'île de la Réunion, conseiller municipal de la commune de Sainte Suzanne de la Réunion. Le 10 avril 1871, il devient adjoint au maire, puis démissionne en 1872 pour redevenir adjoint en 1876. Il le restera jusqu'en 1884, époque à laquelle il est élu maire, puis réélu en 1888. Il est promu, sur proposition du Ministre des Colonies, chevalier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1891.
Le hasard nous a permis, récemment, de découvrir, dans des archives privées, l'existence d'un autre valléen présent à Sainte Suzanne, il s'agit de M. Pitté, instituteur, originaire d'Accous, hébergé chez M. Trésarricq et Madame (Marie Roye épousé le 5 avril 1880 à Sainte Suzanne). Le malheureux enseignant ne supporta pas le climat et décéda à Sainte Suzanne.
(Sources : Archives nationales, fonds de la Légion d'honneur et archives Mémoire d'Aspe, fonds 5MA Muscagorry, pièce 104)
militaire, soldat de la Grande Armée
Etienne
berger
Marthe Cousté
sergent au 149e de ligne, chevalier de la Légion d'Honneur le 26 février 1814
curé
Pierre
Laclède Marguerite
ordonné prêtre en 1857, nommé curé d'Issor en 1869
(annuaire du diocèse de 1895)
Pierre
charpentier
Piquemal Joachine
chevalier de la Légion d'Honneur
prêtre
ordonné prêtre en 1834, nommé prêtre auxiliaire à Bétharram en 1844
annuaire du diocèse 1857
Supérieur du Lycée Moncade à Orthez
ordonné prêtre en 1870, Supérieur de l'école Moncade à Orthez depuis 1875
(annuaire du diocèse de Bayonne de 1895)
piéton
Vignau
Cet habitant de Lées était "piéton" de la sous-préfecture d'Oloron, c'est-à-dire chargé de transporter les courriers entre les maires de la vallée d'Aspe et le sous-préfet d'Oloron. C'est à l'occasion d'un de ses trajets, le 28 décembre 1800, qu'il sauva une femme de la noyade à Asasp. Son geste lui valut la médaille de Marengo, remise par le sous-préfet à Oloron, en présence des habitants de sa commune, le 19 janvier 1801 (cité par Jacques Staes, Oloron sous le Consulat et le Premier Empire. Oloron-Sainte-Marie, éditions Monhélios, 2003, p. 65-66).
(cité par Jacques Staes, Oloron sous le Consulat et le Premier Empire. Oloron-Sainte-Marie, éditions Monhélios, 2003, p. 65-66).
secrétaire de la mairie de Bedous en 1862
curé d'Accous
Vignau-Lassalle François
Casaux Claire
curé d'Accous de 1765 à 1818, enterré dans le cimetière d'Accous avec Larroze
prêtre
Basile
laboureur
Esperaber Luce
ordonné prêtre en 1843, nommé curé de Mont, Gouze, Sarpourenx et Montestrucq en 1851
annuaire du diocèse 1857
industriel
?
ambassadeur à Paris des villes libres d'Allemagne
Friedrich von Abel (1780- 1855)
Tout le monde connaît en vallée d'Aspe le lieu appelé "les Forges d'Abel". Beaucoup de jeunes Aquitains ont aussi découvert ce lieu à l'occasion de leur venue dans le centre de vacances qui s'y installa après la guerre. On peut considérer qu'avec le fort du Portalet, le tunnel ferroviaire et le chemin de la Mâture c'est un des lieux symboliques de la vallée. Mais qui peut précisément expliquer l'origine de cet Abel qui donna son nom à ce secteur.de la commune d'Urdos?
Pierre Machot, historien, auteur d'une thèse sur l'industrie sidérurgique dans les Pyrénées occidentales, a consacré un article à ce personnage dans le premier numéro, paru en 2006, de la Revue d'histoire industrielle des Pyrénées Occidentales: C'est à partir de son travail que nous vous proposons de découvrir l'histoire de cet ingénieur allemand, né à Stuttgart le 15 octobre 1780
Friedrich von Abel est issu d'une famille noble très influente politiquement dans le duché du Wurtemberg. Influencé par les idées républicaines, son père devint ambassadeur des villes libres d'Allemagne à Paris de 1801 à 1823.
En 1813, alors que Friedrich, jeune ingénieur, se rend en Espagne avec une brigade de mineurs allemands, il est bloqué à Bayonne par l'insurrection espagnole soutenue par les troupes anglaises qui mettent progressivement l'armée française en déroute. Il décide alors d'affermer la forge de Larrau, en très piteux état à cette époque et totalement isolée dans la montagne. Il va investir des sommes considérables pour transformer les lieux, bâtir un nouveau haut-fourneau et ainsi obtenir, vers 1819, des contrats avec l'armée pour fabriquer des boulets. C'est à Larrau qu'il fait la connaissance de Marie Iriart, fille de son commis, qui devient sa compagne. Cinq filles naîtront, entre 1815 et 1827, de cette union qui ne sera officialisée par le mariage qu'en 1844 à Oloron.
En 1822, Frédéric d'Abel sollicite une nouvelle concession minière à Urdos sur le site de la Herrère, emplacement où avait déjà était installé, sans succès, un haut fourneau dès 1803. Après quelques difficultés liées à des oppositions locales, il obtient l'autorisation royale d'exploitation le 13 décembre 1826. Toute la famille part s'installer à Sainte-Marie d'Oloron mais lui, reste domicilié à Urdos. D'Abel entreprend immédiatement la construction de sa nouvelle usine. Il va continuer à obtenir les marchés de l'armée pour la fabrication des boulets si bien que le Mémorial des Pyrénées peut signaler en 1844 qu'existe à Urdos "une vaste fonderie pour projectiles de guerre et pièces à l'usage civil".
Mais les affaires se gâtent. Le minerai se fait rare à Peyranère. L'usine ne fonctionne plus que cinq à six mois par an. Il commence à avoir des difficultés pour payer ses redevances aux communes d'Urdos, Cette-Eygun et Etsaut. Les maires lui accordent des sursis et tentent, entre 1851 et 1853, de trouver des solutions pour soutenir l'activité de la forge car elle fournit du travail, rappelle le maire d'Etsaut, "à un grand nombre d'ouvriers qui n'auraient à s'occuper que hors du pays".
A son décès en décembre 1855, Frédéric d'Abel n'avait guère fait fortune. Outre les forges, il avait acheté un domaine agricole à Lucq et une maison à Sainte-Marie. Mise en vente, les forges ne trouvèrent preneur qu'en 1862. Acquises par un maître des forges landais, elles ne furent pas remise en activité.
L'arrivée du chemin de fer et la construction du tunnel ferroviaire du Somport firent un peu renaître ce secteur désormais baptisé "Les forges d'Abel". La population fut même assez importante pour que s'y installe un petit marché et, dans l'entre-deux guerres, une école comme en atteste les deux photographies que nous reproduisons dans ce numéro. Mais, les ouvriers partis, le secteur retomba peu à peu dans l'oubli.
Pierre Machot, Frederic d'Abel et la sidérurgie pyrénéenne paru dans la Revue d'histoire industrielle des Pyrénées occidentales, 2006 n°1, P 25-36)
militaire
Pierre
Marie Capdevielle
sergent au 46e de ligne, chevalier de la Légion d'Honneur en février 1847
participe aux campagnes en Espagne dans les années 1825-27